Beurred'Isigny, camembert de Normandie, tomme d'Aubrac, bleu d'Auvergne, pĂąte d. Aller directement au contenu; Aller directement Ă  la recherche; Aller directement Ă  la navigation; Aller directement Ă  la rubrique besoin d'aide; Choisir vos courses. Me connecter. Rayons. Recherche. Annuler. Mes produits 0,00 € Nos rayons. Promos Bio et Ă©cologique RentrĂ©e des classes C'est
Lors de chaque collecte de lait Ă  la ferme, un Ă©chantillon est prĂ©levĂ© et acheminĂ© vers le CdL. Les rĂ©sultats obtenus sur ces Ă©chantillons serviront aux acheteurs Ă  payer le producteur sur le lait fourni. Les types d’analyses ainsi que les critĂšres d’évaluation entre les bons et les mauvais rĂ©sultats sont dĂ©terminĂ©s par l’Agence FĂ©dĂ©rale pour la SĂ©curitĂ© de la ChaĂźne Alimentaire dĂ©nommĂ©e AFSCA et la Direction de la qualitĂ© des produits animaux et vĂ©gĂ©taux de la RĂ©gion Wallonne dĂ©nommĂ©e RW dans divers arrĂȘtĂ©s royaux et ministĂ©riels . Les analyses officielles pour le paiement sont les suivantes DĂ©nombrement des germes totaux DĂ©nombrement des cellules somatiques Point de congĂ©lation du lait cryoscopie Recherche des substances inhibitrices antibiotiques PropretĂ© visible du lait filtration Dosage de la matiĂšre grasse et de la matiĂšre azotĂ©e totale Ces analyses sont effectuĂ©es sous accrĂ©ditation Belac N° 262 - Test conformĂ©ment Ă  la norme ISO 17025 et Ă  un protocole agréé par l’AFSCA et la RW. ISO 17025 N°262-TEST
Etc'est prĂ©cisĂ©ment aujourd'hui, 1er avril 2021, que les laboratoires appliquent ce nouveau calibrage. La bonne nouvelle : avec ce nouvel Ă©talon, les Cadre de gestion des contractuels enseignants, d’éducation et d’orientation DĂ©cret n°2016 du 29 aoĂ»t 2016article 1-3 du dĂ©cret 86-83 du 17 janvier 1986article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 abrogĂ©ArrĂȘtĂ© du 29 aoĂ»t 2016 La rĂ©munĂ©ration des agents non-titulaires dans la Fonction Publique est dĂ©terminĂ©e dans les faits par chaque administration et, en l’occurrence, pour les enseignants contractuels de la formation initiale sous statut scolaire, par chaque rectorat. Il n’existe pas de texte de portĂ©e gĂ©nĂ©rale relatif Ă  la rĂ©munĂ©ration des agents non titulaires de l’État. Cette derniĂšre est fixĂ©e en tenant compte notamment les fonctions occupĂ©es, la qualification requise pour leur exercice, la qualification dĂ©tenue par l’agent ainsi que son expĂ©rience, conformĂ©ment Ă  l’article 1-3 du dĂ©cret 86-83 du 17 janvier 1986 relatif aux dispositions gĂ©nĂ©rales applicables aux agents contractuels de l’État pris pour l’application de l’article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique de l’État. L’arrĂȘtĂ© du 29 aoĂ»t 2016 encadre tout de mĂȘme les indices maximum et minimum des 1Ăšre et 2e catĂ©gories L’immense majoritĂ© des contractuels exerçant des fonctions d’enseignement, d’éducation ou d’orientation sont rĂ©munĂ©rĂ©s au titre de la premiĂšre catĂ©gorie tableau ci-dessous. L’intĂ©gration des contractuelles dans la grille indiciaire, le classement, se fait selon le niveau de diplĂŽme et l’expĂ©rience professionnelle reconnue par l’administration enseignement technique et professionnel. C’est l’indice majorĂ© qui dĂ©termine votre rĂ©munĂ©ration brute, il faut le multiplier par la valeur du point d’indice majorĂ© pour connaĂźtre son salaire brut, au pro-rata de sa quotitĂ© de service temps plein ou temps partiel. La valeur du point d’indice s’élĂšve Ă  € depuis le 1er fĂ©vrier 2017. Les salaires nets indiquĂ©s dans les tableaux sont indicatifs, de nombreux Ă©lĂ©ments peuvent les modifier. PremiĂšre catĂ©gorie Bac +3 et + DĂ©cret du 29 aoĂ»t 2016 NiveauIndice MajorĂ©Indice BrutSalaire brut mensuelSalaire net mensuel indicatif1er3674081 709,51 €1 453,08 €2e3884411 807,33 €1 536,23 €3e4104691 909,81 €1 623,34 €4e4315002 007,63 €1 706,48 €5e4535292 110,11 €1 793,59 €6e4755602 212,58 €1 880,70 €7e4985912 319,72 €1 971,76 €8e5236232 436,17 €2 070,75 €9e5486572 552,62 €2 169,73 €10e5736902 669,07 €2 268,71 €11e5987222 785,53 €2 367,70 €12e6237552 901,98 €2 466,68 €13e6507913 027,75 €2 573,58 €14e6808303 167,49 €2 692,36 €15e7108693 307,23 €2 811,15 €16e7419103 451,63 €2 933,89 €17e7839663 647,27 €3 100,18 €18e8211 0153 824,28 €3 250,63 €Grille indiciaire des enseignantes et CPE contractuelles de 1Ăšre catĂ©gorie DeuxiĂšme catĂ©gorie Bac +2 En cas d’absence de candidats rĂ©pondant aux conditions normales de recrutement niveau de diplĂŽme, annĂ©es d’expĂ©rience pour l’enseignement professionnel, le rectorat peut recruter des enseignants contractuels Ă  titre exceptionnel parmi les candidats justifiant d’un titre ou d’un diplĂŽme sanctionnant au moins deux annĂ©es d’études aprĂšs le baccalaurĂ©at ou ayant validĂ© une deuxiĂšme annĂ©e de licence. » II de l’article 2 du dĂ©cret sus-nommĂ© NiveauIndice MajorĂ©Indice BrutSalaire mensuel brutSalaire net indicatif1er3213401 495,24 €1 270,95 €2e3373631 569,77 €1 334,30 €3e3543861 648,96 €1 401,61 €4e3724191 732,80 €1 472,88 €5e3894421 811,99 €1 540,19 €6e4074651 895,83 €1 611,46 €7e4254931 979,68 €1 682,73 €8e4575362 128,74 €1 809,43 €9e4895792 277,80 €1 936,13 €10e5216212 426,85 €2 062,83 €11e5536622 575,91 €2 189,53 €12e5857052 724,97 €2 316,23 €13e6207512 888,00 €2 454,80 €Grille indiciaire des enseignantes et CPE contractuelles de 1Ăšre catĂ©gorie
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FabricationĂ  la ferme au Lait cru entier de vache ( Origine: Savoie, France) Composition : JEAN-MICHEL B. publiĂ© le 24/04/2021 suite Ă  une commande du 12/04/2021. Excellent. Anonymous A. publiĂ© le 26/02/2021 suite Ă  une commande du 13/02/2021. PremiĂšre fois que j’en goute cette tome, bon fromage au maĂźtre cru. Voir plus d'avis. ×. Nos conseils de conservation des produits
Accueil Sur le terrain Elevages 350 €/1000L de prix de rĂ©fĂ©rence du lait PubliĂ© le 16 dĂ©cembre 2020 Mis Ă  jour le 16 dĂ©cembre 2020 Ă  1241 ConfĂ©rence de presse le 2 dĂ©cembre entre les responsables Bel et les reprĂ©sentants de l’association des producteurs pour prĂ©senter l’accord conclu entre les deux parties, dans un esprit gagnant – gagnant. Les 800 livreurs de lait Ă  Bel ont obtenu pour 2021 un prix de rĂ©fĂ©rence annuel du lait conventionnel Ă  350 euros les 1000 nĂ©gociĂ© pour 2021 entre l’APBO Association des Producteurs Bel de l’Ouest et l’entreprise laitiĂšre Bel bien connue pour ses fromages leaders sur le marchĂ© La vache qui rit, Kiri, Babybel, etc s’inscrit dans le fil des trois annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. C’est-Ă -dire, un prix du lait en moyenne supĂ©rieur de 11 % au-dessus de la moyenne du marchĂ© du lait standard depuis 3 ans » indiquent les signataires de l’accord conclu le 2 dĂ©cembre. Le cadre Ă©conomique fixĂ© du prix du lait Bel 2021 s’applique Ă  la totalitĂ© des 800 Ă©levages. L’accord prĂ©voit un prix de base du lait conventionnel 38 TB et 32 TP Ă  350 €/1000L. En plus, une prime de 21 euros de diffĂ©renciation rĂ©munĂšre les pratiques durables dĂ©ployĂ©es par l’ensemble des exploitations. Dans le dĂ©tail +15 €/1000L pour l’alimentation sans OGM et + 6 €/1000L pour l’accĂšs des vaches aux pĂąturages. Prix du lait Bel 2021 un volume prĂ©visionnel de 405 millions de litres PrĂ©cision il s’agit d’un prix de rĂ©fĂ©rence annuel. Le prix payĂ© Ă  l’éleveur Ă©tant susceptible de varier au cours de l’annĂ©e dans les deux sens, Ă  la hausse ou Ă  la baisse en fonction de l’évolution du prix moyen du marchĂ© dans une fourchette de 335 Ă  360 €/1000L. L’accord porte sur un volume prĂ©visionnel de 405 millions de litres. Les deux parties veulent Ă©galement progresser en faveur d’une meilleure prise en compte des soins aux animaux et la rĂ©duction de l’empreinte carbone dĂ©ploiement de la dĂ©marche Label Bas Carbone. Gilles Pousse, prĂ©sident de l’APBO est satisfait de l’accord. MalgrĂ© le contexte Ă©conomique dĂ©gradĂ©, nous sommes parvenus Ă  un accord qui permet d’offrir Ă  l’ensemble de nos adhĂ©rents un cadre sĂ©curisĂ© pour cette 4e annĂ©e consĂ©cutive et qui nous permet de tenir le cap de notre stratĂ©gie. Notre partenaire a fait un pas vers plus de transparence sur sa chaĂźne de valeur ». Une perspective qui donne de la lisibilitĂ© aux producteurs de lait dans un contexte Ă©conomique incertain. A lire aussi sur ce sujet Une » Terre de lait » oĂč il fera bon vivre Du lait Ă  un prix garanti Covid-19 la filiĂšre lait obligĂ©e de s’adapter ContrĂŽle Laitier moins d’élevages, mais plus gros

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Il vous manque des trimestres pour avoir droit Ă  votre retraite au taux plein? Si vous remplissez les conditions pour racheter des trimestres, l’opĂ©ration peut vous permettre d’augmenter votre pension, mais il peut vous en coĂ»ter cher . Un paiement Ă©chelonnĂ©, Ă  quelles conditions? PlutĂŽt qu’un versement comptant, vous avez la possibilitĂ© d’opter pour un paiement Ă©chelonnĂ© dĂšs lors que vous rachetez au moins 2 trimestres. Vous paierez alors des Ă©chĂ©ances d’égal montant sur une durĂ©e d’un an ou trois ans pour un rachat de 2 Ă  8 trimestres. Pour le rachat de 9 Ă  12 trimestres maximum autorisĂ©, vous avez le choix entre un, trois ou cinq lire aussi DĂ©cote sur la retraite ce qui est temporaire, ce qui est dĂ©finitif Une majoration de 0,6% en 2021 DĂšs que les versements s’étalent sur une pĂ©riode supĂ©rieure Ă  un an, les sommes restant dues au-delĂ  de la douziĂšme Ă©chĂ©ance sont majorĂ©es du taux de l’évolution prĂ©visionnelle des prix Ă  la consommation hors tabac prĂ©vu dans le rapport Ă©conomique, social et financier annexĂ© Ă  la loi de finances. Ce taux est fixĂ© Ă  0,6 % en 2021 contre 1 % en 2020. Comment demander un paiement d’échelonnĂ© DĂšs lors que votre caisse de retraite a rĂ©pondu favorablement Ă  votre demande de rachat de trimestres, elle vous adresse un document appelĂ© "Evaluation de versement pour la retraite ", qui indique le montant Ă  payer pour le rachat, ainsi qu’un formulaire, appelĂ© "Confirmation d’une demande de versement ". C’est sur ce dernier que vous devez indiquer l’option de paiement choisi au comptant ou Ă©chelonnĂ©e.
