Muséedes Beaux-Arts Tours: Son et lumiÚres autour de la renaissance - consultez 337 avis de voyageurs, 896 photos, les meilleures offres et comparez les prix pour Tours, France sur Tripadvisor.
ouvert jusqu’au samedi 26 octobre 2019 du mercredi 2 octobre jusqu’au dimanche 13 octobre 2019ouvert du mercredi au vendredi 10H12H Ă  14H18H et samedi-dimanche de 15H Ă  18H du mardi 15 octobre jusqu’au samedi 26 octobre ouvert du mardi au samedi de 14H Ă  18H BRÈVE HISTOIRE DE LA PEINTURE DE PAYSAGE EN OCCIDENT »A TRAVERS LES COLLECTIONS DU MUSÉE SALIES En Chine et au Japon, la peinture de paysage est pleinement inhĂ©rente aux fondements de leurs valeurs culturelles. Elle en est un enjeu spirituel majeur qui traduit une quĂȘte d’harmonie avec la Nature et les Ă©lĂ©ments fondamentaux qui la composent Terre, air, eau, feu, espace ».En Occident, il en va tout autrement. La peinture de paysage s’exprime plus tardivement. Elle suivra un long cheminement d’émancipation durant les siĂšcles. Par quel parcours, cette peinture de genre, si longtemps inexplorĂ©e, s’affirme comme sujet autonome ? En quoi devient-elle un thĂšme essentiel pour un grand nombre de peintres ? comme un genre majeur et avoir une reconnaissance universelle ? Un court rappel historique appuyĂ© autant que possible sur quelques Ɠuvres du musĂ©e Salies, nous permettra de jalonner cette lente Ă©volution de la peinture de mieux comprendre le processus, utilisons la dĂ©finition du paysage que nous propose le dictionnaire 1° partie d’un pays, Ă©tendue de terre que la nature prĂ©sente Ă  l’observateur,2° figuration picturale ou graphique d’une Ă©tendue de pays oĂč la nature tient le premier rĂŽle et oĂč les figures d’hommes, d’animaux et les constructions fabriques sont accessoires. En s’appuyant sur ces donnĂ©es nous pouvons avancer que le monde Antique et le Moyen Âge ne questionnent pas rĂ©ellement la reprĂ©sentation picturale du paysage. Il est esquissĂ© et dĂ©pourvu de rĂ©elle terme de paysage n’apparaĂźt qu’à la Renaissance. L’utilisation de la perspective, permet au paysage d’intervenir dans les compositions picturales. Il sert essentiellement comme Ă©lĂ©ment de structure et de ponctuation aux Ă©laborations spatiales. Pour que le paysage prenne sa signification, il faut attendre le XVĂš siĂšcle, dans les Flandres. Il devient un enjeu pictural plus consĂ©quent. Flamands et hollandais, vont se passionner Ă  le dĂ©couvrir, Ă  le traduire et le faire entrer dans l’Histoire de l’ Hollandais Ă©taient Ă  juste titre fiers d’un pays qu’ils avaient en partie créé en repoussant la mer et qu’ils venaient de libĂ©rer de la domination espagnole. Le calvinisme dominant et le rĂ©gime rĂ©publicain n’étaient pas trĂšs favorables Ă  l’épanouissement de la peinture religieuse et de la peinture d’histoire. La prĂ©sence d’une bourgeoisie aisĂ©e, cultivĂ©e, dĂ©sireuse d’orner ses demeures urbaines de tableaux, a favorisĂ© l’essor du paysage hollandais au SiĂšcle d’Or »Ces peintres nordiques sont attentifs aux ciels changeants. A la lumiĂšre d’une saison ou d’un moment de la journĂ©e, ils occupent souvent les deux tiers de leurs tableaux. Si l’horizon de leurs paysages est bas le Plat Pays, l’attention des peintres hollandais se porte aussi avec une minutie de cartographe sur les Ă©glises, moulins, chemins et champs cultivĂ©s. L’homme y est prĂ©sent, mais c’est un personnage contemporain et non mythologique. De plus, ces peintres ont recours Ă  un systĂšme de reprĂ©sentation de l’espace diffĂ©rent de la perspective linĂ©aire adoptĂ©e par les Italiens. Par une subtile utilisation des teintes chaudes au premier plan, et de plus en plus froides dans le lointain, par l’estompage des contours au fur et Ă  mesure que l’on se rapproche de l’horizon, ils crĂ©ent l’illusion de la profondeur, c’est la perspective atmosphĂ©rique » qui Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sente chez Van la France du XVIIĂš siĂšcle, le voyage en Italie fait partie de la formation des peintres. En 1666, la crĂ©ation de l’AcadĂ©mie de France Ă  Rome facilitera les sĂ©jours des artistes français. Ces peintres ne peignent pas en plein air la campagne romaine. A partir de croquis, de souvenirs, l’artiste recompose en atelier un paysage amĂ©liorĂ©, un paysage idĂ©al », avec ses rĂ©fĂ©rences bibliques ou mythologiques. Nicolas Poussin 1594 – 1665 en est un remarquable exemple. A la fin du XVIIĂš siĂšcle et au dĂ©but du XVIIIĂš se dĂ©veloppe en Italie un genre particulier de paysage, la veduta » vue, en italien. Ils sont essentiellement urbains et d’une grande exactitude topographique. Ces vues, fidĂšles Ă  la perception optique de la rĂ©alitĂ©, sont souvent rĂ©alisĂ©es Ă  l’aide d’instruments, en particulier la camera oscura » chambre noire. Les vedutistes travaillaient pour de riches Ă©trangers, surtout Anglais, qui effectuaient une sorte de voyage de fin d’études, le Grand Tour », qui les conduisait en Italie. Ces prĂ©curseurs des touristes riches et cultivĂ©s, dĂ©siraient emporter en souvenir des vues prĂ©cises de Rome ou de Venise d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de l’exactitude topographique et du petit format. Au XVIIIĂš, le SiĂšcle des