grimer et du rendement moyen national de 5 550 kg par vache (ou de la moyenne d’étable de l’exploitation), et majo-rĂ© d’un taux de 20% correspondant aux vaches de rĂ©forme. Les vaches ne produisant pas de lait peuvent ĂȘtre primĂ©es au titre de l’aide aux bovins allaitants (ABA – cf. Notice d’in-formation). Production de lait
Le secteur laitier occupe une place prĂ©pondĂ©rante dans l’agroalimentaire. En France, il connait un chiffre d’affaires de plus de 39 milliards d’euros par an. Cela rĂ©vĂšle son importance dans l’économie du pays. Cependant, la filiĂšre connait une rĂ©glementation plus ou moins rigide, l’objectif Ă©tant de garantir aux consommateurs un produit de qualitĂ©. Dans ce cadre, certains laboratoires interprofessionnels sont reconnus par le ministĂšre de l’Agriculture pour analyser le lait provenant des fermes. Les rĂ©sultats des analyses sont accessibles gratuitement sur le site infolabo. Cet outil est utilisĂ© par la majoritĂ© des laiteries et producteur de lait. Plus de prĂ©cisions ici. Infolabo un logiciel performantLes points forts de ce systĂšme informatiqueComment consulter ses donnĂ©es personnelles sur Infolabo ?Les fonctionnalitĂ©s d’InfolaboLa loi Godefroy de 1969 et les missions d’InfolaboLa loi Godefroy de 1969Les missions d’InfolaboQuel parcours suit un Ă©chantillon de lait ?Quels sont les rĂŽles des laboratoires interprofessionnels ?Quels sont les rĂŽles du CNIEL ?Pour conclure, Infolabo un logiciel performant Créé en 2007, le logiciel infolabo reprĂ©sente un systĂšme interprofessionnel d’échange informatisĂ© de donnĂ©es des rĂ©sultats de lait. Il a Ă©tĂ© conçu par le CNIEL Centre national interprofessionnel de l’économie laitiĂšre. Ce portail internet est destinĂ© aux producteurs, laiteries et laboratoires. Son rĂŽle est de fournir les rĂ©sultats d’analyses journaliĂšres ou mensuelles des Ă©chantillons de lait rĂ©alisĂ©es par les laboratoires interprofessionnels. Pour la petite histoire, il reprĂ©sente une excellente alternative aux tickets blancs, un systĂšme de vĂ©rification utilisĂ© jusqu’au 1er novembre 2019. Aujourd’hui, plus de 2/3 des producteurs de lait et laiteries utilisent ce nouveau systĂšme informatisĂ©. Il est prisĂ© par ces professionnels, car, il est plus rapide et facilite la restitution des rĂ©sultats. Les rĂ©sultats sont transmis par SMS, email ou fax. Ils sont transmis quotidiennement ou mensuellement. Par ailleurs, Infolabo permet aussi d’observer rapidement le changement d’alimentation sur les taux. Il peut mĂȘme fournir des informations fiables sur une tournĂ©e ou sur une seule citerne. Ce logiciel performant assure Ă©galement l’harmonisation des diffĂ©rentes informations issues de divers laboratoires. Les points forts de ce systĂšme informatique Infolabo est un outil informatique qui prĂ©sente moult avantages. L’un de ses points forts rĂ©side dans son accĂšs facile. C’est le principal avantage qu’il offre Ă  ses utilisateurs. En effet, ce systĂšme remplace le ticket blanc qui Ă©tait un document papier que recevaient les producteurs et les transformateurs. DĂ©sormais, ils peuvent consulter en ligne et en temps rĂ©el les informations sur les Ă©chantillons. De fait, il constitue un moyen rapide et pratique pour disposer des rĂ©sultats des examens. Outre l’accĂšs facile des rĂ©sultats, l’autre avantage d’Infolabo est sa gratuitĂ©. L’inscription sur la plateforme est gratuite, de mĂȘme que la consultation et l’envoi des rĂ©sultats. Cependant, le seul service payant du CNIEL est l’envoi des informations sur une production, une tournĂ©e ou sur une citerne par SMS ou par fax. Les frais sont compris entre 21,60 euros et 30 euros par an. Par ailleurs, la consultation sur le site Infolabo se rĂ©vĂšle trĂšs simple. Deux possibilitĂ©s s’offrent aux producteurs et laiteries se rendre directement sur le site ou depuis les portails d’entreprises et rĂ©gionaux. Les informations Ă  renseigner sont un identifiant et un mot de passe personnel. Le login de chaque utilisateur est fourni par son laboratoire. En cas d’oubli des identifiants, la plateforme propose une procĂ©dure de rĂ©cupĂ©ration Ă  travers l’option vous avez oubliĂ© votre mot de passe ? ». Elle envoie ensuite par mail le nouveau mail ; consulter le serveur vocal d’Infolabo ici, l’utilisateur emploie un identifiant et un mot de passe composĂ©s que de chiffres. Pour information, la plateforme Infolabo offre une meilleure rĂ©activitĂ©. Le Centre national interprofessionnel de l’économie laitiĂšre prĂ©voit amĂ©liorer les mĂ©thodes d’abonnement. Il souhaite aussi instaurer un deuxiĂšme volet de dĂ©veloppement concernant le traitement des donnĂ©es de la base. Comment consulter ses donnĂ©es personnelles sur Infolabo ? Les laboratoires et les producteurs peuvent accĂ©der facilement Ă  leurs informations personnelles sur Infolabo. Voici quelques options que propose la plateforme ma fiche-personne elle permet de consulter les informations relatives Ă  une entreprise ou Ă  une personne ; ma fiche entitĂ© elle permet d’accĂ©der aux informations relatives Ă  l’exploitation d’une entreprise nom, numĂ©ro SIRET, numĂ©ro EDE, adresse, contact
 ; contact Infolabo elle permet d’informer les autoritĂ©s sur toute information jugĂ©e incomplĂšte ou inexacte. Soulignons que l’utilisation de la plateforme Infolabo est optimisĂ©e lorsqu’elle est configurĂ©e sous Windows avec un affichage 1024 x 768. Une fois sur le site, l’utilisateur doit aussi activer l’affichage des fenĂȘtres pop-up. Les fonctionnalitĂ©s d’Infolabo Le systĂšme d’échanges de donnĂ©es d’analyses du CNIEL fournit aux producteurs et aux laiteries toutes les informations nĂ©cessaires pour mener Ă  bien leurs activitĂ©s. Il permet aussi d’amĂ©liorer la qualitĂ© du lait proposĂ© aux consommateurs français. Comme fonctionnalitĂ©, le site Infolabo permet aux transformateurs de consulter les rĂ©sultats journaliers et mensuels des analyses de lait. Ils peuvent aussi accĂ©der Ă  l’historique des 13 derniers mois de leurs rĂ©sultats. En plus de cela, ils ont droit Ă  un module de recherche pour leurs requĂȘtes spĂ©cifiques. Pour accĂ©der Ă  ces fonctionnalitĂ©s, ils doivent se connecter Ă  la plateforme et se rendre dans la rubrique RĂ©sultats > Par Producteur ». C’est lĂ  que se trouvent tous les rĂ©sultats journaliers des cinq derniĂšres annĂ©es. La plateforme Infolabo dispose aussi d’une fonctionnalitĂ© rĂ©servĂ©e aux analyses par citerne ou par tournĂ©e. Pour disposer de ces informations, l’utilisateur doit se rendre dans l’option RĂ©sultats > Par tournĂ©e ». Cette rubrique permet d’obtenir des donnĂ©es sur le centre de collecte, le type de lait, la pĂ©riode d’exploitation, le numĂ©ro de tournĂ©e
 Par ailleurs, Infolabo aide les Ă©leveurs Ă  consulter les rĂ©sultats des analyses de leur lait. Ils sont disponibles dans la section RĂ©sultats > Derniers rĂ©sultats ». Elle renseigne sur les rĂ©sultats des trois derniers mois, ainsi que le rĂ©sultat du dernier mois. Les producteurs qui dĂ©sirent savoir davantage sur leur activitĂ©, Infolabo propose les informations sur les analyses de lait des 13 derniers mois. Elles sont accessibles dans la rubrique RĂ©sultats > Historique ». Un clic sur le bouton + » permet d’afficher la moyenne des rĂ©sultats par Ă©chantillon. Enfin, le site propose une rubrique pour les producteurs qui produisent plusieurs types de lait. Ainsi, on y retrouve les rubriques pour lait de vache entier ou Ă©crĂ©mĂ©, de bufflonne et de brebis. La loi Godefroy de 1969 et les missions d’Infolabo En France, la loi Godefroy de 1969 a mis en place des critĂšres qui dĂ©finissent la qualitĂ© du lait. Infolabo s’assure qu’ils soient respectĂ©s depuis la production du lait jusqu’à sa commercialisation. La loi Godefroy de 1969 Selon la loi n° 69-10 du 3 janvier 1969, dite loi Godefroy, le paiement du lait aux producteurs doit se faire en fonction de trois critĂšres essentiels. Il s’agit de la composition du lait, de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. Ce texte concerne aussi tous les dĂ©rivĂ©s du lait. La loi Godefroy Ă©tablit Ă©galement des grilles de classement de lait, ceci grĂące aux accords interprofessionnels. Ces grilles prennent en compte les critĂšres de qualitĂ© du lait et les rĂšgles de la politique agricole commune. Elles respectent aussi les rĂšgles du dĂ©cret qui dĂ©terminent la nature et les procĂ©dĂ©s d’application des critĂšres de qualitĂ©. Les missions d’Infolabo Comme mentionnĂ© plus haut, la loi Godefroy a dĂ©fini les critĂšres de qualitĂ© du lait que doivent respecter les producteurs. De fait, ils sont tenus de s’assurer de la composition de leurs produits afin de rĂ©pondre aux exigences des transformateurs du lait. Cela leur permet aussi de dĂ©velopper leur activitĂ©. L’une des missions d’Infolabo est de s’assurer que le producteur accĂšde gratuitement Ă  toutes les donnĂ©es sur le lait provenant de sa ferme. De fait, il peut comparer le niveau de qualitĂ© du produit depuis sa production jusqu’à sa livraison. En France, un lait est jugĂ© saint lorsqu’il peut subir toutes les transformations et rĂ©pondre par la mĂȘme occasion aux normes d’hygiĂšne europĂ©ennes. C’est pourquoi chaque collecte de lait est immĂ©diatement prĂ©levĂ©e et analysĂ©e au laboratoire. Cela vise Ă  garantir aux consommateurs des produits de qualitĂ©. Voici quelques caractĂ©ristiques d’un lait sain et de qualitĂ© prises en compte par les laboratoires interprofessionnels laitiers sa teneur en matiĂšre grasse doit ĂȘtre de 38 g/L ; sa teneur en matiĂšre protĂ©ique doit ĂȘtre Ă©gale Ă  32 g/L ; ses germes doivent ĂȘtre infĂ©rieurs Ă  100 000 UFC/ml ; ses cellules doivent ĂȘtre aussi infĂ©rieures Ă  400 000 UFC/ml ; son contenu doit ĂȘtre dĂ©pourvu de rĂ©sidus d’antibiotiques et d’eau ajoutĂ©e. Notons que d’autres critĂšres s’ajoutent pour les produits qui bĂ©nĂ©ficient de la certification AOP Appellation d’origine protĂ©gĂ©e. Par ailleurs, les mĂ©thodes d’analyses du lait utilisĂ©es par les laboratoires doivent ĂȘtre conformes aux normes europĂ©ennes et internationales. La filiĂšre laitiĂšre prĂ©voit instaurer d’autres critĂšres de qualitĂ© du lait Ă  prendre en compte dans le paiement. Il s’agit des acides gras omĂ©ga 3, omĂ©ga 6
 ou des protĂ©ines alpha et beta. Les professionnels de la filiĂšre souhaitent aussi introduire de nouvelles mĂ©thodes d’analyses afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© du lait. Quel parcours suit un Ă©chantillon de lait ? Les Ă©chantillons de lait sont soumis Ă  plusieurs contrĂŽles depuis les tanks de producteurs jusqu’à leur acheminement dans les laiteries. Ces mesures visent Ă  assurer des produits laitiers de qualitĂ© aux consommateurs français. En premier lieu, les Ă©chantillons de lait prĂ©levĂ©s dans les citernes subissent des contrĂŽles de qualitĂ© dans les laiteries. Ensuite, ils sont stockĂ©s dans des chambres froides. Les laboratoires interprofessionnels les collectent par la suite et leur maintiennent en chambre rĂ©frigĂ©rĂ©e. Leur tempĂ©rature de conservation est comprise entre 0 et 4 °C. Avant de les publier sur le site Infolabo, les laboratoires interprofessionnels rĂ©alisent des traitements informatiques sur les rĂ©sultats des Ă©chantillons de lait. C’est sur cette plateforme du CNIEL que les Ă©leveurs et les laiteries peuvent avoir le rĂ©sultat des analyses. Quels sont les rĂŽles des laboratoires interprofessionnels ? Les missions des laboratoires interprofessionnels sont Ă©tablies par la loi Godefroy de 1969. Ces Ă©tablissements sont gĂ©rĂ©s en collaboration avec les reprĂ©sentants des industries privĂ©es laitiĂšres, les reprĂ©sentants des Ă©leveurs et des coopĂ©ratives. Leur rĂŽle premier est d’analyser et de dĂ©terminer la composition du lait Ă  partir des Ă©chantillons. À cela s’ajoute l’évaluation de la qualitĂ© des conditions d’élevage des vaches laitiĂšres et de leur alimentation. En France, les laboratoires interprofessionnels sont trĂšs actifs. Par an, ils rĂ©alisent plus de 120 millions d’analyses et environ 24 milliards de litres de lait collectĂ©s. Les laboratoires les plus connus en France sont ANALIS, GALILAIT, LABILAIT, LILANO et CIAL SO. Quels sont les rĂŽles du CNIEL ? La cogestion du CNIEL est assurĂ©e par un Conseil d’administration, une AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale constituĂ©e du collĂšge des producteurs, du collĂšge des coopĂ©ratives laitiĂšres et du collĂšge des industries laitiĂšres. Le Centre national interprofessionnel de l’économie laitiĂšre a pour rĂŽle d’amĂ©liorer les connaissances sur le lait et de garantir des produits de qualitĂ© et sĂ©curisĂ©s aux consommateurs. Il travaille en synergie avec des programmes de recherche collective. Il a aussi pour missions de faire la promotion des produits laitiers. Pour cela, il rappelle Ă  travers des campagnes leur bienfait et leurs qualitĂ©s nutritionnelles. Il se charge Ă©galement d’établir de bonnes relations entre les producteurs et les transformateurs. Notons que le fonctionnement du CNIEL est rĂ©gi par la loi du 12 juillet 1974. Ce texte lui donne la possibilitĂ© d’ériger des rĂšgles qui seront homologuĂ©es par dĂ©cision interministĂ©rielle. L’organisation vit des cotisations provenant du lait collectĂ©. En effet, le MinistĂšre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et le MinistĂšre de l’Agriculture ont pris un arrĂȘtĂ© qui oblige le paiement de cette cotisation. Pour conclure, Le site Infolabo permet aux Ă©leveurs et aux laiteries de consulter gratuitement en ligne les rĂ©sultats des Ă©chantillons de lait. Il reprĂ©sente un moyen simple, pratique et rapide pour les laboratoires et producteurs. Ce systĂšme informatique de l’interprofession laitiĂšre est gĂ©rĂ© par le CNIEL qui a pour mission d’assurer la sĂ©curitĂ© des produits laitiers sur le marchĂ© français. Les multiples avantages d’Infolabo font de lui la plateforme incontournable dans la filiĂšre laitiĂšre en France.
Lesgrilles de paiement du lait de certaines laiteries vont changer en passant le grammage de base de 33/28 (MG/MP) Ă  38/32. Les Ă©leveurs laitiers doivent dĂšs aujourd’hui rechercher des solutions pour obtenir un lait plus riche afin de maintenir voire d’amĂ©liorer leur revenu. Les Ă©leveurs fromagers recherchent Ă©galement l’amĂ©lioration du TP car 1 point de TP en plus c’est
Lait ‱ 10 avril 2021Les politiques agricoles et commerciales europĂ©ennes ne sont pas en faveur du dĂ©veloppement du lait local en Afrique de l’Ouest. Mais au Burkina Faso, une initiative appelĂ©e FaireFaso tente de rĂ©soudre les problĂšmes du secteur laitier. Maud Kornreich et Benjamin Dreze, deux Ă©tudiants de l’ICHEC – Brussels Management School – ont rĂ©alisĂ© un travail sur la filiĂšre lait au Burkina Faso en Afrique de l’Ouest. Pour notre second podcast, ils ont interviewĂ© deux experts vivant en Belgique GĂ©rard Choplin, analyste des politiques agricoles et Benoit de Waegeneer d’Oxfam SolidaritĂ©. Ils ont Ă©galement interviewĂ© Barry Yacouba, coordonnateur de L’Union nationale des mini-laiteries et des producteurs de lait local au Burkina Faso. Le podcast sur Youtube sous-titrĂ© Le podcast sur Spotify Un rĂ©sumĂ© des enjeux du commerce du lait De 1984 Ă  2015, l’Union europĂ©enne a limitĂ© la production laitiĂšre en attribuant des quotas aux producteurs europĂ©ens, afin de de baisser le coĂ»t des excĂ©dents. A partir de 2003, l’Union europĂ©enne a progressivement alignĂ© le prix des produits laitiers sur les prix internationaux. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de programmer la suppression des quotas en 2015. Les prix ont chutĂ©. Certaines multinationales europĂ©ennes en ont profitĂ© pour racheter Ă  moindre prix le lait que les producteurs de lait ne savaient plus vendre. Elles ont extrait les matiĂšres grasses de ce lait pour rĂ©pondre Ă  la demande mondiale du beurre en forte hausse ces derniĂšres annĂ©es. Elles ont ensuite transformĂ© le lait restant en poudre le lait sans matiĂšres grasses en y ajoutant de l’huile de palme pour l’exporter dans les pays du Sud Les politiques commerciales et agricoles europĂ©ennes ne sont pas en faveur du dĂ©veloppement de la filiĂšre du lait local en Afrique de l’Ouest. L’UE nĂ©gocie des accords autorisant un accĂšs facile au marchĂ© africain. Les gouvernements ouest-africains acceptent ces accords pour Ă©viter l’agitation sociale dans les grandes villes. C’est une solution Ă  court terme. Les saisonnalitĂ©s obligent les laiteries avec moins de moyens Ă  prĂ©parer leurs produits Ă  base de lait en poudre importĂ© car cela leur coĂ»te beaucoup moins cher et comble leur incapacitĂ© Ă  fournir la quantitĂ© demandĂ©e sur le marchĂ© pendant les pĂ©riodes sĂšches. Et enfin, une cause rarement abordĂ©e est l’attrait croissant des populations africaines, en particulier urbaines, pour les rĂ©gimes alimentaires occidentaux, qui fait que mĂȘme dans les rĂ©gions oĂč il n’y a pas ou trĂšs peu de production laitiĂšre comme la frange sud de l’Afrique de l’Ouest, on voudrait atteindre les mĂȘmes niveaux de consommation de lait qu’en Occident. DĂ©fendre le lait local au Burkina Une des initiatives mises en place pour rĂ©pondre Ă  la crise du lait en Afrique de l’Ouest est FaireFaso. Ce label, nĂ© en 2016 d’un partenariat entre FaireBel et l’UMPL/B Union des mini laiteries et des producteurs de lait au Burkina Faso, vise Ă  dĂ©fendre la filiĂšre du lait local au Burkina Faso. Actuellement, quatre mini laiteries ont obtenu le label pour une bonne partie de leurs produits. Pour qu’un produit soit labellisĂ©, il faut que plusieurs critĂšres soient respectĂ©s, notamment en termes de qualitĂ©. C’est pourquoi FaireFaso apporte un financement pour certains types de matĂ©riels, comme des Ă©quipements de traitement du lait ou des camionnettes rĂ©frigĂ©rĂ©es pour le stockage. Un systĂšme de crĂ©dit en nature a Ă©galement Ă©tĂ© instaurĂ©, dans le but de fournir aux producteurs de lait de la nourriture en quantitĂ© suffisante pour leur bĂ©tail. C’est un apport essentiel que rĂ©alise FaireFaso Ă©tant donnĂ© que les vaches burkinabĂš produisent pour le moment 2 Ă  3 litres de lait par jour alors qu’elles pourraient produire le double avec une meilleure alimentation. Le label permet Ă©galement aux consommateurs de faire facilement la distinction entre le lait local et le lait rĂ©engraissĂ© provenant d’Europe, dont le packaging est souvent trompeur. La marque appuie Ă©galement le plaidoyer menĂ© par l’UMPL/B pour faire pression sur le changement des politiques fiscales. Elle dĂ©nonce le dumping des multinationales europĂ©ennes et pousse les politiques Ă  prendre des mesures fiscales pour dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts locaux. Des rĂ©sultats encourageants Quatre ans aprĂšs le lancement de l’initiative, les rĂ©sultats sont positifs. Ainsi, les laiteries labellisĂ©es ont augmentĂ© leur production de 32% et gĂ©nĂ©rĂ© une hausse des emplois de 40%. Plus d’un tiers de ces emplois créés l’ont Ă©tĂ© au profit des jeunes. Cependant, le prix reçu par les producteurs par litre de lait vendu a connu une relativement faible augmentation de seulement 10% qui n’a pas permis aux salariĂ©s des laiteries Faire Faso d’atteindre le niveau de revenus nĂ©cessaire. ConcrĂštement, cela implique qu’ils ne sont pas capables de subvenir entiĂšrement Ă  leurs besoins primaires, c’est-Ă -dire de se nourrir, de se loger et de se soigner correctement. Dans les pays en voie de dĂ©veloppement comme le Burkina Faso, il est encore plus important que les travailleurs touchent un salaire dĂ©cent, car le surplus d’argent est souvent investi dans l’éducation des enfants, ce qui crĂ©e Ă  long terme un effet multiplicateur bĂ©nĂ©fique pour le pays. Toutefois, il faut souligner que contrairement aux producteurs indĂ©pendants dont le revenu varie tout au long de l’annĂ©e en fonction de leur production, qui peut ĂȘtre trĂšs faible en saison sĂšche, les employĂ©s des mini laiteries Faire Faso perçoivent un revenu stable et fixe. Travail de recherche SouverainetĂ© Alimentaire DĂ©veloppement de la filiĂšre du lait local au Burkina Faso. Maud Kornreich et Benjamin Dreze, ICHEC 2020. Travail effectuĂ© dans le cadre du Globalisation & Development Lab » de l’ICHEC en coopĂ©ration avec les ONG impliquĂ©es. Article rĂ©alisĂ© par DĂ©fis Sud S'INFORMER, C'EST POUVOIR AGIR ! En vous abonnant Ă  notre newsletter, vous serez tenu des actualitĂ©s, publications, campagnes et actions de SOS Faim. DĂ©sinscription possible Ă  tout moment promis. * L’inscription est gratuite. Vous pouvez Ă  tout moment annuler votre inscription en vous dĂ©sinscrivant. SOS FAIM s’engage Ă  ne pas partager vos donnĂ©es avec des tiers. En soumettant le formulaire, vous acceptez de recevoir nos e-mails conformĂ©ment Ă  notre Charte de vie privĂ©e Nous suivre sur les rĂ©seaux sociaux Ces espaces oĂč l’on partage tant de choses
 Enjeuxde paiement du lait La grille interprofessionnelle de paiement du lait prend en compte le niveau de germes totaux. - Lait de rĂ©fĂ©rence : < 50 000 germes/ ml de lait - 1er seuil de pĂ©nalitĂ© : de 51 Ă  100 000 germes/ml de lait - 2e seuil de pĂ©nalitĂ© : > 100 000 germes/ml de lait Voir tableau page suivante Source: influence de la contamination intiale et de la tempĂ©rature de
Accompagner nos producteurs 70 conseillers laitiers accompagnent nos Ă©leveurs au quotidien dans la dĂ©marche d'amĂ©lioration continue de leurs pratiques La Route du Lait. Ils les conseillent Ă©galement dans la gestion de leurs exploitations et participent Ă  l'animation de la vie coopĂ©rative locale rĂ©unions de producteurs, portes ouvertes techniques dans les fermes, formations,
. Selon les rĂ©gions, des services d'agroĂ©quipement et d'agrofourniture sont Ă©galement proposĂ©s. Collecter le lait sur tous les territoires Le lait est un produit " vivant " et fragile. Chaque jour et par tous les temps, nos citernes parcourent les territoires ruraux de France pour le collecter et l'acheminer vers nos sites de transformation. Nos chauffeurs laitiers sont formĂ©s Ă  l'Ă©co-conduite et des Ă©quipes dĂ©diĂ©es travaillent en permanence Ă  optimiser les transports pour en rĂ©duire l'impact Ă©cologique. Nos techniciens froid ferme garantissent le maintien de la chaĂźne du froid en assurant l'installation et la maintenance des tanks Ă  lait sur les fermes. Objet dynamique vectoriel1 Voir le tĂ©moignage de Sylvain Delabarre Garantir des pratiques agricoles de plus en plus durables 100% de nos producteurs sont engagĂ©s dans " La Route du Lait ". Cette dĂ©marche garantie la qualitĂ© et la traçabilitĂ© du lait et engage les producteurs dans un processus d'amĂ©lioration de la durabilitĂ© de leurs pratiques rĂ©duction des Ă©missions carbone avec le programme " Self CO2 ", bien-ĂȘtre animal et santĂ© des animaux, production d'Ă©nergie renouvelable,
. Les engagements pris dans le cadre de cette dĂ©marche sont chaque annĂ©e certifiĂ©s AFNOR V01 007. Aujourd'hui, 70% du lait de nos Ă©leveurs est produit selon des exigences supĂ©rieures Ă  la rĂ©glementation. 43 laits diffĂ©rents issus de nos terroirs Nos 17 669 Ă©leveurs, adhĂ©rents et propriĂ©taires de notre coopĂ©rative, produisent 45 types de laits diffĂ©rents selon qu'ils soient de vache, de brebis, de chĂšvre, Bio ou conventionnel, AOP/IGP, de montagne, sans OGM, 
 Cette diversitĂ© des productions, tout en reflĂ©tant la diversitĂ© des terroirs, nous permet de satisfaire les demandes de nos consommateurs et de nos clients avec un trĂšs haut niveau d'exigence. 73DĂ©partements de collecte 4,5Milliards de litres de lait collectĂ© par an 70%Du lait produit selon des exigences supĂ©rieures Ă  la rĂ©glementation 70%De nos Ă©leveurs ont rĂ©alisĂ© un bilan carbone SelfC02
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Agriscopie2021 : Élevage bovin lait. Race Prim'Holstein, Vache Laitiere, E n 2019, la rĂ©gion Occitanie comptabilisait prĂšs de 120 300 vaches laitiĂšres pour une production de 702 millions de litres de lait soit 3% des volumes nationaux. La production est concentrĂ©e dans le sud du Massif Central (Aveyron, Lot, LozĂšre et Tarn) et dans les

1Face Ă  la fin des quotas laitiers en avril 2015, Ă  la saturation progressive de la consommation europĂ©enne de produits laitiers, Ă  l’interpĂ©nĂ©tration grandissante des Ă©conomies et l’accentuation de la volatilitĂ© des prix, la question de la compĂ©titivitĂ© du secteur laitier français se pose avec acuitĂ©. La France a tournĂ© la page des quotas laitiers avec une douziĂšme campagne consĂ©cutive en sous-rĂ©alisation. Contrairement aux pays voisins du nord de l’Union europĂ©enne UE qui ont fait Ă©voluer rĂ©guliĂšrement leurs livraisons au rythme, et parfois mĂȘme au-delĂ , des augmentations de rĂ©fĂ©rence de +15% Ă  +20 %, suivant les pays, entre 2005-2006 et 2014/2015 d’aprĂšs Eurostat, la France +9 % a alternĂ© des phases d’augmentation rapide avec des replis d’origines variĂ©es mesures nationales destinĂ©es Ă  limiter la production comme en 2009 et pilotage de l’offre par les entreprises de collecte ; variation de la qualitĂ© des fourrages comme en 2012 ; forte rĂ©activitĂ© de l’offre aux variations des prix du lait et des intrants. À partir d’avril 2015, le rebond de la collecte dans les pays d’Europe du Nord libĂ©rĂ©s » des quotas a creusĂ© davantage l’écart prĂšs de 30 % supplĂ©mentaires en Irlande, 15 % aux Pays-Bas, entre 5 et 10 % en Pologne et au Danemark, 4 % en Allemagne, contre 1 % en France suivi d’un repli. 2Comment expliquer ces Ă©volutions divergentes ? Peuvent-elles remettre en cause la position de la France qui est un des principaux pays exportateurs de produits laitiers sur les marchĂ©s europĂ©ens et internationaux ? En rĂ©sumĂ©, la France est-elle compĂ©titive par rapport Ă  ses concurrents ? Pour rĂ©pondre Ă  ces questions, trois parties sont distinguĂ©es. La premiĂšre partie prĂ©sente une analyse de la destination du lait français. Elle s’intĂ©resse, tout d’abord, Ă  l’évolution des Ă©changes de la France en produits laitiers depuis l’an 2000 en mettant en Ă©vidence les principaux pays partenaires et les types de produits. Elle aborde ensuite la question de la valorisation du lait sur le marchĂ© intĂ©rieur, en cherchant Ă  identifier les rĂŽles respectifs des mĂ©nages, de la restauration hors domicile et des industries agroalimentaires. La deuxiĂšme partie porte sur l’évolution du prix du lait Ă  la production au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, en comparant la situation française aux autres pays concurrents, tant internationaux Nouvelle-ZĂ©lande et États-Unis qu’europĂ©ens. La troisiĂšme partie discute de l’évolution comparĂ©e des coĂ»ts de production du lait, point clĂ© pour aborder les diffĂ©rentiels de compĂ©titivitĂ©. OĂč va le lait produit en France ? 1. Une insertion croissante de la France dans l’économie laitiĂšre europĂ©enne et mondiale 3Le marchĂ© mondial des produits laitiers hors intra-UE couvre, d’aprĂšs la FAO, 66 millions de tonnes en Ă©quivalent lait Teql en 2016, soit 8 % de la production laitiĂšre mondiale International Dairy Federation, 2016. En Ă©quivalent lait, le commerce international des produits laitiers a augmentĂ© de prĂšs des deux tiers entre 2000 et 2016, soit une progression moyenne d’environ 2 millions de Teql par an, notamment sous l’impulsion de l’Asie destinataire de 58 % des Ă©changes mondiaux d’aprĂšs la FAO. La Nouvelle-ZĂ©lande, qui occupe le premier rang des exportateurs en volume 30 % du total mondial en Teql en 2016, bĂ©nĂ©ficie d’atouts indĂ©niables pour produire du lait Ă  bas coĂ»t valorisation de l’herbe et pour exporter forte concentration des acteurs industriels, proximitĂ© gĂ©ographique des bassins importateurs, etc.. L’UE, largement dominante sur le marchĂ© mondial des fromages Bojnec et Ferto, 2014, occupe le second rang avec 28 % du total mondial en 2016, devant les États-Unis 13 %, la BiĂ©lorussie 5 %, l’Australie 5 %, l’Argentine 2 % et l’Uruguay 2 %. Avec 24,7 milliards de litres de lait de vache collectĂ©s en 2016, la France assure 3,1 % de la collecte mondiale et 16,2 % de la collecte europĂ©enne. Elle occupe ainsi le deuxiĂšme rang europĂ©en derriĂšre l’Allemagne 20,6 %. 