LumiĂšres » porte un profond intĂ©rĂȘt pour la nature. La sensibilitĂ© au paysage naturaliste se manifeste avec engouement. Le dĂ©veloppement des cabinets de curiositĂ©s » tout autant que l’EncyclopĂ©die de Diderot et d’Alembert en tĂ©moignent. Les penseurs l’observent et l’interrogent. Jean-Jacques Rousseau l’y introduit dans la Nouvelle HĂ©loĂŻse et dans Les RĂȘveries du Promeneur solitaire. Les peintres tels que Fragonard et Watteau, dans leurs scĂšnes galantes et libertines, l’honorent et la la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIĂš siĂšcle, oĂč triomphe le nĂ©oclassicisme mais oĂč s’annonce aussi le prĂ©romantisme, Hubert Robert connaĂźt le succĂšs en peignant des paysages avec des ruines antiques. Oh ! les belles, les sublimes ruines ! » s’exclame Diderot, philosophe et aussi grand amateur d’art. Au XIXĂš, avec le Romantisme, le paysage devient un sujet Ă  part entiĂšre. Il est un thĂšme majeur de ces peintres. Les peintres romantiques transfĂšrent dans le paysage tous leurs Ă©tats d’ñme. MĂ©lancoliques, ils aiment les bords des lacs, et les soleils couchants passionnĂ©s. ExaltĂ©s, ils recherchent la nature sauvage, les sommets inviolĂ©s, la mer dĂ©chaĂźnĂ©e, tous ces paysages considĂ©rĂ©s jusque-lĂ  comme rĂ©pulsifs et inquiĂ©tants. Levez-vous, orages dĂ©sirĂ©s » s’écrie Chateaubriand tandis que Madame Bovary n’aime la mer qu’à cause de ses tempĂȘtes ». Dans ses poĂšmes, dans ses dessins, Victor Hugo traduit l’amour des romantiques pour ces paysages peintres romantiques aiment aussi le dĂ©paysement, l’exotisme, l’ailleurs. Les prospections coloniales dynamisent ces quĂȘtes d’aventures. Ce n’est plus l’orient antique mais l’orient contemporain qui passionne. Au milieu du XIXĂš siĂšcle la peinture de plein air prend tout son essor. La rĂ©volution industrielle, l’urbanisation croissante donnent la nostalgie des vertes campagnes. Un pas dĂ©cisif sera franchi avec le dĂ©veloppement des chemins de fer et l’invention du tube de peinture. Les peintres peuvent aller sur le motif et travailler en plein air. Camille Corot en est un des prĂ©curseurs. Ses vues de la campagne romaine ensoleillĂ©e, ses paysages d’Ile de France baignĂ©s d’une douce lumiĂšre, font de lui, selon Delacroix, le pĂšre du paysage moderne ».Les peintres de Barbizon ThĂ©odore Rousseau, Jean-François Millet, Narcisse Virgile Diaz de la Peña, Charles-François Daubigny et tant d’autres fixent sur leurs toiles la forĂȘt de Fontainebleau, les prairies, les troupeaux, les clairiĂšres avec le rĂ©alisme des Hollandais du SiĂšcle d’ peintres rĂ©alistes reprĂ©sentent la nature telle qu’elle est. Gustave Courbet dit la peinture est un art essentiellement concret et ne peut consister que dans la reprĂ©sentation des choses rĂ©elles et existantes. Le beau donnĂ© par la nature est supĂ©rieur Ă  toutes les conventions de l’artiste ». Au mĂȘme moment Edouard Manet est refusĂ© au Salon pour avoir introduit dans le paysage de son DĂ©jeuner sur l’herbe » des femmes dĂ©nudĂ©es qui ne sont ni des dĂ©esses ni des nymphes antiques
Au dernier quart du XIXĂš siĂšcle, le paysage va connaĂźtre son apogĂ©e avec l’Impressionnisme. La peinture traduit la lumiĂšre, le paysage en est son meilleur interprĂšte. Le sujet est absorbĂ© dans l’atmosphĂšre et la vibration lumineuse de l’espace, des matiĂšres, des reflets, des ombres. La touche est apparente, tout est couleurs. La lumiĂšre est dĂ©but du XXĂš siĂšcle est une conquĂȘte de nouveaux territoires de la peinture. Les avant-gardes s’émancipent et inventent de nouvelles approches visuelles. Pour CĂ©zanne 1839-1906 comme pour les impressionnistes aucune peinture rĂ©alisĂ©e en atelier n’atteindra jamais celles peintes Ă  l’extĂ©rieur ». Outre l’approche instantanĂ©e des peintres impressionnistes, chez lui, le paysage n’est pas uniquement un chromatisme lumineux mais aussi une composition structurale. La couleur est utilisĂ©e comme matĂ©riau. Il traite, construit et synthĂ©tise la nature par le cĂŽne, le cylindre et la sphĂšre ». Par cette dĂ©marche, il plante le dĂ©cor, le chevalet, de ce que l’histoire de l’art dĂ©finira comme la suite, les peintres Fauves Matisse, Derain, etc. ont recours Ă  de larges aplats de couleurs pures et Ă©clatantes. Les paysages Ă©claboussent librement de puissantes tonalitĂ©s. C’est une peinture sans recul, instinctive. Les peintres Cubistes exploreront les leçons de CĂ©zanne tout en dĂ©finissant d’autres enjeux. Ils abolissent la perspective et dĂ©composent l’espace pour le soumettre Ă  diffĂ©rents angles d’approches visuelles. Dans l’hĂ©ritage de Van Gogh et dans l’horreur de la premiĂšre guerre mondiale, les peintres expressionnistes puiseront les couleurs de leurs palettes pour invoquer leurs tourments. Avec Kandinsky, fondateur de l’art abstrait, la peinture n’a plus besoin de sujet. Elle ne cherche plus Ă  imiter la nature. Le paysage, la rĂ©alitĂ© visuelle n’est plus nĂ©cessaire Ă  peindre pour traduire la dimension de l’espace intĂ©rieur du peintre. La peinture est livrĂ©e Ă  elle-mĂȘme. Elle se suffit en soi. Chromatismes, formes, taches, traces, rythmes, matiĂšres etc. sauront tout autant traduire les sentiments et les Ă©motions des artistes. 
Aucun de ces mouvements n’est reprĂ©sentĂ© dans les collections du musĂ©e Salies. Au XXIĂš siĂšcle, le rapport des artistes Ă  la nature semble plus consĂ©quent que jamais dans l’histoire de l’art. A la Renaissance, les humanistes mettent l’homme au centre du monde et de la crĂ©ation. De nos jours, l’anthropocĂšne l’ùre de l’Homme est un terme spĂ©cifique qu’utilisent les scientifiques pour Ă©tudier l’impact global de l’homme sur le monde et son Ă©cosystĂšme. De trĂšs nombreux artistes Ɠuvrent aussi en rĂ©fĂ©rence Ă  ces problĂ©matiques. L’art contemporain est marquĂ© par de nouveaux comportements et un large brassage artistique sur ces questionnements. Avec les problĂšmes Ă©cologiques, les pollutions, le rĂ©chauffement climatique, l’explosion dĂ©mographique et la rĂ©volution numĂ©rique, tout s’accĂ©lĂšre et devient mondialement exponentiel. Que ce soit avec des outils traditionnels, des installations, du land-art, du street-art, la photographie, la vidĂ©o ou les arts numĂ©riques, la nature, l’environnement, l’espace urbain, le cadre de vie, le paysage sont au cƓur des prĂ©occupations artistiques. La comprĂ©hension et la sauvegarde de la nature est dorĂ©navant une indissociable image de l’Homme. Sous l’angle artistique, le paysage est son plus fidĂšle portrait. Leson et lumiĂšre "Les Nuits Renaissance" recommence, ce soir, Ă  Tours. Jusqu'au 5 septembre, ce spectacle gratuit est projetĂ©
de en it fr es Version en ligne Un parcours allant de l’art mĂ©diĂ©val au dĂ©but de l’art moderne © Ville de Belfort La Tour 41 construite entre 1687 et 1698 fait partie du dispositif de dĂ©fense imaginĂ© par Vauban. Aujourd’hui, le musĂ©e propose une lecture didactique et chronologique des courants artistiques au sein de ses murs. Un espace est Ă©galement dĂ©diĂ© au sculpteur Camille LefĂšvre qui a donnĂ© son fonds d’atelier et sa collection Ă  la Ville de Belfort. Une section est consacrĂ©e actuellement Ă  la sculpture et une autre au photographe AndrĂ© Villers. A propos du lieu La Tour 41 est Ă©rigĂ©e entre 1687 et 1703 par Vauban pour renforcer le site, nouvelle frontiĂšre du royaume de France. Il s’agit d'une tour bastionnĂ©e, c’est-Ă -dire une tour pentagonale faisant saillie sur l’enceinte, avec des chambres de tir permettant de dĂ©fendre les alentours et de croiser les angles de vue. L’intĂ©rĂȘt national des fortifications de Belfort a rendu possible leur classement au titre des Monuments Historiques. Dans cet Ă©crin laissĂ© par Vauban, restaurĂ© en 2019, le musĂ©e des Beaux-arts propose une lecture didactique et chronologique des courants artistiques prĂ©sents au sein de ses murs. La collection des Beaux-arts des MusĂ©es de Belfort comprend environ 6 900 Ɠuvres d’art illustrant notamment la peinture et la gravure de la fin du XVĂšme siĂšcle en France, Espagne et Allemagne; l’art religieux du XVIIĂšme siĂšcle Ă  travers Rubens et Pourbus; les mutations artistiques du XIXĂšme siĂšcle paysage en plein air, modernisation de l’expression dans le portrait peint et la sculpture. La collection belfortaine est particuliĂšrement riche en arts graphiques et dispose d'une collection d'art contemporain originale, fondĂ©e sur la sculpture ou les installations Chevalier ou Collin-ThiĂ©baud. Le visiteur peut dĂ©couvrir ainsi la richesse de la collection belfortaine, mise en lumiĂšre par une signalĂ©tique qui offre des clĂ©s de lecture. Le musĂ©e des Beaux-arts renouvelle chaque annĂ©e tout ou partie de ses collections afin d’offrir au regard la diversitĂ© du patrimoine local. AccĂšs Nombreuses places de stationnement Ă  accessibles aux handicapĂ©s. c Philippe Martin / Mairie de Belfort 0384542551 Faire une demande de modification du lieu
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Grandtour Ă  Rome au temps des LumiĂšres MusĂ©e des Beaux Arts, 12 mars 2022, OrlĂ©ans. Grand tour Ă  Rome au temps des LumiĂšres MusĂ©e des Beaux Arts, le samedi 12 mars Ă  15:00 « Il est des jours oĂč la beautĂ© seule du climat de Rome suffit au bonheur » (Stendhal) . A l’époque du grand Tour, les visiteurs venus de toute l’Europe ont
Le musĂ©e des Beaux-Arts est installĂ© dans l’ancien palais des ArchevĂȘques de Tours, au pied de la cathĂ©drale. Le grand corps de logis classique, articulĂ© Ă  son beau jardin, englobe ou complĂšte des Ă©lĂ©ments de plusieurs Ă©difices qui se sont succĂ©dĂ©s sur ce site de l’AntiquitĂ© jusqu’au XVIIIe siĂšcle rempart et tour gallo-romains IVe s., vestiges de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais IVe-XIIe s., salle des Etats XIIe s., transformĂ©e en chapelle au XVIIIe siĂšcle, ancien palais du XVIIe s.. La cour d’entrĂ©e, avec sa porte monumentale formant arc de triomphe, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e Ă  la veille de la RĂ©volution. Elle accueille en son centre un cĂšdre bicentenaire classĂ© Arbre fonds le plus ancien du musĂ©e est constituĂ© de saisies rĂ©volutionnaires, provenant en particulier des grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que de tableaux et des meubles provenant des chĂąteaux de Chanteloup et de Richelieu. Des dĂ©pĂŽts de l’Etat ont enrichi les collections initiales, avec notamment les deux cĂ©lĂšbres panneaux de Mantegna. Les primitifs italiens sont particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©s, grĂące notamment au legs consenti en 1963 par le peintre et collectionneur Octave Ɠuvres des XVIIe et XVIIIe siĂšcles Rubens, Rembrandt, Vignon, Le Sueur, Champaigne, LargilliĂšre, Boucher, Van Loo, Nattier, Lemoyne, Perronneau, Roslin sont disposĂ©es avec des sculptures et du mobilier d’époque dans de magnifiques salons de rĂ©ception, Ă©voquant la vie dans un palais du XVIIIe deuxiĂšme Ă©tage se dĂ©ploient les Ɠuvres du XIXe et du XXe siĂšcles toiles nĂ©o-classiques SuvĂ©e, Peyron et romantiques Delacroix, ChassĂ©riau, orientalistes Belly, BerchĂšre et rĂ©alistes Bastien-Lepage, Cazin, Gervex, impressionnistes Monet, postimpressionnistes Henri Martin et symbolistes Le Sidaner, ainsi que des sculptures de Rodin, Bourdelle, Gaumont et moderne et contemporain est reprĂ©sentĂ© notamment par des Ɠuvres de Serge Poliakoff, Max Ernst, Alexander Calder, Olivier DebrĂ©, François Morellet, HervĂ© Di Rosa, Jacques Monory, Pierre Buraglio, Claude LĂ©vĂȘque...