4Partant de la base de donnĂ©es Comext pour la pĂ©riode 2000 Ă  2016 et de la mĂ©thodologie dĂ©veloppĂ©e par le CNIEL pour estimer les flux en Ă©quivalent lait CNIEL, 2016, une analyse de l’évolution de la dĂ©pendance de la production laitiĂšre française aux marchĂ©s extĂ©rieurs peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e tableau 1. Les exportations de la France en produits laitiers reprĂ©sentent, en 2016, 10,63 millions de Teql, soit 43 % de la collecte nationale. Depuis la pĂ©riode 2000-2004, elles ont progressĂ© d’un tiers. La France occupe ainsi le troisiĂšme rang europĂ©en des pays exportateurs en Ă©quivalent lait derriĂšre l’Allemagne et les Pays-Bas. L’Allemagne est le premier pays importateur et le premier pays exportateur de produits laitiers de l’UE. BĂ©nĂ©ficiant d’une position gĂ©ographique centrale dans l’UE, ce pays adopte une stratĂ©gie de massification de son offre moindre diversitĂ© de produits laitiers par rapport Ă  la France et dĂ©veloppe ses exportations surtout au bĂ©nĂ©fice des autres États membres de l’UE. Les Pays-Bas occupent, quant Ă  eux, le premier rang des exportateurs vers les pays tiers, avec une croissance soutenue de leurs ventes Ă  destination des pays asiatiques surtout Chine et Hong Kong. Les exportations de la France vers les pays tiers reprĂ©sentent 14,7 % de la collecte nationale en 2016 contre 7,4 % au cours de 2005-09. AprĂšs avoir diminuĂ© entre 2000 et 2006 -39 % en volume au profit du marchĂ© europĂ©en alors plus rĂ©munĂ©rateur, les exportations vers les pays tiers ont fortement augmentĂ© depuis lors, parallĂšlement Ă  l’augmentation de l’offre, et concernent dĂ©sormais un grand nombre de pays flux significatifs avec plusieurs dizaines de pays. Tableau 1. Les Ă©changes de la France en produits laitiers en 2016 avec ses partenaires et la variation depuis 2000-2004 millier de tonnes Ă©quivalent lait et million d’euros courants - Millier de tonnes Ă©quivalent lait Million d’euros courants - Exportations Importations Solde Exportations Importations Solde - 2016 Var. 2016 Var. 2016 Var. 2016 Var. 2016 Var. 2016 Var. UE-28 6 991 1 244 6 327 1 742 664 -498 4 216 1 107 3 113 1 101 1 103 6 - Italie 1 571 437 359 112 1 212 325 552 57 444 259 108 -202 - Royaume-Uni 694 228 255 -35 439 263 605 260 127 10 477 250 - Allemagne 1 271 127 1 033 149 238 -22 911 220 583 177 328 43 - Espagne 776 -140 324 -134 453 -6 528 68 229 20 299 47 - Irlande 92 29 333 46 -242 -18 57 27 159 58 -102 -31 - Pays-Bas 619 59 2 085 1 201 -1 466 -1 143 298 52 754 371 -456 -319 - Autres pays UE 1 967 504 1 938 402 30 102 1 265 424 817 206 448 218 Pays tiers 3 649 1 431 104 -47 3 545 1 478 2 406 1 287 79 9 2 327 1 279 - Asie 2 250 1 461 5 1 2 245 1 460 1 232 825 3 1 1 229 824 * dont Chine 435 368 0 0 435 370 352 323 0 0 352 323 - Afrique 804 -26 1 0 803 -26 600 262 0 0 600 262 - AmĂ©rique du Nord 241 -13 1 0 240 -12 239 70 3 2 236 68 - AmĂ©rique centrale 51 -43 0 0 51 -43 31 -4 0 0 31 -4 - AmĂ©rique du Sud 60 24 0 0 60 26 38 22 0 0 38 22 - OcĂ©anie 80 49 47 21 33 28 89 64 14 6 75 58 - Europe hors UE 159 -20 50 -65 109 44 175 46 60 0 116 46 Monde 10 639 2 675 6 431 1 695 4 208 980 6 622 2 394 3 193 1 110 3 430 1 284 Source Comext/MĂ©thodologie CNIEL pour le calcul en Équivalent lait/ Traitement INRA, SMART-LERECO. 5Entre 2000-2004 et 2016, les importations françaises de produits laitiers, essentiellement Ă  partir des pays voisins, sont passĂ©es de 4,74 Ă  6,43 millions de Teql. Le solde commercial de la France en produits laitiers est estimĂ©, en 2016, Ă  4,21 millions de Teql, soit l’équivalent de 17 % de la collecte intĂ©rieure. Ce solde a augmentĂ© de 0,98 million de Teql depuis 2000-2004. Si la progression de ce solde est proche de celle de l’Irlande +1,38 million de Teql, elle est nettement infĂ©rieure Ă  celle des Pays-Bas +4,42 millions de Teql oĂč la concentration des industriels est aussi forte que leur savoir-faire reconnu Ă  l’export Institut de l’Élevage, 2015. 6La Chine, l’Italie, le Royaume-Uni sont les trois pays qui ont le plus contribuĂ© Ă  l’amĂ©lioration de la balance commerciale de la France en produits laitiers au cours de la pĂ©riode Ă©tudiĂ©e. Dans l’UE, avec l’Allemagne, son premier client Ă  l’export en valeur et le deuxiĂšme en volume aprĂšs l’Italie, la France bĂ©nĂ©ficie d’une balance commerciale positive, notamment sur les Ă©changes de fromages. 7Concernant les pays tiers, depuis la crise du lait frelatĂ© Ă  la mĂ©lamine en 2008, et dans un contexte de faible augmentation de l’offre intĂ©rieure, les Chinois sont devenus les premiers importateurs de produits laitiers au monde Sharma et Rou, 2014 ; USDA, 2015. Ils importent 20 % de leur consommation, les pays de l’UE leur fournissant essentiellement de la poudre de lait infantile le fromage occupe une place marginale. Bien qu’elle ne reprĂ©sente que 4,1 % des exportations françaises totales en Ă©quivalent lait et 5,3 % en valeur, la Chine est en 2016 le premier client de la France parmi les pays tiers. L’AlgĂ©rie figure au second rang des pays tiers clients de la France, mais avec un solde commercial qui a lĂ©gĂšrement baissĂ© en Ă©quivalent lait. Par ailleurs, les États-Unis, qui ont dynamisĂ© leur production laitiĂšre et leurs exportations au cours des derniĂšres annĂ©es mais absolument pas vers l’UE, demeurent nĂ©anmoins un client sĂ©rieux pour la France, essentiellement au titre des fromages. 8En termes de nature des produits Ă©changĂ©s, les fromages contribuent de façon dĂ©terminante aux exportations françaises de produits laitiers 31 % en Ă©quivalent lait et 44 % en valeur. Les laits secs jouent Ă©galement un rĂŽle important en assurant 18 % des volumes exportĂ©s et 21 % de la valeur produite par l’export. Le solde commercial de la France en produits laitiers 3,43 milliards d’euros en 2016 tient donc surtout aux fromages 1,60 milliard d’euros et aux laits secs 1,13 milliard d’euros, ces derniers ayant observĂ© une forte progression au cours de la pĂ©riode Ă©tudiĂ©e sous l’impulsion de la demande asiatique. La France est excĂ©dentaire pour la grande majoritĂ© des produits laitiers Ă  l’exception du beurre. 9Au cours des quinze derniĂšres annĂ©es, la France est donc parvenue Ă  amĂ©liorer sa balance commerciale figure 1 en s’internationalisant davantage Chatellier, 2016 et en s’orientant vers des produits finis dont les fromages et la poudre de lait infantile qui ne sont pas vraiment placĂ©s au cƓur de la stratĂ©gie industrielle de la Nouvelle-ZĂ©lande, premier exportateur mondial, fortement spĂ©cialisĂ©e en poudre de lait entier. NĂ©anmoins, Ă  la baisse de la demande intĂ©rieure en produits laitiers en Ă©quivalent lait s’ajoute, depuis 2010, un effritement de la balance commerciale en valeur de la France avec les autres États membres de l’UE. La capacitĂ© de la France Ă  exporter davantage de produits laitiers vers les pays tiers devient alors une condition sine qua non au dĂ©veloppement de la production laitiĂšre intĂ©rieure. Figure 1. Évolution du solde commercial de la France en produits laitiers de 2000 Ă  2016 milliards d’euros Source INRA, SMART-LERECO, d’aprĂšs Comext-Eurostat. 2. La valorisation du lait produit en France sur son marchĂ© intĂ©rieur 10MĂȘme si les exportations de produits laitiers ont fortement augmentĂ©, tant en tonnage qu’au prorata de la collecte, le marchĂ© intĂ©rieur demeure le premier dĂ©bouchĂ© de la production laitiĂšre française Ă©quivalent Ă  58 % de la collecte. EstimĂ©e Ă  20,7 millions de tonnes Ă©quivalent lait en 2015, la consommation nationale de produits laitiers est assurĂ©e, tous modes de consommation confondus, Ă  71 % par des produits laitiers fabriquĂ©s en France. Les principaux produits commercialisĂ©s en France Ă  partir de la production française sont des fromages 21 % de la MSU collectĂ©e en France, suivis du beurre 14 %, des laits conditionnĂ©s 9 %, des ingrĂ©dients secs 7 %, des yaourts/desserts 5 %, et de la crĂšme 3 %. 11D’aprĂšs nos estimations basĂ©es sur les informations du GIRA cabinet de consultants spĂ©cialisĂ© dans le conseil et les Ă©tudes de marchĂ©s, d’Eurostat et de la sociĂ©tĂ© IRI qui compile l’ensemble des donnĂ©es de ventes des GMS, les produits laitiers français ont quatre grands dĂ©bouchĂ©s figure 2 l’exportation sur les marchĂ©s europĂ©ens et internationaux respectivement 30 % et 12 % de la collecte nationale soit 42 % au total ; les ventes aux mĂ©nages 42 % par les Grandes et Moyennes Surfaces GMS françaises et de façon plus marginale quantitativement 3 % environ d’autres formes de distribution au consommateur telles que les crĂ©miers, les marchĂ©s forains, la vente Ă  la ferme ou les magasins de producteurs Kermadec, 2011 ; la Restauration hors domicile RHD, 5 % ; les Industries agroalimentaires non laitiĂšres IAA, 11 %. Figure 2. Destination de la production française et origine des produits laitiers commercialisĂ©s en France selon les circuits Source estimations GEB – Institut de l’Élevage pour 2015 d’aprĂšs CNIEL, GIRA, IRI, EUROSTAT. Les ventes de produits laitiers aux mĂ©nages reprĂ©sentent 57 % de la consommation nationale de produits laitiers. Les industries laitiĂšres françaises proposent une offre variĂ©e de produits laitiers, unique au monde dans sa diversitĂ©, ce qui leur a permis de dĂ©velopper et de maintenir un marchĂ© intĂ©rieur relativement captif. Les produits importĂ©s sont surtout des produits diffĂ©rents et dĂ©marquĂ©s fromages italiens notamment ainsi que des produits concurrents sur les segments premiers prix laits conditionnĂ©s, rĂąpĂ©s. EstimĂ©es Ă  15,9 milliards d’euros en 2015, ces ventes aux mĂ©nages constituent le premier dĂ©bouchĂ© en valeur des industries françaises qui fournissent 90 % des produits achetĂ©s par les mĂ©nages. Le marchĂ© français est plus important en valeur que celui de l’Allemagne oĂč la population est pourtant supĂ©rieure de 23 %. D’aprĂšs la sociĂ©tĂ© IRI, les ventes relĂšvent pour 45 % de fromages, 28 % de produits laitiers ultra-frais, 14 % de laits conditionnĂ©s, 7 % de beurre et un peu moins de 5 % de crĂšme conditionnĂ©e. La restauration hors-domicile reprĂ©sente un dĂ©bouchĂ© plus secondaire 10 % de la consommation nationale dont l’approvisionnement est assurĂ© Ă  60 % par des produits français et Ă  40 % par des produits importĂ©s. EstimĂ©es Ă  1,9 milliard d’euros par le GIRA, les ventes aux opĂ©rateurs de la RHD tous circuits confondus se composent pour 53 % de fromages, 24 % de beurre et de crĂšme, 17 % d’ultra-frais et 6 % de laits conditionnĂ©s. En 2015 et 2016, les fournisseurs français de ces deux premiers circuits GMS et RHD ont subi la concurrence des produits Ă©trangers allemands, belges, voire nĂ©erlandais devenus plus compĂ©titifs grĂące Ă  un prix du lait Ă  la production qui a davantage baissĂ© qu’en France. Or le prix est un critĂšre dĂ©terminant dans la restauration collective oĂč les gestionnaires retiennent les fournisseurs les moins chers, ou dans la grande distribution pour certaines gammes de produits sous marques de distributeurs. Que ce soit sur les segments premiers prix des GMS laits conditionnĂ©s, rĂąpĂ©s, beurre plaquette ou en RHD, la pression commerciale a Ă©tĂ© trĂšs forte. Les industries agroalimentaires reprĂ©sentent le deuxiĂšme segment de la consommation nationale en produits laitiers 33 % en volume. Il s’agit d’un marchĂ© d’ingrĂ©dients issus du lait crĂšme fraĂźche, beurre, poudre de lait, poudre de lactosĂ©rum, casĂ©ines, protĂ©ines sĂ©riques utilisĂ©s dans la biscuiterie, la chocolaterie, la production de glaces, la pĂątisserie, la viennoiserie, l’alimentation animale, l’alimentation infantile, etc. Les ingrĂ©dients laitiers fabriquĂ©s en France ne couvrent que 40 % des besoins de ce marchĂ©, faute de disponibilitĂ© pour de nombreux produits comme le beurre, mais aussi de compĂ©titivitĂ© pour certains ingrĂ©dients secs casĂ©ines, poudre de lactosĂ©rum pour l’alimentation animale. La plupart des opĂ©rateurs achĂštent des produits dits de commoditĂ©s » pour lesquels le facteur prix est dĂ©terminant et le pays d’origine secondaire et non apparent pour le consommateur. Mais certains fabricants s’approvisionnent en ingrĂ©dients laitiers trĂšs spĂ©cifiques les chocolatiers en poudres de lait Ă  haute valeur technologique ; des pĂątissiers en beurres technologiques ou dĂ©marquĂ©s, etc. Les industriels laitiers français sont plutĂŽt bien positionnĂ©s sur ce marchĂ© Ă  bonne valeur ajoutĂ©e. En revanche, ils sont souvent moins compĂ©titifs sur les ingrĂ©dients basiques beurre cube, poudre de lactosĂ©rum pour l’alimentation animale. Dans une conjoncture dĂ©gradĂ©e comme en 2015 et 2016, les transformateurs nord-europĂ©ens ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un net avantage prix grĂące Ă  un lait cru achetĂ© moins cher Ă  leurs livreurs qu’en France. 