UnepremiĂšre salle est ouverte au public le 23 novembre 1803, au premier Ă©tage de l'aile sud, dans l'ancien chauffoir de l'abbaye.Elle accueille les visiteurs le mercredi, de dix heures Ă  treize heures [notes 1].Plusieurs envois de l'État, en et 1811, sont dĂ©terminants pour la constitution des collections du musĂ©e des Beaux-Arts : prĂšs de 110 tableaux arrivent Ă  Lyon ï»żDerniĂšre mise Ă  jour le 18 septembre 2020 Vingt minutes pour remonter le temps. Pour la deuxiĂšme annĂ©e, le MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours devient un Ă©cran oĂč la Renaissance se raconte. Il y a presque un demi-siĂšcle, dans une petite piĂšce aveugle du MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours, un vieux monsieur trĂšs tranquille regardait tourner une bande magnĂ©tique tout en poussant prĂ©cautionneusement de gros potentiomĂštres. Dans les jardins, d’énormes gamelles crachaient des faisceaux lumineux incertains sur la façade du monument. Dans les haut-parleurs, une voix douce racontait l’histoire de la ville, avec ce gimmick, qui ne s’appelait pas comme cela alors Pour avoir de jolies bouches, les jeunes tourangelles rĂ©pĂ©taient devant leur miroir cette formule les petits pruneaux de Tours ». Le public Ă©tait Ă©bloui. On appelait ça un son et lumiĂšre, c’était tout nouveau et c’était bien beau. Renaissance du son et lumiĂšre Le son et lumiĂšre Tours 2019 emporte vers la Renaissance. Photo Supersoniks/Cookies Production Cinquante ans plus tard, l’histoire des petits pruneaux de Tours est un peu oubliĂ©e mais pas les pruneaux, heureusement, ni les jolies Tourangelles. Les potentiomĂštres ont trouvĂ© leur musĂ©e pour fuir devant l’informatique, les gamelles du jardin ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des ampoules Ă  leds et sans doute quelques lasers, le son est numĂ©rique et la lumiĂšre » a fait place Ă  des images. C’est beau comme un clip, ça bouge et ça s’appelle
 un son et lumiĂšre. Pendant trois ans, le son et lumiĂšre estival tourangeau s’est accrochĂ© aux gargouilles de la cathĂ©drale. Pas mal et assez logique. Mais quelques voisins au sommeil lĂ©ger n’ayant pas apprĂ©ciĂ©, le spectacle a dĂ©mĂ©nagĂ© vers le jardin du musĂ©e. Le seul locataire connu Ă©tant l’élĂ©phant Fritz, peu de rĂ©criminations Ă  attendre quoique le film La nuit au musĂ©e puisse laisser craindre une rĂ©action pachydermique, peu probable nĂ©anmoins. Le nouveau spectacle ne remontera pas jusqu’aux Turons et aux Romains. Il dĂ©marre Ă  la guerre de Cent ans pour en arriver Ă  la Renaissance, thĂšme de la soirĂ©e. Lors du lancement, en 2019, on Ă©tait en plein dans l’anniversaire de celle-ci, portĂ© par la RĂ©gion et un brin snobĂ© par la ville de Tours, dont la municipalitĂ© d’alors manquait d’atomes crochus avec la RĂ©gion et qui lui avait bizarrement mis Balzac dans les pattes. Les Nuits Renaissance, donc, dans les pas d’un page qui va aller de chĂąteaux en chĂąteaux et de roi en roi, qui croisera LĂ©onard de Vinci grand ordonnateur de fĂȘtes pour François 1er, comme on sait
 si l’on est passĂ© par le Clos LucĂ© d’Amboise, qui dansera grĂące Ă  la troupe Doulce MĂ©moire mais aussi Ă  quelques groupes plus Ă©lectroniques et dĂ©couvrira la peinture new-look de l’époque. Onze tableaux que l’on pourra apprĂ©cier assis sur les pelouses protĂ©gĂ©es, tout de mĂȘme, comme le sĂ©ant des spectateurs, et Ă  distance respectueuse, pĂ©riode virale oblige. En prime, si la façade du MusĂ©e a pris des couleurs, le jardin et son fameux cĂšdre ne sont pas en reste et ont droit aussi Ă  leur mise en lumiĂšre. Nos confrĂšres d’Info Tours ont rĂ©alisĂ© un trĂšs beau diaporama du spectacle. Retrouvez-le ICI Et le teaser du spectacle, c’est
 Ouverture des portes Ă  22 heures pour un dĂ©but du spectacle Ă  22h45 et fermeture des portes Ă  la mĂȘme heure jusqu’au 31 juillet, puis ouverture Ă  21h30 pour une projection Ă  22h15 Ă  partir du 1er aoĂ»t. Attention l’évocation du fameux quart d’heure tourangeau » n’étant pas prĂ©vue au programme, il faut impĂ©rativement ĂȘtre Ă  l’heure pour ĂȘtre autorisĂ© Ă  franchir la porte, faute de quoi on se cassera le nez, masquĂ© ou pas
 Les rĂ©servations sont ouvertes une semaine avant la date du spectacle et sont possibles jusqu’à 2 heures avant la reprĂ©sentation. Spectacle donnĂ© tous les jours ou plutĂŽt tous les soirs
 jusqu’au 6 septembre 2020. EntrĂ©e gratuite mais il faut rĂ©server impĂ©rativement ICI.
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LemusĂ©e national des Beaux-Arts d'Alger, est l’un des plus grands musĂ©es d’art d' Afrique. Ouvert au public depuis le 5 mai 1930, il est situĂ© dans le quartier du Hamma, du cĂŽtĂ© du jardin d'essai du Hamma . Le musĂ©e avec ses 8 000 Ɠuvres regroupe des Ɠuvres peintes, des dessins, gravures et estampes anciennes, des sculptures, du

Sortir En Hauts-de-France Saint-quentin Le MusĂ©e des Beaux-Arts fĂȘte les 90 ans de sa reconstruction ! Autres EvĂ©nements Divers Ă  Saint-Quentin Non communiquĂ© par l'organisateur Le Dimanche 03 Juillet 2022de 13h30 Ă  18h00 À l’issue de la PremiĂšre Guerre mondiale, Saint-Quentin insuffle de vastes chantiers de reconstruction et d’embellissement de la citĂ© dĂ©vastĂ©e par l’occupation allemande, les pillages et destructions liĂ©es aux bombardements aĂ©riens et aux tirs de l’artillerie alliĂ©s. Cette renaissance collective s’exprime notamment dans la conception d’un nouveau musĂ©e Antoine LĂ©cuyer, en grande partie dĂ©truit en 1917-1918. Reconstruit au mĂȘme emplacement et pensĂ© comme un vĂ©ritable Ă©crin pour accueillir Ă  nouveau le prestigieux fonds d’atelier de Maurice-Quentin de La Tour, la pose de la premiĂšre pierre a lieu le 13 mai 1928. S’ensuit un vaste chantier qui aboutira Ă  l’inauguration officielle d’un nouveau musĂ©e le 3 juillet 1932. Paul Bigot, Grand Prix de Rome en 1900 Ă  qui l’on doit l’amĂ©nagement du quartier de la gare, et Louis Guindez, architecte municipal auteur notamment de la salle du Conseil municipal de l’HĂŽtel de Ville, nous livrent un Ă©difice d’architecture nĂ©o-classique inspirĂ© du siĂšcle des LumiĂšres dont Maurice-Quentin de La Tour fut le digne reprĂ©sentant. Ce 3 juillet 2022 cĂ©lĂšbre le 90Ăšme anniversaire de la reconstruction du musĂ©e, devenu aujourd’hui un lieu patrimonial et culturel de rĂ©fĂ©rence sur le plan national et international. Avec le Directeur et son Ă©quipe, nous avons souhaitĂ© fĂȘter cette renaissance artistique et humaine Ă  travers un programme riche en activitĂ©s Ă  destination de tous, rĂ©vĂ©lant la vitalitĂ© de notre musĂ©e. Revivez, le temps d’une aprĂšs-midi, la rĂ©ouverture du musĂ©e en 1932 autour d’un instant convivial, festif, artistique et scientifique ! À partir de 13h30, le musĂ©e des Beaux-Arts Antoine LĂ©cuyer vous ouvre ses portes jusqu’à 18h et vous donne rendez-vous dans le jardin et dans les salles d’exposition pour fĂȘter ses 90 ans ! Toutes les activitĂ©s sont libres, gratuites et sans rĂ©servation prĂ©alable. Dans la cour d’honneur du musĂ©e pour le lancement des festivitĂ©s et la prĂ©sentation du nouveau programme culturel. Dans un souci de sauvegarde et de valorisation de son patrimoine, le musĂ©e des Beaux-Arts s’attache chaque annĂ©e Ă  restaurer ses collections, veillant ainsi Ă  l’intĂ©gritĂ©, la conservation et l’état sanitaire des Ɠuvres. Devenez un ambassadeur du musĂ©e en participant Ă  la tombola organisĂ©e spĂ©cialement pour l’occasion et en vue du projet de restauration de pastels du fonds d’atelier de Maurice-Quentin de La Tour. De nombreux lots Ă  gagner ‱ Le fac-similĂ© du buste sculptĂ© de Maurice-Quentin de La Tour par Jean-Baptiste Lemoyne ‱ Une boite de pastels Henri RochĂ© de La Maison du Pastel ‱ Un portrait de Maurice-Quentin de la Tour rĂ©alisĂ© par l’artiste Claude Lannoy ‱ Deux coffrets de coupes de champagne Ă  l’effigie du musĂ©e et de son 90Ăšme anniversaire ‱ Deux tote bag comprenant chacun une gourde isotherme, un mug, un carnet de notes, un stylo 4 couleurs, un tour de cou, une rĂšgle, une clef USB et deux entrĂ©es gratuites au musĂ©e ‱ Un lot de quatre ouvrages Les Armes de la SĂ©duction. Accessoires de mode et de beautĂ© au siĂšcle des LumiĂšres », Alfred Janniot. Monumental », Le voleur d’ñme » et Maurice-Quentin de La Tour. Prince des pastellistes ». Ticket Ă  5 euros Ă  retirer auprĂšs du stand de la SociĂ©tĂ© des Amis du MusĂ©e Les expositions À la cour du roi Louis XV, le 3 juillet 2022 Le jardin du musĂ©e se peuple d’hommes et de femmes des LumiĂšres. Revivez une immersion dans la cour du roi Ă  travers la reconstitution de personnages fictifs inspirĂ©s de la brillante sociĂ©tĂ© du XVIIIe siĂšcle. Ponctuations théùtrales de 14h Ă  18h Afin de dĂ©marrer cet anniversaire sous les meilleurs auspices, les jardins et les murs du musĂ©e des Beaux-Arts seront sublimĂ©s par les interventions plastiques de l’École des Frasques. Ainsi, les spectateurs seront invitĂ©s Ă  participer aux masterclass d’un caricaturiste au pastel, d’une sculptrice sur kraft, d’une tisseuse de corps, d’une emballeuse de moments et mĂȘme d’un souffleur de fumĂ©es. Des performances dĂ©calĂ©es et impromptues signĂ©es Les Anthropologues. Jazz Magic 14h30 À l’occasion des 90 ans du musĂ©e, JAZZ MAGIC, l’orchestre emblĂ©matique des annĂ©es 1920 et 1930, vous enchantera en vous replongeant au cƓur de l’ambiance folle du charleston, du Cotton club et de Broadway, pour un concert hors du temps. La fiĂšvre des AnnĂ©es folles de 14h Ă  18h Créé aux États-Unis dans les annĂ©es 1920, le Charleston connait un succĂšs