3. Une production française en partie diffĂ©renciĂ©e 12La compĂ©titivitĂ© est habituellement dĂ©finie comme la capacitĂ© d’une entreprise ou d’une zone gĂ©ographique Ă  conquĂ©rir ou Ă  conserver des parts de marchĂ© en affrontant la concurrence, aussi bien sur le marchĂ© intĂ©rieur qu’à l’export. Deux options, compĂ©titivitĂ© prix » et hors-prix », sont souvent considĂ©rĂ©es en matiĂšre d’analyse Chevassus-Lozza et Gallezot, 1995 ou de stratĂ©gie de dĂ©veloppement. La compĂ©titivitĂ© prix » consiste Ă  rĂ©duire les coĂ»ts de production, de collecte et de transformation pour vendre au meilleur » prix pour l’acheteur. La compĂ©titivitĂ© hors prix » consiste Ă  augmenter la valeur des produits commercialisĂ©s par le dĂ©veloppement d’innovations, l’incorporation de services, une offre de qualitĂ© diffĂ©rente et passe par la diffĂ©renciation du produit fini. Au niveau de l’acheteur, le critĂšre prix ne disparaĂźt pas mais est remplacĂ© par le rapport qualitĂ© intrinsĂšque ou perçue/prix. 13Par rapport Ă  d’autres États membres de l’UE et Ă  ses principaux compĂ©titeurs internationaux, la France se caractĂ©rise par une offre en produits laitiers d’une extraordinaire diversitĂ©, composĂ©e de produits trĂšs diffĂ©rents, parfois Ă  la typicitĂ© affirmĂ©e, aux qualitĂ©s spĂ©cifiques et reconnues. Cette diversitĂ© est un atout indĂ©niable pour stimuler la demande intĂ©rieure, qui reste, par habitant, parmi les plus Ă©levĂ©es du monde en raison surtout des fromages mais aussi pour s’imposer autrement que par les prix sur le marchĂ© europĂ©en et au-delĂ . 14La diffĂ©renciation des produits permet d’échapper Ă  une forme de concurrence qui ne porte que sur les prix et qui suppose l’homogĂ©nĂ©itĂ© des produits. Deux types de diffĂ©renciation peuvent ĂȘtre distinguĂ©s pour le secteur laitier. La diffĂ©renciation d’origine, liĂ©e Ă  des caractĂ©ristiques propres Ă  l’origine du lait ou Ă  son processus d’élaboration, rassemble 15 % de la production laitiĂšre nationale environ en Teql, d’aprĂšs INAO, Agence Bio, CNIEL dont 9,6 % de la production transformĂ©e en produits bĂ©nĂ©ficiant d’une Appellation d’origine protĂ©gĂ©e AOP ; 2,2 % qui relĂšvent de l’agriculture biologique et enfin d’autres produits qui sont labellisĂ©s lait de montagne », sans OGM » ou affichent une identitĂ© rĂ©gionale, par l’usage de marques collectives ou de noms et pictogrammes explicites, ou une identitĂ© locale forte circuits courts. 1 Par analogie avec les pratiques de l’industrie automobile qui s’est mise Ă  construire ou plutĂŽt Ă  ... 15Une seconde forme de diffĂ©renciation des produits peut avoir lieu uniquement au stade de la transformation. Cette diffĂ©renciation peut ĂȘtre qualifiĂ©e de retardĂ©e » Fenneteau, 1986 dans le sens oĂč elle consiste Ă  repousser la diffĂ©renciation des produits en aval du cycle de production1. Dans le secteur laitier, ces produits issus d’un lait indiffĂ©renciĂ© au moins pour le consommateur sont valorisĂ©s grĂące Ă  des marques Ă  forte notoriĂ©tĂ© soutenues par de puissantes politiques de marketing. 16Pour les producteurs de lait qui s’inscrivent dans une logique de diffĂ©renciation des produits Ă  partir de l’origine du lait, des plus-values sont souvent observĂ©es. Le prix du lait payĂ© au producteur est ainsi plus Ă©levĂ© de plus de 50 % lorsque le prix du lait conventionnel est au plus bas dans certaines filiĂšres fromagĂšres sous AOP ComtĂ©, Beaufort, etc. et en agriculture biologique. Il est aussi beaucoup moins volatil. Et ce prix supĂ©rieur contribue Ă  l’obtention d’un revenu agricole plus Ă©levĂ© et plus stable AgroParisTech, IDELE, RAD, 2016 et Institut de l’Élevage, 2017. 17Si la diffĂ©renciation issue de l’origine du lait est parfois couronnĂ©e de succĂšs, notamment sur le marchĂ© intĂ©rieur, et si l’image de marque des produits français permet souvent un bon positionnement sur le marchĂ© europĂ©en, les jeux concurrentiels sont d’une autre nature sur les marchĂ©s internationaux. En effet, la compĂ©titivitĂ© hors prix » reste peu valorisĂ©e Ă  l’export, notamment vers les pays tiers. La valorisation des marques dĂ©tenues par les leaders internationaux d’origine française est rĂ©alisĂ©e Ă  partir de lait produit localement pour de nombreux pays. Par ailleurs, la demande internationale en produits laitiers français trĂšs diffĂ©renciĂ©s est faible et peine Ă  se dĂ©velopper par exemple, 8 % seulement du ComtĂ© produit est exportĂ© et aux 2/3 chez nos plus proches voisins de l’UE. Quant aux commoditĂ©s laitiĂšres, les poudres de lait françaises ne bĂ©nĂ©ficient pas, aux yeux des acheteurs, d’une image de qualitĂ© supĂ©rieure. Il en rĂ©sulte que l’essentiel du mouvement d’insertion dans les Ă©changes qui vient d’ĂȘtre dĂ©crit repose sur la compĂ©titivitĂ© prix » de la filiĂšre française. La partie qui suit propose donc une analyse de l’évolution des prix du lait Ă  la production en mettant en avant les spĂ©cificitĂ©s françaises. Évolution comparĂ©e des prix du lait Ă  la production Interconnexions et spĂ©cificitĂ©s françaises 1. DĂ©terminants de la convergence ou de la divergence des prix dans les principaux bassins exportateurs 18À partir des annĂ©es 2000, les prix du lait Ă  la production ont convergĂ© dans les principaux bassins exportateurs. Les prix s’érodant progressivement dans l’hĂ©misphĂšre nord, notamment dans l’UE du fait de l’abandon de mesures de marchĂ© destinĂ©es Ă  maintenir des prix de soutien, ils se sont rapprochĂ©s des prix nĂ©o-zĂ©landais. La convergence s’est brutalement accĂ©lĂ©rĂ©e en 2006-2007 avec le premier Ă©pisode de flambĂ©e des prix le prix du lait a davantage grimpĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande, largement connectĂ©e au marchĂ© mondial. La rechute en 2009-2010 a, au contraire, Ă©tĂ© plus accentuĂ©e aux États-Unis et dans l’UE qui ont souffert d’une demande intĂ©rieure particuliĂšrement ralentie. Entre 2011 et 2014, la production mondiale peinant Ă  suivre la demande dynamique, la part des exportations s’est accrue dans chaque zone et la concurrence s’est exprimĂ©e Ă  plein, notamment sur la base du prix du lait. Les prix des grands bassins sont ainsi restĂ©s proches malgrĂ© les Ă©carts de soutien octroyĂ©s aux producteurs qui sont nettement plus Ă©levĂ©s dans l’UE qu’aux États-Unis et inexistants en Nouvelle-ZĂ©lande TrouvĂ© et al., 2016. Entre mi-2014 et mi-2016, la surproduction mondiale ne s’est pas rĂ©percutĂ©e avec la mĂȘme intensitĂ© dans les trois bassins. Les prix ont de nouveau nettement divergĂ© en fonction de la part de la production Ă©changĂ©e sur le marchĂ© mondial qui, bien qu’en croissance, reste Ă©troit et donc volatil, et du dynamisme de la demande intĂ©rieure. Depuis mi-2016, le rééquilibrage de l’offre et de la demande mondiales puis la quasi-pĂ©nurie de matiĂšre grasse se traduisent par un nouveau mouvement de convergence des prix du lait, le rebond Ă©tant d’autant plus net que la part exportĂ©e est Ă©levĂ©e et que la chute avait Ă©tĂ© forte. NĂ©anmoins, le prix Ă©tats-unien demeure encore sensiblement supĂ©rieur en euros, ce qui est une consĂ©quence Ă  la fois du dynamisme de la demande domestique et de la force du dollar. 19Un autre Ă©lĂ©ment influençant l’évolution relative des prix, et donc la compĂ©titivitĂ© des diffĂ©rents bassins, est en effet l’évolution des paritĂ©s monĂ©taires. L’apprĂ©ciation du dollar, de 25 % face Ă  l’euro et de 23 % face au dollar nĂ©o-zĂ©landais, depuis juillet 2014, a par exemple induit une perte sensible de compĂ©titivitĂ© pour la production Ă©tats-unienne. Les paritĂ©s monĂ©taires reflĂštent en partie la santĂ© relative des Ă©conomies nationales ou communautaire, mais dĂ©coulent aussi d’orientations prises par les diffĂ©rentes banques centrales en matiĂšre de politiques monĂ©taires. La place rĂ©servĂ©e Ă  l’analyse du secteur laitier dans les dĂ©cisions de la Reserve Bank of New Zealand RBNZ est d’ailleurs trĂšs importante et en rapport avec son poids relatif premier poste d’exportations de biens et marchandises 29 % du total en 2016, un nombre d’emplois en croissance rapide et 10 % de l’encours des emprunts du pays tous secteurs Ă©conomiques confondus Ballingal et Pambudi, 2017 ; Dunstan et al., 2015. 20Les États-Unis se sont progressivement affirmĂ©s comme exportateur majeur de produits laitiers avec un excĂ©dent portĂ© de 1 Ă  8 millions de tonnes de lait entre 2005 et 2016. À cette progression sur les marchĂ©s extĂ©rieurs notamment dans le cadre de l’ALENA avec les pays voisins, s’ajoute une hausse de la consommation intĂ©rieure pour 60 % du supplĂ©ment de production sur la pĂ©riode, stimulĂ©e par une croissance dĂ©mographique plus vive que dans l’UE et, sur les derniĂšres annĂ©es, par une croissance Ă©conomique plus marquĂ©e et un engouement pour la consommation de matiĂšres grasses laitiĂšres. Le marchĂ© domestique est donc encore largement directeur sur le niveau des prix. 21En Nouvelle-ZĂ©lande, oĂč les exportations couvrent plus de 90 % de la production laitiĂšre, la situation est bien diffĂ©rente de celle des États-Unis. Le prix du lait dĂ©coule ici directement des performances Ă  l’exportation et il y est particuliĂšrement volatil. La hausse de la collecte laitiĂšre de plus de 30 % entre 2007 et 2015 tient surtout au dĂ©veloppement des exportations vers la Chine Bowman et Conway, 2013. La forte dĂ©pendance du pays au marchĂ© chinois 28 % de ses exportations en valeur en 2014 l’a rendu particuliĂšrement vulnĂ©rable au ralentissement des achats intervenu depuis 2014. Faute de marchĂ©s alternatifs suffisants, l’accumulation de stocks de produits laitiers a conduit Ă  une chute drastique du prix du lait -43 % pour le prix payĂ© par Fonterra, dividendes inclus entre les campagnes 2013/2014 et 2015/2016, pour un prix Ă  la production ramenĂ© au standard français n’excĂ©dant pas finalement 180 €/t. Mais le rebond a aussi Ă©tĂ© plus vif qu’ailleurs en 2016/2017 + 54 % Ă  272 €/t face Ă  la pĂ©nurie de matiĂšres grasses. 22Dans l’UE, la situation est intermĂ©diaire entre les États-Unis et la Nouvelle-ZĂ©lande. La part de la production laitiĂšre europĂ©enne exportĂ©e sur le marchĂ© mondial s’est progressivement accrue jusqu’à 12 % en 2015 et 2017. La hausse de la collecte observĂ©e entre 2007 et 2016 a Ă©tĂ© Ă©coulĂ©e pour moitiĂ© Ă  l’export et pour moitiĂ© sur le marchĂ© intĂ©rieur. Au cours de cette pĂ©riode, le taux annuel de croissance de la consommation intĂ©rieure a cependant Ă©tĂ© deux fois infĂ©rieur Ă  celui des États-Unis. 2. La filiĂšre française procure plus de stabilitĂ© que de valeur aux producteurs de lait 23Si l’on compare la France avec ses principaux concurrents europĂ©ens sur les marchĂ©s europĂ©ens et mondiaux, nous constatons des Ă©carts de prix qui peuvent s’expliquer par une organisation diffĂ©rente des filiĂšres mais Ă©galement par la qualitĂ© du lait. D’aprĂšs les donnĂ©es du RICA pour la pĂ©riode 2007-2015, le prix du lait moyen payĂ© au producteur a Ă©tĂ© plus Ă©levĂ© aux Pays-Bas 371 €/t et au Danemark 358 €/t, deux pays dominĂ©s par des coopĂ©ratives Friesland Campina et Arla foods en situation de monopole, au savoir-faire commercial reconnu de longue date pour l’exportation, prĂ©sentant une densitĂ© laitiĂšre assurant des coĂ»ts de collecte bien infĂ©rieurs aux coĂ»ts français, et bĂ©nĂ©ficiant de la proximitĂ© des infrastructures portuaires de Rotterdam pour les exportations. Ces prix Ă©levĂ©s traduisent Ă©galement des taux sensiblement supĂ©rieurs de matiĂšre grasse et de matiĂšre protĂ©ique respectivement +6,6 et +5,0 g/l de MSU ainsi qu’une part plus importante de lait issu de l’agriculture biologique au Danemark 10 %. En revanche, en Irlande le prix moyen du lait a Ă©tĂ© plus faible 312 €/t entre 2007 et 2015 d’aprĂšs le RICA et plus volatil de 449 € en novembre 2013, valeur la plus Ă©levĂ©e de tous les pays Ă©tudiĂ©s ici, Ă  moins de 230 € en mars 2016 car il est davantage influencĂ© par les cours mondiaux des poudres et ingrĂ©dients laitiers puisque le pays exporte plus de 85 % de sa production. 2 24Toujours d’aprĂšs les donnĂ©es du RICA, tous types d’exploitations laitiĂšres confondus, le prix du lait payĂ© au producteur complĂ©ment de fin de campagne compris, calculĂ© en moyenne annuelle pour la pĂ©riode 2007 Ă  2015, a Ă©tĂ© trĂšs proche entre la France 336 €/t et l’Allemagne 334 €/t. Ce faible diffĂ©rentiel tient pour partie Ă  une volontĂ© de l’aval de la filiĂšre française qui voulait Ă©viter tout handicap de compĂ©titivitĂ© Ă  l’export et s’assurer d’un frein aux importations le prix du lait de base calculĂ© en France s’ajustait Ă  la hausse et Ă  la baisse en fonction du prix en Allemagne notion de tunnel de prix ». Au-delĂ  des moyennes interannuelles, la volatilitĂ© des prix est cependant plus forte en Allemagne. Ainsi, au cours de la pĂ©riode 2007 Ă  2016, l’écart entre les prix moyens annuels minimum et maximum a Ă©tĂ© de 119 €/t en Allemagne contre 85 €/t en France. Les points hauts sont plus hauts comme en 2014 et les points bas plus bas comme en 2016 en Allemagne. Dans une situation de marchĂ© durablement dĂ©primĂ©, comme en 2015 et une bonne partie de 2016, le prix moyen français a toutefois Ă©tĂ© sensiblement supĂ©rieur +28 €/t en moyenne sur les deux annĂ©es d’aprĂšs l’Observatoire europĂ©en des marchĂ©s du lait2. 3 ESANE 2014, INSEE, entreprises dont la transformation laitiĂšre est la principale activitĂ© en te ... 4 Destatis, Statistisches bundesamt, annual report on local units in manufacturing, transformation l ... 25Compte tenu de la plus grande variĂ©tĂ© et de la qualitĂ© de la gamme des produits laitiers français, comment expliquer que le prix du lait payĂ© au producteur français soit comparable Ă  celui versĂ© au producteur allemand ? Le chiffre d’affaires des industries de transformation laitiĂšre est supĂ©rieur en France 31,87 milliards d’euros en 20143 contre 27,57 en Allemagne4, malgrĂ© les moindres volumes traitĂ©s. L’écart de valeur sortie usine est donc encore plus marquĂ© si on le rapporte au volume de lait collectĂ© 1263 €/t en France contre 878 €/t en Allemagne en 2014 annĂ©e trĂšs favorable aux commoditĂ©s laitiĂšres, poudres et fromages, produites massivement par ce pays. Ces diffĂ©rents calculs suggĂšrent que la valeur ajoutĂ©e associĂ©e aux produits est rĂ©partie diffĂ©remment dans les deux pays. 26En France, la valeur ajoutĂ©e produite au sein des entreprises est consacrĂ©e Ă  la rĂ©munĂ©ration d’un nombre d’actifs beaucoup plus important 56 000 emplois3 dans la transformation contre 40 000 en Allemagne4 pour un volume de lait traitĂ© pourtant infĂ©rieur de 19 % en France. Par ailleurs, le coĂ»t de collecte du lait est supĂ©rieur en France du fait d’un territoire concernĂ© par la production laitiĂšre plus vaste et plus hĂ©tĂ©rogĂšne en matiĂšre de densitĂ© laitiĂšre et d’accessibilitĂ© montagnes. En outre, bien qu’on ne dispose pas de donnĂ©es sur les coĂ»ts de transformation, l’analyse de la structure de l’industrie laitiĂšre permet de faire l’hypothĂšse qu’il en est de mĂȘme pour les coĂ»ts de transformation. En effet, une grande partie du lait allemand est transformĂ©e en produits peu diffĂ©renciĂ©s avec des mĂ©thodes de production de masse pour les fromages notamment dans des entreprises de grande taille qui bĂ©nĂ©ficient d’économies d’échelle. La France compte, elle, un plus grand nombre de petites structures Dumont et al., 2016, notamment des beurreries et des fromageries, dont les coĂ»ts de transformation sont plus Ă©levĂ©s sans que le produit final puisse ĂȘtre fortement valorisĂ© grĂące Ă  une diffĂ©renciation par l’origine par exemple. Enfin, le partage de la valeur ajoutĂ©e entre transformateurs et producteurs diffĂšre aussi en raison du statut des acteurs en Allemagne 70 % de la collecte est transformĂ©e par des coopĂ©ratives pour le compte des producteurs, alors que 55 % l’est, en France, par des groupes privĂ©s, dont des leaders internationaux, qui crĂ©ent de la valeur ajoutĂ©e grĂące Ă  une diffĂ©renciation retardĂ©e au stade de la transformation Ă  l’aide de marques souvent mondialement connues. 27Ainsi, si le marchĂ© intĂ©rieur de la consommation semble, en France, particuliĂšrement solide et rĂ©munĂ©rateur, il procure plus de stabilitĂ© que de valeur pour les producteurs laitiers français. Évolution des coĂ»ts de production Des niveaux convergents entre bassins exportateurs 1. Une forte hausse des prix de revient largement imputable aux coĂ»ts d’alimentation 28Au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, la convergence des coĂ»ts de production du lait a suivi celle des prix du lait, au moins entre les zones exportatrices Ă©tudiĂ©es ici UE, États-Unis, Nouvelle-ZĂ©lande. À l’échelle mondiale, entre pays, la corrĂ©lation entre le coĂ»t de production et le prix du lait est considĂ©rĂ©e comme forte depuis de nombreuses annĂ©es par le rĂ©seau International Farm Comparison Network Hemme et al., 2014. Cela n’est guĂšre Ă©tonnant dans la mesure oĂč les exploitations ne peuvent rĂ©sister Ă  une situation oĂč les coĂ»ts de production sont durablement supĂ©rieurs aux prix elles disparaissent ou de nouveaux systĂšmes deviennent dominants. Inversement, les coĂ»ts ne restent pas durablement infĂ©rieurs aux prix sans encadrement de la production. L’incitation Ă  produire exercĂ©e par les prix conduit Ă  une augmentation des coĂ»ts marginaux puis des coĂ»ts moyens, avec l’évolution des fonctions de production notamment avec une augmentation des aliments achetĂ©s, voire l’apparition de nouveaux systĂšmes quand cette Ă©volution devient structurelle. C’est typiquement ce qui s’est passĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande cf. infra. 29Partant de plusieurs sources statistiques construites en Nouvelle-ZĂ©lande DairyNZ Economic Survey, aux États-Unis Dairy farm management business pour l’État de New York ; Dairy marketing cost of production pour la Californie et dans l’UE RICA, une analyse des caractĂ©ristiques des exploitations laitiĂšres spĂ©cialisĂ©es et de leurs coĂ»ts de production est proposĂ©e pour l’annĂ©e 2012, une annĂ©e marquĂ©e par un prix Ă©levĂ© des intrants, notamment des aliments, qui rĂ©vĂšle les diffĂ©rences entre pays tableaux 2 et 3. Tableau 2. CaractĂ©ristiques des exploitations laitiĂšres spĂ©cialisĂ©es en Nouvelle-ZĂ©lande, dans les États de Californie et de New York et dans quelques pays de l’UE 2012 - Californie État de New York Nouvelle-ZĂ©lande Bretagne+ Pays de Loire Allemagne du Nord Irlande Pays-Bas Danemark Nombre d’exploitations Ă©chantillon 126 169 217 110 404 158 305 337 Nombre d’exploitations extrapolĂ© - - - 8 388 9 113 7 809 15 520 3 283 SAU par exploitation ha ns 562 141 63 73 52 50 140 Main-d’Ɠuvre salariĂ©e en % du total 95 % 81 % > 62 % 5 % 25 % 15 % 9 % 52 % Nombre de vaches par exploitation 1 355 609 397 50 85 66 84 152 Lait produit par vache litres 9 900 11 200 4 100 7 100 8 000 5 300 7 700 8 400 Lait produit par exploitation litres 13 412 000 6 812 000 1 613000 351 000 680 000 350 000 649 000 1 268 000 Lait produit par travailleur UTA litres 1 227 000 503 000 577 000 206 000 356 000 226 000 386 000 513 000 Tableau 3. Les coĂ»ts de production et prix de revient du lait en 2012, en €/ 1000 litres - Californie État de New York Nouvelle-ZĂ©lande Bretagne+ Pays de Loire Allemagne du Nord Irlande Pays-Bas Danemark Consommations intermĂ©diaires dĂ©ductions faites des ventes de produits vĂ©gĂ©taux 1 239 239 169 239 258 238 263 272 dont CoĂ»ts d’alimentation 203 129 69 67 108 87 108 117 dont Intrants liĂ©s aux surfaces dĂ©duction faite des productions vĂ©gĂ©tales vendues - 22 39 8 10 37 13 6 dont Autres consommations intermĂ©diaires y. c. services 37 88 61 164 140 114 142 149 Charges fixes 2 38 90 139 119 107 84 142 191 dont Amortissements 5 25 22 76 55 45 65 55 dont IntĂ©rĂȘts 1 8 68 15 14 10 49 76 dont Salaires 27 48 35 6 15 17 7 41 dont Fermage 5 9 14 22 23 12 21 19 Taxes et assurances 3 2 7 11 15 15 14 16 10 Mise en marchĂ© du lait 4 9 15 Animaux remplacement et autres produits animaux, divers en dĂ©duction des coĂ»ts 5 22 -39 -17 -58 -56 -78 -61 -57 Point mort avant aides = 1+2+3+4+5 310 312 301 315 324 258 360 416 Aides directes pour 1000 litres 6 67 47 58 44 54 Point mort avec aides = 1+2+3+4+5-6 310 312 301 248 277 200 316 362 RĂ©munĂ©ration du travail de l’exploitant UE SMIC français 7 8 22 117 54 100 61 24 Prix de revient du lait =1+2+3+4+5-6+7 310 321 323 365 331 300 377 386 Prix du lait euros par 1000 litres 299 349 350 339 347 317 385 369 Source DairyNZ Economic Survey 2012-13 ; Dairy Farm management – Business Summary New York State 2012 ; Dairy Marketing California Cost of Production 2012 Annual Summary, DG AGRI RICA UE 2012 – traitement des auteurs ; exploitations laitiĂšres spĂ©cialisĂ©es pour l’UE lait/produit hors aides > = 70 % et moins de 5 vaches allaitantes, et moins de gros bovins mĂąles engraissĂ©s par vache et < 25 veaux de boucherie. 30La figure 3 prĂ©sente l’évolution entre 2004 et 2016 d’un indicateur proche du prix de revient du lait, intitulĂ© le point mort ». Cet indicateur comptabilise le coĂ»t de production du lait, hors rĂ©munĂ©ration du travail familial non salariĂ© et du capital familial, aprĂšs dĂ©duction des produits joints et des aides Perrot et al., 2011. Cet indicateur peut s’interprĂ©ter comme le prix du lait Ă  partir duquel l’exploitation commence Ă  rĂ©munĂ©rer la main-d’Ɠuvre non salariĂ©e celle des chefs d’exploitation notamment. Cet indicateur n’est calculable que pour les exploitations spĂ©cialisĂ©es. Pour une exploitation laitiĂšre totalement spĂ©cialisĂ©e, il se confond avec le prix de revient hors charges supplĂ©tives Institut de l’Élevage, 2012. Figure 3. Évolution du point mort » pour les exploitations laitiĂšres spĂ©cialisĂ©es de diffĂ©rents pays euros courants/1000 l Source DairyNZ Economic Survey 2000-2015 ; Dairy Farm management – Business Summary New York State Knoblauch et al., 2000-2015 ; Dairy Marketing California, Cost of Production Annual Summary CFDA ; DG AGRI RICA UE – traitement des auteurs avec estimation Ă  partir de 2013 ; exploitations laitiĂšres spĂ©cialisĂ©es pour l’UE, dĂ©finition Institut de l’Élevage. 31Avant d’analyser les raisons de l’évolution des coĂ»ts de chaque zone, il est intĂ©ressant de constater que la convergence observĂ©e sur les prix de revient point mort entre bassins laitiers exportateurs s’est opĂ©rĂ©e Ă  la suite de fortes croissances dans les diffĂ©rentes zones et a conduit, en 2013 ou 2014, Ă  une Ă©tonnante proximitĂ© des niveaux entre des bassins que tout oppose ou presque en matiĂšre de systĂšmes de production laitiers la Nouvelle-ZĂ©lande, la Californie, la France et l’Allemagne. En Europe, la plupart des pays ont connu une hausse du point mort dans la pĂ©riode de sortie progressive des quotas jusqu’en 2014, notamment sous l’effet d’investissements stimulĂ©s par des prix assez favorables cf. Pays-Bas. Les baisses sur 2015 et 2016 sont dues Ă  des effets de dilution, d’adaptation des charges Ă  des prix du lait en forte baisse, et Ă  des aides exceptionnelles du plan de soutien europĂ©en. Le point mort irlandais est par ailleurs sensible aux conditions climatiques plus ou moins favorables au pĂąturage. 32La Nouvelle-ZĂ©lande qui faisait jeu Ă©gal avec l’Irlande en dĂ©but de pĂ©riode d’analyse 2004 en matiĂšre de production laitiĂšre low cost a enregistrĂ© une augmentation trĂšs importante +50 % pour le prix de revient en monnaie locale, et +80 % en euros compte tenu de l’apprĂ©ciation du dollar NZ depuis 2010. L’évolution des taux de change modifie sensiblement les positions relatives en matiĂšre de prix de revient du lait, mais la compĂ©tition sur les marchĂ©s internationaux se fait bien sur la base du taux de change courant de chacune des monnaies. 33La hausse spectaculaire des coĂ»ts de production en Nouvelle-ZĂ©lande a Ă©tĂ© trĂšs soudaine en monnaie nationale. Elle a vraiment dĂ©butĂ© entre 2006 et 2007 +36 %, et a coĂŻncidĂ© avec une augmentation du prix du lait Ă  la production encore plus importante 78 %. De 2004 Ă  2014, deux postes de charges sont principalement responsables de cette hausse les coĂ»ts d’alimentation auxquels sont imputables 38 % de la hausse et les intĂ©rĂȘts avec 22 % de la hausse. Les achats d’aliments rapportĂ©s au litre de lait ont plus que doublĂ© mais ont contribuĂ© Ă  une hausse de la production par hectare de 41 %, principal moteur de la hausse de la production nationale +56 %. Le systĂšme de production basĂ© strictement sur le pĂąturage ne concerne aujourd’hui que 5 Ă  10 % des exploitations, auxquelles peuvent s’ajouter 20 Ă  30 % des exploitations qui ont recours Ă  des aliments externes pour moins de 15 % de leurs besoins DairyNZ, 2015 ; Foote et al., 2015. 34En moyenne dans les fermes nĂ©o-zĂ©landaises tableau 3, au coĂ»t en engrais significatif sur les prairies s’ajoutent des achats d’aliments tourteaux de palme ; les 69 € d’alimentation comprennent aussi 20 € d’entretien et de location de pĂąturage et des frais financiers importants liĂ©s Ă  une forte augmentation de l’endettement pour acheter du foncier de plus en plus cher. Son prix moyen est passĂ© de 10 000 $NZ/ha en 2000 Ă  30-35 000 $ depuis 2008, soit un peu plus de 20 000 €/ha. Outre un accĂšs facile au crĂ©dit la dette des exploitations laitiĂšres a triplĂ© depuis 2003, cette inflation correspond Ă  une bulle fonciĂšre et financiĂšre qui n’est pas sans rappeler la situation danoise. Elle a Ă©tĂ© alimentĂ©e par une indexation couramment admise du prix du foncier sur la rentabilitĂ© par hectare qui a beaucoup augmentĂ©. En 2015, la moyenne nĂ©o-zĂ©landaise cache dĂ©sormais une diversitĂ© de systĂšmes d’alimentation et de risques financiers 10 % des fermes accumulent prĂšs du tiers des dettes. 35La Californie se dĂ©marque par des coĂ»ts de structure faibles intĂ©rĂȘts et amortissement et Ă  l’inverse des coĂ»ts d’alimentation Ă©levĂ©s, caractĂ©risĂ©s par une grande dĂ©pendance aux aliments achetĂ©s 2012 Ă©tant la pire annĂ©e pour le ratio coĂ»t aliment/prix du lait. L’avantage souvent attribuĂ© Ă  la production laitiĂšre californienne quant au coĂ»t du travail se vĂ©rifie, mais davantage sur la productivitĂ© du travail en volume que sur les conditions de rĂ©munĂ©ration. En effet, l’enquĂȘte Ă©value que les coĂ»ts horaires de la main-d’Ɠuvre, incluant les avantages en nature maison, nourriture, Ă©taient en moyenne de 15 $US/heure. 36Les coĂ»ts d’alimentation sont moindres dans l’État de New York et s’appuient sur une certaine autonomie alimentaire cultures fourragĂšres de maĂŻs et de prairies cultivĂ©es. Les prix Ă©levĂ©s des cĂ©rĂ©ales et des olĂ©agineux en 2012 ont favorisĂ© cette rĂ©gion par rapport Ă  la Californie, car les excĂ©dents vendus sur le marchĂ© viennent en dĂ©duction des coĂ»ts dans le calcul du point mort. La productivitĂ© par vache y est par ailleurs la plus Ă©levĂ©e. 37Sur l’ensemble de la pĂ©riode 2004-2014, les coĂ»ts d’alimentation sont aussi ceux qui ont le plus contribuĂ© Ă  la hausse du coĂ»t total aux États-Unis, avec une augmentation de 66 % en Californie, responsable de 87 % de la hausse du coĂ»t total et de 62 % dans l’État de New York pour 49 % de la hausse du coĂ»t. 2. En France, une autonomie alimentaire qui coĂ»te cher ou qui n’est pas suffisamment valorisĂ©e par le marchĂ© 38L’existence de quotas contraignants, non marchands et liĂ©s au foncier a conduit les exploitations laitiĂšres de l’Ouest de la France Ă  se diversifier davantage viandes et cultures que celles des autres bassins laitiers europĂ©ens Chatellier et al., 2013, et Ă  tirer au mieux parti de ce quota limitant en dĂ©veloppant des systĂšmes de production plus autonomes pour leur alimentation Pflimlin, 2010. C’est encore ce qui ressort de la comparaison rĂ©alisĂ©e avec quelques pays du monde tableau 3. L’alimentation achetĂ©e ramenĂ©e aux 1 000 litres de lait semble du mĂȘme ordre de grandeur dans l’Ouest de la France qu’en Nouvelle-ZĂ©lande, voire mĂȘme infĂ©rieure au niveau irlandais en raison des diffĂ©rences de productivitĂ© 7 100 litres par vache dans l’Ouest français, contre 4 100 litres en Nouvelle-ZĂ©lande, 5 300 litres en Irlande. Par kg de matiĂšre sĂšche utile du lait, l’avantage revient toutefois Ă  la Nouvelle-ZĂ©lande en raison d’un lait plus riche. 