considĂ©rable en France, dĂšs 1925, avec la Revue nĂšgre et JosĂ©phine Baker qui le danse dans les principaux lieux de spectacle de l’époque. Les Ă©lĂšves du Studio de danse d’Estelle Pruvot vous proposent des dĂ©monstrations de cette danse au style dynamique et spectaculaire. Revivez la fiĂšvre des annĂ©es 1920 - 1930 ! À vos crayons de 13h30 Ă  18h À l’occasion de son anniversaire, le musĂ©e a créé spĂ©cialement une table d’expression Ă  partir de laquelle vous pourrez venir vous exprimer librement. L’occasion pour les plus petits comme pour les plus grands de marquer son passage au musĂ©e par un dessin ou un message inspirĂ© du lieu et des collections. Laissez parler votre crĂ©ativitĂ©. À vos crayons ! La Maison du Pastel de 14h30 Ă  18h Lionel CORNU, artiste pastelliste Saint-Quentinois, animera un atelier d’initiation et de dĂ©monstration de la technique du pastel Ă  destination des enfants et des adultes. Tentez cette expĂ©rience artistique et devenez un vĂ©ritable expert en la matiĂšre ! Pastelliste en Herbe 14h30 Ă  17h30 Lionel CORNU, artiste pastelliste Saint-Quentinois, animera un atelier d’initiation et de dĂ©monstration de la technique du pastel Ă  destination des enfants et des adultes. Tentez cette expĂ©rience artistique et devenez un vĂ©ritable expert en la matiĂšre ! Laissez vous conter le musĂ©e de 14h30 Ă  18h En partenariat avec la SociĂ©tĂ© des Amis du musĂ©e et l’équipe des guides confĂ©renciers du patrimoine, voyagez Ă  travers les collections permanentes du musĂ©e, du XVIIIe siĂšcle Ă  nos jours. Les pastels, une aventure humaine et artistique de 14H30 Ă  18h Replongez dans l’exceptionnel fonds d’atelier de Maurice-Quentin de La Tour et dans l’histoire de cette technique, de son Ăąge d’or au XVIIIe siĂšcle jusqu’aux audaces des artistes des XIXe et XXe siĂšcles. Alfred Janniot, gĂ©nie de l'Art DĂ©co Ă  partir de 15h Comptant parmi les chefs de file de l’Art dĂ©co, Alfred Janniot est l’un des grands sculpteurs de la gĂ©nĂ©ration des artistes figuratifs de l’Entre-deux guerres. Partez Ă  la rencontre de son Ɠuvre, de l’atelier au monumental. De la tradition acadĂ©mique Ă  la modernitĂ© de l'Art DĂ©co Ă  partir de 16h Voyagez Ă  travers les plus beaux chefs-d’Ɠuvre des annĂ©es 1850-1945 lors d’une visite qui vous emmĂšne de l’esthĂ©tique acadĂ©mique Ă  l’art de la PremiĂšre Reconstruction en passant par celui de la Grande Guerre. D'hier Ă  aujourd'hui histoire et architecture Ă  partir de 17h DĂ©couvrez l’incroyable histoire du musĂ©e des Beaux-Arts et son architecture, de sa naissance Ă  sa reconstruction en passant par sa destruction. Une invitation Ă  parcourir le temps, du passĂ© Ă  l’avenir. Source des donnĂ©es DATATourisme Autres idĂ©es sorties prĂšs de Saint-Quentin Saint-Quentin Saint-Quentin / est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Aisne, en rĂ©gion Hauts-de-France. Comptant la plus importante population du dĂ©partement, dont elle est une sous-prĂ©fecture, Saint-Quentin est la neuviĂšme commune la plus peuplĂ©e de la rĂ©gion. La ville picarde est situĂ©e sur la Somme. Les habitants de Saint-Quentin sont les Saint-Quentinois. source wikipedia

MUSÉECANTONAL DES BEAUX-ARTS A LUSANNE Dossier de presse MatiĂšres en lumiĂšre. Sculptures de Rodin Ă  Louise Bourgeois 12.2 – 16.5.2021 Sommaire 1. CommuniquĂ© de presse 2. Exposition 3. Images de presse 4. Commentaires de 6 Ɠuvres prĂ©sentĂ©es dans l'exposition 5. MĂ©diation – Service aux publics 6. Librairie-Boutique et CafĂ©-Restaurant Le Nabi 7.
MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours - Ancien archevĂȘchĂ©. dĂ©partement Indre-et-Loire DerniĂšre visite du musĂ©e de Tours en dĂ©cembre 2015. catalogue disponible au musĂ©e En 1794 et 1795, les premiers convois apportant le butin de Bonaparte contenaient des tableaux flamands prĂ©levĂ©s en Belgique. Suivant l'armĂ©e d'Italie, une commission sĂ©lectionne les oeuvres d'art qui doivent ĂȘtre remises Ă  la France par les Etats vaincus Etat pontifical. Le Conseil des Cinq-Cents dĂ©cida en 1798 que le Louvre ne pouvant exposer toutes ses peintures, et paris "garder seul les trĂ©sors conquis sur les ennemis de la RĂ©publique", les grandes villes tecevraient des oeuvres d'art pour dĂ©velopper le goĂ»t et le talent des Ă©lĂšves. Par le dĂ©cret du 14 fructidor an VIII 1er septembre 1800 15 dĂ©pĂŽts furent dĂ©signĂ©s, et une commission fut nommĂ©e pour une rĂ©partition au bĂ©nĂ©fice de Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Rouen, Nantes, Dijon, Toulouse, Caen, Lille, Rennes, Nancy, et Bruxelles, GenĂšve, Mayence. Les envois se poursuivirent pendant le Premier Empire. La distribution Ă©talĂ©e sur une dizaine d’annĂ©es permit aussi l’enrichissement des musĂ©es de 5 autres villes Angers, Tours, Le Mans, Montpellier, Grenoble. Le gĂ©nĂ©ral François-RenĂ© de Pommereul, nommĂ© prĂ©fet d'Indre-et-Loire en 1800, eut une influence considĂ©rable sur le dĂ©veloppement du musĂ©e. En 1801, il obtint le dĂ©pĂŽt de 5 oeuvres d'importance inĂ©gale, puis il en rĂ©clama d'autres. L'architecture du bĂątiment conserve les traces d'Ă©difices