39Si les exploitations laitiĂšres de ces trois bassins paraissent les plus autonomes, le coĂ»t » de cette autonomie la production d’une large fraction de l’alimentation des vaches n’y est pas le mĂȘme. En Irlande et en France, elle se traduit par une productivitĂ© du travail apparente en litres par UTA infĂ©rieure puisqu’elle intĂšgre de fait davantage de tĂąches de production fourragĂšre. La nature de cette production fourragĂšre, herbe pĂąturĂ©e en Irlande, versus fourrages trĂšs majoritairement cultivĂ©s, rĂ©coltĂ©s, distribuĂ©s mĂ©caniquement en France maĂŻs et herbe se traduit par des charges diffĂ©rentes les charges en engrais pour 1000 litres sont plus Ă©levĂ©es en Irlande, mais les frais de mĂ©canisation sont bien plus forts en France. Finalement, les exploitations françaises de l’Ouest dĂ©pensent moins en achats d’aliments que celles de l’Allemagne du Nord mais le coĂ»t d’équipement consacrĂ© Ă  cette production fourragĂšre cultivĂ©e renverse cet avantage Institut de l’Élevage, 2015. Le retour Ă  la croissance durant la phase de sortie progressive des quotas a Ă©tĂ© coĂ»teux et le reste dans la pĂ©riode actuelle, notamment en matĂ©riel. Plusieurs raisons peuvent ĂȘtre avancĂ©es pour expliquer ce surĂ©quipement » un contexte post-quotas peu lisible en France avec maintien de fait du contingentement de la production dans le cadre de contrats passĂ©s avec des collecteurs de lait trĂšs rarement disposĂ©s Ă  transformer du lait sans limitation de l’offre Institut de l’Élevage, 2016. Ce contexte a pu induire des erreurs d’anticipation sur les volumes Ă  produire ; une main-d’Ɠuvre essentiellement familiale avec peu de salariĂ©s, qui incite Ă  un Ă©quipement consĂ©quent pour limiter l’astreinte et la pĂ©nibilitĂ© du travail ; une adaptation trĂšs ou trop lente de la fiscalitĂ© Ă  la volatilitĂ© des prix et des revenus, ce qui incite toujours les Ă©leveurs Ă  s’adapter Ă  court terme en jouant sur les charges de mĂ©canisation malgrĂ© une faible rĂ©versibilitĂ© plutĂŽt qu’à constituer et Ă  gĂ©rer une Ă©pargne de prĂ©caution sur le moyen terme. 40Ainsi, malgrĂ© une meilleure capacitĂ© de rĂ©sistance deuxiĂšme point mort le plus bas aprĂšs l’Irlande en 2012 pour les exploitations de l’Ouest, leur pratique actuelle de l’autonomie coĂ»te cher en compĂ©titivitĂ© aux exploitations françaises. Pourtant, les comparaisons rĂ©alisĂ©es ici sur l’annĂ©e 2012, maximum historique pour le prix de l’alimentation animale, favorisaient ces stratĂ©gies autonomes. Il est donc possible de conclure que soit cette autonomie coĂ»te trop cher, soit qu’elle n’est pas assez valorisĂ©e par le marchĂ©. MalgrĂ© des attentes des consommateurs français de plus en plus portĂ©es sur l’origine et les processus d’élaboration des produits alimentaires, leurs propensions Ă  payer un prix plus Ă©levĂ© pour des produits issus de ces pratiques d’alimentation animale lĂ  sont insuffisantes. En l’absence d’une diffĂ©renciation du lait plus prononcĂ©e et plus profitable pour le producteur français, le maintien de la compĂ©titivitĂ© prix » des exploitations laitiĂšres françaises semble donc passer par la poursuite de gains de productivitĂ© du travail qui se sont accĂ©lĂ©rĂ©s avec la sortie progressive des quotas. NĂ©anmoins, comme le contrĂŽle de l’offre qui pĂšse sur les exploitations françaises est beaucoup plus fort il n’existe souvent pas ailleurs, ces gains de productivitĂ© devraient toujours y ĂȘtre plus faibles qu’ailleurs en UE et ĂȘtre combinĂ©s avec une vigilante maĂźtrise des charges et des investissements. Par ailleurs, c’est dans la compĂ©titivitĂ© hors prix » dĂ©marcation et signes officiels de qualitĂ©, en particulier l’agriculture biologique pour les exploitations de plaine que se valoriseront le mieux les productions des exploitations les plus autonomes. Conclusion 41Second pays europĂ©en pour la production laitiĂšre et pour les exportations vers les pays tiers, la France possĂšde probablement un des plus forts potentiels laitiers avec l’Allemagne et la Pologne. Elle dispose d’atouts indĂ©niables pour affronter l’avenir, dont une combinaison de potentiels fourragers Ă©levĂ©s, en herbe et en maĂŻs ensilage Peyraud, 2013 ; une surface agricole abondante, avec un niveau d’intensification des surfaces fourragĂšres infĂ©rieur aux concurrents du Nord de l’UE qui devraient ĂȘtre limitĂ©s par des contraintes environnementales Perrot et al., 2017 ; un coĂ»t modĂ©rĂ© du foncier ; des savoir-faire reconnus dans la production et la transformation laitiĂšre, avec une industrie puissante et innovante, etc. 42Elle affiche cependant d’autres spĂ©cificitĂ©s qui pourraient se transformer en facteurs limitants. Le rythme de diminution du nombre d’exploitations est dĂ©sormais plus rapide que dans bien des pays d’Europe du Nord. Le faible poids de la main-d’Ɠuvre salariĂ©e, notamment dans les grandes exploitations, pourrait se transformer en handicap ou en rigiditĂ© dans la poursuite des gains de productivitĂ© du travail sachant que son niveau actuel, plus faible qu’en Europe du Nord, se traduit aujourd’hui par un niveau de rĂ©munĂ©ration du travail Ă©galement nettement plus faible Institut de l’Élevage, 2015. Les aides publiques Ă  la modernisation et la lisibilitĂ© du contexte post-quotas libertĂ© de l’offre versus contractualisation et encadrement ont parfois Ă©tĂ© beaucoup plus favorables aux investissements Ă  l’étranger, notamment en bĂątiments Pays-Bas et Allemagne du Nord. Enfin, le faible degrĂ© de spĂ©cialisation des exploitations, l’augmentation des surfaces en terres labourables par actif, la concurrence entre productions agricoles au sein des exploitations sont autant de facteurs qui renforcent l’exigence d’une gestion de la forte volatilitĂ© de la rentabilitĂ© de la production laitiĂšre. Pour permettre des investissements de plus en plus lourds, des rĂ©ponses contractualisation, mĂ©canismes assurantiels ou de stabilisation du revenu, fiscalitĂ© devront ĂȘtre apportĂ©es sous peine de voir se multiplier les arbitrages dĂ©favorables Ă  la production laitiĂšre, et la place de la France laitiĂšre rĂ©gresser sur la scĂšne europĂ©enne.
Lesgrilles conditionnalité de ce domaine ont été spécifiquement élaborées pour privilégier une approche d'ensemble permettant d'appréhender globalement les pratiques d'élevage. 1 Directive 2008/119/CE du Conseil du 18 décembre 2008 établissant les normes minimales relatives à la protection des veaux - articles 3 et 4 2 Directive 2008/120/CE du Conseil du 18 décembre 2008
ï»żCode rural et de la pĂȘche maritimeChronoLĂ©gi Paragraphe 2 Dispositions communes au paiement du lait de vache, de brebis et de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© Articles D654-32 Ă  D654-36 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duCode rural et de la pĂȘche maritimeVersion en vigueur au 22 octobre 2021Masquer les articles et les sections abrogĂ©sI. - Pour bĂ©nĂ©ficier du paiement du lait Ă  la qualitĂ©, le lait ne doit pas avoir Ă©tĂ© centrifugĂ©, microfiltrĂ©, Ă©crĂ©mĂ© ni soumis Ă  tout autre traitement de nature Ă  modifier sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. de filtres influençant le nombre de cellules somatiques est interdite. Un arrĂȘtĂ© conjoint des ministres chargĂ©s de l'agriculture, de l'Ă©conomie et de la consommation prĂ©cise les types de filtration autorisĂ©s. Les modalitĂ©s de paiement du lait fixĂ©es aux articles D. 654-29 Ă  D. 654-32 ne concernent pas la vente directe par le producteur de lait cru destinĂ© Ă  la consommation humaine, au sens du point de l'annexe I du rĂšglement CE n° 853/2004 du 29 avril 2004 accords conclus dans le cadre de l'organisation interprofessionnelle constituĂ©e entre les producteurs de lait, les groupements coopĂ©ratifs agricoles laitiers et les industries de transformation du lait, conformĂ©ment Ă  l'article L. 632-12 ou dans le cadre d'organisations interprofessionnelles mentionnĂ©es Ă  l'article L. 632-1 ou Ă  l'article L. 632-9, peuvent, dans le respect des rĂšgles de la politique agricole commune, Ă©tablir des grilles de classement des laits livrĂ©s par les producteurs en fonction des critĂšres et rĂšgles prĂ©vus aux articles D. 654-29 Ă  D. 654-31. Ces grilles peuvent prĂ©voir un classement spĂ©cifique pour les laits d'une rĂ©gion donnĂ©e, pour les laits destinĂ©s Ă  la fabrication de produits au lait cru et pour les laits destinĂ©s Ă  la fabrication d'un produit laitier bĂ©nĂ©ficiant d'une appellation d'origine ou d'une indication gĂ©ographique en application du rĂšglement CE n° 510/2006 du Conseil du 20 mars 2006 relatif Ă  la protection des indications gĂ©ographiques et des appellations d'origine des produits agricoles et des denrĂ©es alimentaires. Dans ce cas, la grille de classement est prĂ©alablement soumise Ă  l'avis de l'organisme chargĂ© de la dĂ©fense de cette appellation ou de cette grille de classement des laits applicable Ă  la rĂ©gion considĂ©rĂ©e a fait l'objet d'un accord interprofessionnel homologuĂ© en application de l'article L. 632-12 ou Ă©tendu en application de l'article L. 632-3, les modalitĂ©s de calcul du prix du lait doivent ĂȘtre conformes au classement ainsi engagements liant les producteurs et les acheteurs de lait de chĂšvre font l'objet de conventions Ă©crites conclues pour la durĂ©e minimale d'un an. Sauf stipulations contraires, ces conventions sont renouvelables par tacite reconduction par pĂ©riode d'une annĂ©e. Ces conventions prĂ©cisent, dans le respect du droit de la concurrence, les modalitĂ©s de calcul du prix du lait en fonction des critĂšres et des rĂšgles fixĂ©s Ă  l'article D. en haut de la page

relatifau paiement du lait de vache en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© Etant rappelĂ© : La qualitĂ© du lait rĂ©pond Ă  des exigences en matiĂšre d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© alimentaire dĂ©finies dans une rĂ©glementation europĂ©enne spĂ©cifique, appelĂ©e « Paquet HygiĂšne». Au plan national, l'article L.654-30 du code rural et de la pĂȘche maritime pose le principe d'un paiement

Alsace Lait lait non OGM - 369,1 - 374,1 444,1 374,1 444,1 369,1 424,1 359,1 414,1 354,1 404,1 354,1 374,1 349,1 359,1 344,1 354,1 344,1 364,1 354,1 364,1 359,1 Fromagerie Ermitage UAC lait non OGM - 402,1 - 401,1 444,1 394,1 424,1 374,1 389,1 364,1 389,1 364,1 409,1 364,1 405,57 364,1 404,1 364,1 412,1 387,1 412,1 387,1 402,1 387,1 Fromagerie Ermitage ULV lait non OGM - 387,57 - 387,57 432,57 382,57 422,57 372,57 387,57 362,57 387,57 362,57 407,57 362,57 405,57 362,57 402,57 362,57 397,57 372,57 397,57 372,57 387,57 372,57 Savencia APLBG-Haute-Marne - 388,37 489,37 389,37 474,13 374,13 439,13 369,13 439,13 359,13 439,13 349,13 404,13 356,13 404,13 356,13 404,13 356,13 378,34 349,63 393,58 364,87 388,37 364,87 Eurial Ultra Frais Coopérative laitiÚre de CÎte d Or - 377,32 461,32 377,32 461,32 377,32 451,32 361,32 439,05 346,32 439,05 346,32 425,05 346,32 411,05 346,32 401,05 346,32 374,32 346,32 368,32 346,32 371,32 346,32 Ucafco Monts et Terroir-Sodiaal - 374,05 436,05 376,05 432,63 364,95 433,49 348,17 439,59 343,02 421,04 340,34 427,41 344,21 405,33 85,"prix2" />
Depuis1969, les modalitĂ©s de paiement du lait sont rĂ©gies par une loi (la loi Godefroy) Elle stipule que le lait doit ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ© selon sa composition (matiĂšre grasse, matiĂšre protĂ©ique) et sa qualitĂ© bactĂ©riologique et sanitaire. Le laboratoire interprofessionnel se charge d’analyser les Ă©chantillons de lait de maniĂšre Home > ActualitĂ©s > Etat GĂ©nĂ©raux de l’Alimentation FiliĂšre lait de vache pour un ... LAIT Au-delĂ  d'obtenir la rĂ©gulation des marchĂ©s au niveau europĂ©en, la ConfĂ©dĂ©ration paysanne appelle Ă  la construction d'une filiĂšre laitiĂšre française transparente et Ă©quitable, sur le plan Ă©conomique, social et environnemental. Le prix payĂ© au producteur est aujourd'hui Ă©tabli suivant des indicateurs prenant principalement en considĂ©ration les valorisations beurre/poudre et des diffĂ©rentiels de prix avec l'Allemagne. C'est largement insatisfaisant. Toutes les valorisations doivent ĂȘtre prises en compte pour la dĂ©termination du prix payĂ© au producteur et ainsi s'affranchir de cette situation absurde de non-valorisation du marchĂ© intĂ©rieur pour les producteurs. Il faut cesser ces batailles intestines entre industrie et grande distribution sur le dos des D'un cĂŽtĂ©, nous avons des industriels qui bloquent toute contractualisation sur la base d'un prix rĂ©munĂ©rateur au producteur. De l'autre cĂŽtĂ©, nous avons une grande distribution qui se prĂ©sente comme prĂȘte Ă  revaloriser le marchĂ© intĂ©rieur Ă  condition d'avoir une garantie de retour de marge aux avec des marques comme "C'est qui le patron" qui garantit un prix de base Ă  39 centimes le litre. Nous proposons qu'elle traduise en actes son discours volontariste en contribuant Ă  un retour gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  l'ensemble des producteurs des valorisations rĂ©alisĂ©es sur le marchĂ© intĂ©rieur. Cette approche de filiĂšre Ă©quitable peut ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©e par les contrats en cascade afin de garantir un prix rĂ©munĂ©rateur au producteur, et en mĂȘme temps une montĂ©e en gamme qualitative pour l'ensemble des consommateurs. Notre proposition est une base de discussions pour construire un marchĂ© intĂ©rieur 100% Ă©quitable et un juste retour des valorisations rĂ©alisĂ©es sur les marchĂ©s export » Dans le mĂȘme esprit que les discussions des Etats gĂ©nĂ©raux de l'alimentation, nous revendiquons ainsi que la filiĂšre mette en place des contrats tripartites ou en chaĂźne » entre producteurs-transformateurs-distributeurs-restauration hors domicile. Le retour de cette valorisation du marchĂ© intĂ©rieur vers le producteur devra ĂȘtre forfaitaire afin de maintenir un tissu de fermes dense sur le territoire. Cette plus-value gĂ©nĂ©rĂ©e par l'engagement sur les dynamiques territoriales permettra un prix payĂ© au producteur bien plus Ă©levĂ©. Le prix rĂ©munĂ©rateur de base serait revalorisĂ© pour un lait français sans OGM 100% horizon 2021, garant d'une montĂ©e en gamme pour le consommateur français. Les autres valeurs rĂ©alisĂ©es par les producteurs devront ĂȘtre dĂ©finies plus-value dans la grille de paiement Ă  la qualitĂ© du lait pĂąturage... et viendront s'ajouter Ă  ce socle de base. L'intĂ©gration de ces propositions dans le plan de filiĂšre doit permettre une relation gagnant-gagnant de tous les maillons, sans que l'un ait l'impression d'ĂȘtre la variable d'ajustement des autres. Les stratĂ©gies export devront alors dĂ©gager leurs propres bĂ©nĂ©fices, sans marge de pĂ©rĂ©quation avec le marchĂ© intĂ©rieur qui serait stabilisĂ© et sĂ©curisĂ© jusqu'au producteur, protĂ©gĂ© des fluctuations du marchĂ© mondial. L'ensemble des opĂ©rateurs Ă©conomiques sera alors davantage responsabilisĂ©, notamment par une meilleure lisibilitĂ© sur les valorisations du marchĂ© export et sur la valeur ajoutĂ©e gĂ©nĂ©rĂ©e et distribuĂ©e aux divers maillons de la filiĂšre. Reste maintenant aux acteurs de la filiĂšre Ă  prouver leur "bonne foi" en gĂ©nĂ©ralisant cette approche vertueuse sur l'ensemble des produits laitiers commercialisĂ©s en France, garantissant le maintien des dynamiques territoriales. DĂ©couvrezle panettone aux pĂ©pites de chocolat Ă©quitable d'Artigiani d'Italia !. Le panettone est une spĂ©cialitĂ© italienne, Ă  la texture briochĂ©e et enrichie
UtilisĂ©e pour dĂ©tecter la prĂ©sence d’eau dans le lait, la cryoscopie est l’un des critĂšres d’évaluation de la qualitĂ© et du paiement du lait. Rappel des points de vigilance pour optimiser ce critĂšre. PubliĂ© le 8 dĂ©cembre 2021 - Par CĂ©cile Julien Le contrĂŽle rĂ©gulier de l'installation de traite limite le risque de dysfonctionnement pouvant perturber les rĂ©sultats de cryoscopie. © A. ContĂ© - archives La cryoscopie mesure la prĂ©sence d’eau dans le lait. Initialement utilisĂ© pour dĂ©pister les fraudes au coupage, c’est un critĂšre de qualitĂ© intĂ©grĂ© dans la grille de paiement. La grande majoritĂ© des Ă©levages livrent un lait aux normes. Mais pour rĂ©pondre Ă  certains cahiers des charges plus exigeants, parce qu’il peut ĂȘtre intĂ©ressant d’amĂ©liorer ses rĂ©sultats, c’est autour de trois points clĂ©s, l’installation de traite, le tank et la conduite alimentaire, que la vigilance s’impose pour Ă©viter la prĂ©sence accidentelle d’eau dans le lait. 1 - ContrĂŽler l’équipement de traite Christophe Monnerie, ingĂ©nieur au BTPL © BTPL
Lacrise sanitaire influence le prix du lait. Le prix moyen du lait payĂ© aux producteurs bretons (prix Ă  teneurs rĂ©elles, toutes qualitĂ©s confondues) de la campagne 2020-2021 s’affiche Ă  351 €/ 1 000 l, en baisse de 2,1 % par rapport au bon niveau de la campagne prĂ©cĂ©dente, mais supĂ©rieur de 5,8 % au prix moyen des cinq derniĂšres campagnes. navigationRechercheNotre agricultureEtre agriculteurEtre acteur du territoireInnovation-R&DVos Chambres Mise Ă  jour 18/08/2022 Chiffres clĂ©s, barĂšmesDimensions sociale, Ă©conomique, environnementale, territoriale et sociĂ©tale de l'agriculture des Pays de la Loire en synthĂšseBarĂšmes, indices, prix forfaitairesBarĂšmes forfaitaires d'Ă©victionBarĂšme des coĂ»ts de revient et d'entraideIndemnisation de prĂ©judicesIndice de fermagePrix de la paille et des fourragesConjoncture agricoleDonnĂ©es socio-Ă©conomiquesEconomie des filiĂšres agricolesEnseignement en agricultureFinancements et aidesPolitiques agricolesRĂ©glementation Indice de fermageEn savoir plus sur l'indice de fermage pour connaĂźtre le loyer des terres nues et des bĂątiments d’exploitation... Micro BAA la suite de la loi de finance de 2016, le forfait agricole n’existe plus pour les revenus 2016 imposĂ©s en 2017. Il est remplacĂ© par le micro-BA. Le bĂ©nĂ©fice imposable est Ă©gal Ă  la moyenne triennale des recettes hors taxes diminuĂ©e d'un abattement de 87 %, reprĂ©sentatif des charges supportĂ©es par l'exploitation. Taxe sur le carburantLes agriculteurs peuvent obtenir un remboursement partiel des taxes perçues sur les carburants utilisĂ©s dans leur exploitation, sur leurs dĂ©penses rĂ©elles de carburant pour les vĂ©hicules agricoles engagĂ©es au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Ce remboursement partiel concerne la taxe intĂ©rieure de consommation TIC sur les achats de gazole non routier et de fioul lourd, et la taxe intĂ©rieure sur la consommation de gaz naturel TICGN. Depuis novembre 2011, le gazole non routier est devenu obligatoire en remplacement du fioul domestique. Les montants du remboursement des taxes perçues sur les quantitĂ©s rĂ©ellement achetĂ©es sont modifiĂ©s chaque demande de remboursement pour les achats rĂ©alisĂ©s au cours d'une annĂ©e doit ĂȘtre effectuĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre de l'annĂ©e N+3. Attention une seule demande peut ĂȘtre dĂ©posĂ©e par bĂ©nĂ©ficiaire par annĂ©e.
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2021- 17. Recul de la collecte de lait de vache en dĂ©cembre 2020. E. n dĂ©cembre 2020, la collecte de lait de vache baisse de 1,5 % sur un an, notamment en raison d’une qualitĂ© mĂ©diocre des fourrages et d’une baisse des effectifs de vaches laitiĂšres de 2,5 %. En cumul annuel 2020, le niveau de collecte dĂ©passe celui de 2019 (+ 0,5 %).
Prix du lait 330 Ă  345 € par 1 000 litres sur le printemps 2022 Les marchĂ©s laitiers mondiaux sont bien orientĂ©s. Le prix du lait des clĂŽtures de l’hiver 2021-2022 va en profiter des hausses sont attendues entre + 5 € et + 25 € par 1 000 litres, pour un prix de base entre 330 et 345 € / 1 000 les charges montent plus vite encore. Sans stratĂ©gie d’adaptation, les revenus des Ă©leveurs vont baisser. Aide Ă  l’analyse des rĂ©sultats et aux prĂ©visions 330 Ă  340 € sur l’annĂ©e 2021 La collecte mondiale au ralenti tend les marchĂ©s L’annĂ©e 2021 se caractĂ©rise par une offre de lait limitĂ©e. Sur huit mois de 2021, seuls les États-Unis sont dynamiques + 2,5 %, alors que la production de l’UE-27 stagne globalement + 0,3 %. La demande internationale est de son cĂŽtĂ© trĂšs forte. Les importations chinoises de poudres augmentent de 30 Ă  40 % sur huit mois consommation et hausse des stocks de sĂ©curitĂ© ?. La faible croissance de la collecte dans les bassins excĂ©dentaires crĂ©e une forte tension sur les marchĂ©s. Le beurre se stabilise Ă  4 000 €/t, et la poudre de lait Ă©crĂ©mĂ© autour de 2 500 €/t. Sur 8 mois de 2021, la valorisation beurre – poudre est proche de 330 € / 1 000 l. En France, le prix du lait va ĂȘtre au plus haut depuis longtemps, sans entrain 
 MalgrĂ© la conjoncture prix du lait favorable, la collecte nationale est en net repli - 0,7 % sur huit mois 2021. Le printemps favorable Ă  la pousse de l’herbe ne compense pas l’érosion du cheptel laitier qui se poursuit - 1,8 % sur un an. Les clĂŽtures de septembre 2021 marquent le dĂ©but de la remontĂ©e du prix du lait conventionnel, situĂ© entre 325 et 335 € / 1 000 l. stable Ă  10 € / 1 000 l. selon les laiteries. Les clĂŽtures de l’hiver dĂ©c. 2021 Ă  mars 2022 seront nettement haussiĂšres, avec un prix de base entre 330 et 345 € / 1 000 l. +5 Ă  +25 € / 1 000 l. selon les laiteries. Une hausse des charges sans prĂ©cĂ©dent 
 La grosse inquiĂ©tude du moment la flambĂ©e des matiĂšres premiĂšres. Sur l’annĂ©e civile 2021, la hausse cumulĂ©e des aliments, de l’énergie et des engraispourrait reprĂ©senter 15 Ă  30 € aux 1 000 l., pour un prix du lait en hausse de 10 Ă  15 €. Les revenus laitiers devraient donc baisser - 5 Ă  – 15 € par 1 000 l.. Des stratĂ©gies d’adaptation sont donc Ă  mettre en Ɠuvre sur les exploitations, qui devront se prolonger sur l’annĂ©e 2022. Retrouver toutes nos publications sur le prix du lait dans la rubrique conjoncture / lait
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20nov. 2021 - Textes AttachĂ©s - AdhĂ©sion de la FNA et de FÉDÉPOM; 10 nov. 2021 - Textes Salaires - RĂ©munĂ©rations au 1er juin 2021; 14 oct. 2021 - Textes AttachĂ©s - AdhĂ©sion du CNADEV et de la FIA; Contenu de la convention collective. Le texte intĂ©gral consolidĂ©, textes indĂ©pendants, JORF et BOCC Ă  jour avec index thĂ©matique et chronologique totalisent 241

La sĂ©cheresse historique dans l’Hexagone fait craindre une pĂ©nurie de lait de vache dans les prochains mois. Quelles sont les alternatives vĂ©gĂ©tales ? La rĂ©daction fait le point. “Je pense que dans les mois qui viennent, on va avoir une pĂ©nurie de lait en France”, a alertĂ© Yannick Fialip, Ă©leveur et prĂ©sident de la commission Ă©conomique de la FNSEA FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats d'exploitants agricoles, vendredi 5 aoĂ»t au micro de nos confrĂšres de Franceinfo. En cause ? Les fortes chaleurs de ces derniers mois et le manque d’eau ont entraĂźnĂ© de mauvaises rĂ©coltes. Les Ă©leveurs craignent de manquer de fourrage pour nourrir leurs bĂȘtes cet hiver. Les canicules engendrent Ă©galement une baisse de la production laitiĂšre car les vaches se nourrissent moins pendant ces Ă©pisodes, produisant moins de sont les alternatives au lait de vache ? On en parle en de vache quelle est sa composition nutritive ?Le lait de vache peut ĂȘtre consommĂ© entier, demi-Ă©crĂ©mĂ© ou Ă©crĂ©mĂ©, allant du plus gras au plus lĂ©ger. Le lait demi-Ă©crĂ©mĂ© prĂ©sente de nombreux avantages nutritifs car il contient en moyenne pour 100 ml 47 kcal3,31 grammes de protĂ©ines117 mg de calcium167 mg de potassium89,1 mg de phosphore12,1 mg de magnĂ©sium9,49 ”g de vitamine B90,38 ”g de vitamine B12NĂ©anmoins, c’est une boisson peu digeste et certaines personnes sont intolĂ©rantes au lactose. En consommer leur entraĂźne alors un inconfort digestif dont l’intensitĂ© des symptĂŽmes varient d’un individu Ă  l’autre excĂšs de gaz intestinaux et gargouillis, sensation de ballonnement abdominal, crampes et douleurs abdominales, faut-il absolument boire du lait de vache ?Les recherches visant Ă  dĂ©terminer si le lait de vache contribue ou non Ă  la bonne santĂ© osseuse sont recommandations françaises concernant les apports en calcium nĂ©cessaires Ă  l’humain sont de 1000 mg chez les 19-23 ans et 950 mg chez les plus de 24 ans. “Les anciennes rĂ©fĂ©rences nutritionnelles les apports nutritionnels conseillĂ©s ou ANC en calcium Ă©taient de 500 mg chez le nourrisson, de 700 mg chez l’enfant de 4 Ă  6 ans, de 900 mg chez l’enfant de 7 Ă  9 ans et de 1200 mg jusqu’à 19 ans. Elles sont en cours de réévaluation”, prĂ©cise l’Anses.“Hormis les produits laitiers, certains lĂ©gumes-feuilles et choux, les fruits secs et quelques eaux minĂ©rales sont Ă©galement des sources non nĂ©gligeables de calcium”, rappelle l’Agence lait d’avoine est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© pour son goĂ»t neutre il peut Ă  la fois ĂȘtre consommĂ© dans des recettes sucrĂ©es ou salĂ©es. Il est moins calorique que le lait de vache, avec 42,6 kcal / 100 ml C’est une bonne source de potassium avec 32 mg / 100 ml. Ses autres atouts ? Il contient peu d’acides gras saturĂ©s et une majoritĂ© d’acides gras insaturĂ©s bons pour la santĂ© cardiovasculaire et une bonne quantitĂ© de fibres. Dans les inconvĂ©nients on peut noter une trĂšs faible teneur en calcium et en protĂ©ines, mais certaines boissons sont spĂ©cifiquement enrichies en calcium pour combler l’ le lait vĂ©gĂ©tal qui contient le plus de protĂ©ines avec en moyenne 3,31 g / 100 ml. Il contient 12 mg de calcium /100 ml et il est faible en calories avec 37,1 kcal / 100 ml. Il peut facilement ĂȘtre utilisĂ© dans tous les plats Ă  la place de lait de vache. Le lait d’amande contient encore moins de calories, avec 36,3 kcal / 100 ml. Il contient de bonnes graisses pour le cƓur. C’est Ă©galement une bonne source de vitamine E, Ă  condition de ne pas le chauffer. Son goĂ»t prononcĂ© convient particuliĂšrement aux prĂ©parations sucrĂ©es. C’est un lait trĂšs digeste mais un peu plus calorique avec 53,7 kcal / 100 ml. Son goĂ»t sucrĂ© de riz lĂ©gĂšrement grillĂ© est souvent trĂšs apprĂ©ciĂ© des enfants. Il est particuliĂšrement riche en silicium, un composĂ© essentiel qui favorise la fixation du calcium sur les os. Ne contenant qu’une faible quantitĂ© de calcium 5m mg/ 100 ml, plusieurs boissons y sont enrichies pour couvrir les le plus gourmand des laits vĂ©gĂ©taux, avec en moyenne 65 kcal / 100 ml. Il est riche en acides gras mono-insaturĂ©es bonnes graisses, et a des bons apports en calcium, magnĂ©sium, phosphore et NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.
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Lelait : une richesse Ă©conomique et nutritionnelle. Les laits liquides sont un poids lourd de l’économie française, avec leurs 3 milliards de litres conditionnĂ©s en 2021, soit 12.5% de la valeur du total des produits laitiers vendus en France. MatiĂšre premiĂšre fragile et vivante, le lait suit un parcours prĂ©cis et rĂ©glementĂ© pour assurer et garantir sa qualitĂ© bactĂ©riologique. Ainsipar exemple pour commencer, une premiĂšre mise en bouche sera assemblĂ©e sous vos yeux en Ă©cho aux diffĂ©rentes Ă©tapes de fabrication du vase Bacchantes, une crĂ©ation emblĂ©matique de Lalique. Chaque petite dĂ©gustation sera accompagnĂ©e d’un breuvage sĂ©lectionnĂ© par Romain Iltis, Chef Sommelier de la Villa RenĂ© Lalique - Meilleur Sommelier de France 2012 et Meilleur
Labox fromage de Février 2021. Rebecca présente les fromages que les abonnés aux box découverte et connaisseur recevront en février 2021. Elle vous présente chaque fromage avec son aspect visuel, son odeur, un accord avec un vin, et vous donne quelques astuces pour accentuer la dégustation des 8 fromages expédiés à votre domicile.
Dansle cadre du paiement du lait, la rĂ©glementation française impose que le lait livrĂ© par des producteurs, et collectĂ©s par des entreprises laitiĂšres soit payĂ© sur des critĂšres de composition et de qualitĂ©. Cette rĂ©glementation dĂ©fini les critĂšres analysĂ©s, leur pĂ©riodicitĂ©, les mĂ©thodes de prĂ©lĂšvement et d’analyses, etc IDyl.