antĂ©rieurs qui se sont succĂ©dĂ© de l'AntiquitĂ© jusqu'au XVIIIe siĂšcle. AprĂšs 1789, le Palais des ArchevĂȘques devient théùtre, École Centrale, bibliothĂšque et dĂ©pĂŽt des oeuvres d'art confisquĂ©es. Le fonds le plus ancien du musĂ©e est constituĂ© d'oeuvres saisies en 1794 dans les maisons d'immigrĂ©s, les Ă©glises et les couvents, en particulier les grandes abbayes de Marmoutier, de Bourgueil et de La Riche, ainsi que des tableaux et des meubles provenant du chĂąteau de Chanteloup, de Richelieu. Plusieurs Ɠuvres en provenance du chĂąteau de Richelieu et du chĂąteau de Chanteloup. Plusieurs envois du MusĂ©um central des Arts musĂ©e NapolĂ©on de 1803 Ă  1814 1801, 1803, 1806.Les pages indiquĂ©es renvoient au CATALOGUE En 2015, les salles du dernier Ă©tage ont Ă©tĂ© trĂšs bien rĂ©novĂ©es. Les primitifs italiens ont Ă©tĂ© installĂ©s au premier Ă©tage, et l'accrochage a Ă©tĂ© modifiĂ©. Hall d'entrĂ©e. Monnoyer Fleurs dans un vase d'albĂątre. Envoi 1803. Premier Ă©tage. Sur le palier du grand escalier. Charles de La Fosse 1636-1716 Portrait d'Armand-Jean Vignerot du Plessis, duc de Richelieu. Grand portrait Ă©questre du neveu du cardinal de Richelieu. Provient du chĂąteau de Richelieu. En 1647, il est envoyĂ© par Mazarin au secours de Naples assiĂ©gĂ©e par les Espagnols. Les marins espagnols enflamment leurs vaisseaux pour Ă©viter qu’ils tombent entre les mains des Français. CommĂ©more la modeste victoire remportĂ©e sur l’escadre espagnole. Le fond du tableau Ă©voque la bataille navale. Le duc, qui n’a pas encore 20 ans, reprĂ©sentĂ© en triomphateur antique, est guidĂ© par une Victoire ailĂ©e accompagnĂ©e du GĂ©nie de la Guerre portant le heaume du hĂ©ros. prov. chĂąteau de Richelieu SĂ©rie de bustes en marbre antiques, complĂ©tĂ©s au XVIIe, provenant du ChĂąteau de Richelieu. Salle 101. Francesco CaĂŻro 1607-65 St SĂ©bastien soignĂ© par IrĂšne. Toile peinte Ă  l’occasion d’épidĂ©mies frĂ©quentes de peste au 17e s. Belle composition simple et originale. Clair obscur. Le corps de SĂ©bastien est placĂ© en diagonale, le visage renversĂ© vers le spectateur. IrĂšne, sous les traits d'une femme ĂągĂ©e rare, le soigne en dĂ©posant dĂ©licatement du baume Ă  l’aide d’une plume sur ses blessures. Confrontation entre jeune homme/vieille femme. Les flĂšches sont dĂ©jĂ  retirĂ©es. LumiĂšre sur les mains et le turban d’IrĂšne. Beau corps abandonnĂ© du jeune homme. ScĂšne intimiste, seulement deux personnages. Mattia Preti, dit Il Cavaliere Calabrese 1613-99 Le Triomphe de SilĂšne. ƒuvre de jeunesse, influence de Caravage, des peintres vĂ©nitiens, et de Poussin Les Bacchanales. Saisi en 1799 Ă  Turin comme Ɠuvre de Poussin. Envoi de 1803. Innocenzo Tacconi 1575-1625 DĂ©position de Croix. Le corps du Christ soutenu par deux anges. A droite, la Vierge ; agenouillĂ©e Ă  gauche, Marie de Magdala. MaĂźtre de l'annonce aux bergers L’EvangĂ©liste 1630. L'homme de face est en train d'Ă©crire sur un livre, une plume d'oie Ă  la main ; clair obscur ; belle toile puissante. Salle 102. Antoine Coypel 1661-1722 Deux projets de tapisserie peints sur toile ; sujets tirĂ©s de l'Iliade. -La ColĂšre d'Achille. ModĂšle pour la premiĂšre des 5 tapisseries commandĂ©es en 1717. AthĂ©na domine la scĂšne. p. 65 -Les Adieux d'Hector et d'Andromaque. Le hĂ©ros troyen, avant de retourner au combat, dit adieu Ă  son Ă©pouse Andromaque et Ă  leur fils Astyanax. ScĂšne centrale surmontĂ©e par une arche de pierre. Eustache Le Sueur 1616-55 3 Ɠuvres. -La Vierge, l'enfant JĂ©sus et St Jean-Baptiste. A droite, Jean tient la cheville de JĂ©sus. Belle toile. Et 2 beaux pendants saisis Ă  l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de Marmoutier, Ă  la RĂ©volution. -St Louis pansant les malades. AgenouillĂ© Ă  gauche, St Louis essuie les pieds d'un malade. -St SĂ©bastien pansĂ© par les saintes femmes. Belle toile. IrĂšne retire les flĂšches que sa servante entasse 4 flĂšches aux pieds de SĂ©bastien. Deux anges soutiennent le saint. Philippe de Champaigne 1602-74 -Portrait de Victor Le Bouthillier, archevĂȘque de Tours de 1641 Ă  1670. La sobriĂ©tĂ© de la mise en page, la gamme chromatique restreinte Ă  des gris-vert, le faible Ă©clairage prĂ©servent tout le raffinement de ce portrait Ă  l’expression du visage. Philippe de Champaigne Le Bon Pasteur. JĂ©sus debout, vĂȘtu d'une tunique rose et d'un manteau bleu, porte un agneau sur ses Ă©paules. Le Bon pasteur donne sa vie pour ses brebis ». Philippe de Champaigne se lie avec le milieu jansĂ©niste austĂšre piĂ©tĂ©. Attribution certaine depuis 1995. Nombreuses rĂ©pliques, copies, etc. Provient de l’abbaye de Port-Royal, envoi du MusĂ©um central en 1803. AffectĂ© au musĂ©e de Tours Ă  la demande du prĂ©fet d’Indre-et-Loire, le gĂ©nĂ©ral-comte de Pommereul, en Ă©change des Ɠuvres saisies au chĂąteau de Richelieu et Ă  l’abbaye de Marmoutier, et envoyĂ©es Ă  Paris. Gabriel Blanchard 1640-1704 Sainte Famille. Fils de Jacques Blanchard. Reçu Ă  l’AcadĂ©mie en 1663. SollicitĂ© pour les grands chantiers royaux Ă  Versailles, au Trianon, aux Tuileries. Grand tableau pour le revers du maĂźtre-autel de l'Ă©glise de Versailles au recto, l’Assomption de la Vierge », par Michel II Corneille. Nouvelle salle Richelieu qui Ă©voque le dĂ©cor intĂ©rieur du chĂąteau du cardinal de Richelieu Ă  Richelieu De gauche Ă  droite "La Prise de Privas" cette toile se trouvait dans la galerie des Batailles -Buste de Volusianus - Buste de Pyrrhus marbre Hercule Richelieu. Marbre Hercule-Richelieu. Marbre Apollon Richelieu. Marbre Salle 103 - Salon de Diane. Houdon 1740-1828 Diane. Grand bronze. SĂ©bastien II Le Clerc 1676-1763 La DĂ©ification d'EnĂ©e. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1704. EnĂ©e fils de VĂ©nus et d’Anchise, jeune homme allongĂ©, dĂ©nudĂ©, alangui. En haut Ă  gauche, VĂ©nus, debout au-dessus de lui, assiste Ă  la cĂ©rĂ©monie. Hyacinthe Collin de Vermont 1693-1761 Bacchus confiĂ© par Mercure aux nymphes de l'Ăźle de Naxos. Confusion avec une autre Ăźle Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1725. Jean-Bernard Restout 1732-1797 PhilĂ©mon et Baucis donnant l'hospitalitĂ© Ă  Jupiter et Mercure. ElĂšve de son pĂšre. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1765. Envoi du MusĂ©um central en 1803. Pour Ă©prouver les hommes, Jupiter et Mercure, dĂ©guisĂ©s en mendiant, voyagent en Phrygie et demandent l'hospitalitĂ©. Tous les chassent, sauf PhilĂ©mon et Baucis, vieux couple trĂšs pauvre. Les deux vieillards s'empressent de recevoir leurs hĂŽtes, servent un repas. Ils remplissent les coupes de vin et s'Ă©tonnent de constater que le niveau ne baisse pas dans la cruche. Les dieux se font connaĂźtre. Ils noient la rĂ©gion sous un dĂ©luge, mais la cabane de PhilĂ©mon ne cĂšde pas et devient un temple d'or. Ils ont formulĂ© le vƓu de n'ĂȘtre jamais sĂ©parĂ©s Jupiter les change en arbres, un chĂȘne et un tilleul, issus du mĂȘme tronc. Antoine Boizot 1702-82 Apollon caressant LeucothoĂ©. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1737. Belle acadĂ©mie d' fille du roi de Babylone, se laissa sĂ©duire par Apollon. Son pĂšre la fit enterrer vivante. Mais Apollon la changea en arbre porteur d’encens. Envoi 1803. Jacques Dumont, dit Le Romain 1701-81 -Hercule et Omphale. Hercule rĂ©duit en esclavage par les charmes d’Omphale, reine de Lydie. Omphale tient la massue, Hercule la quenouille. Morceau de rĂ©ception Ă  l'Acad. royale de peinture en 1728. Envoi 1803. Jean Raoux 1677-1734 Mademoiselle PrĂ©vost en Bacchante. Dans un de ses rĂŽles les plus cĂ©lĂšbres, celui d’une bacchante dans PhilomĂšle », opĂ©ra Ă©crit en 1705 par Roy et Lacoste. Nattier 1683-1766 PersĂ©e, assistĂ©e par Minerve, pĂ©trifie PhinĂ©e et ses compagnons en leur prĂ©sentant la tĂȘte de MĂ©duse. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1718. Envoi du MusĂ©um central en fils de DanaĂ© et Jupiter tue MĂ©duse. Sur le chemin du retour, il dĂ©livre AndromĂšde et l'Ă©pouse. Lors de leurs noces, PhinĂ©e Ă  qui elle Ă©tait promise - oncle d’AndromĂšne, victime de son amour malheureux pour AndromĂšde, pĂ©nĂštre dans la salle du festin et tue tous ceux qu'il rencontre. Pour mettre met fin au massacre, PersĂ©e brandit la tĂȘte de MĂ©duse il regarde ailleurs. PhinĂ©e, tombĂ© Ă  genoux, se transforme peu Ă  peu en pierre grise. A gauche, plusieurs soldats sont dĂ©jĂ  pĂ©trifiĂ©s. Un autre, encore vivant, s'apprĂȘte Ă  poignarder un convive. AthĂ©na-Minerve assiste Ă  la scĂšne. Le musĂ©e de Tours est cĂ©lĂšbre pour la sĂ©rie des 13 "morceaux de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de Peinture" qu'il conserve parfois accrochĂ©s en alternance Charles Armand 1645-1720 Paysage avec Apollon et la sybille de Cumes, DĂ©iphobĂ©. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1673. François Marot 1666-1719 Les Fruits de la paix de Riswyck. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1702. Joseph Christophe 1662-1748 PersĂ©e tranchant la tĂȘte de MĂ©duse. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1702. Michel-Ange Houasse 1680-1730 Hercule jetant Lycas [Lichas] dans la mer. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1707. Pierre Saint-Yves 1666-1716 Envoi 1803. -Le Sacrifice de la fille de JephtĂ©. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1708. Jean Restout 1692-1768 La Nymphe ArĂ©thuse poursuivie par AlphĂ©e. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1720. Jacques-Nicolas Julliard 1715-90 Paysage au soleil levant. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale en 1759. Salle 104 - Salon Boulogne, dit l'AĂźnĂ© 1649-1717 Pluton enlevant Proserpine. prov. chĂąteau de Chanteloup -La Nymphe Io mĂ©tamorphosĂ©e en gĂ©nisse par Jupiter, trace son nom sur le sable pour se faire reconnaĂźtre par ses parents. Io, prĂȘtresse de Junon, aimĂ©e par Jupiter, fut transformĂ©e en gĂ©nisse par le dieu suprĂȘme de l’Olympe, pour la soustraire Ă  la jalousie de son Ă©pouse. ChĂąteau de Chanteloup -Neptune amenant Amphitrite dans un char marin, vers son palais. Chanteloup-Acis et GalatĂ©e sur les eaux Chanteloup François Lemoyne 1688-1737 Pygmalion voyant sa statue s'animer 1729. Grande toile. Louis de Boulogne 1654-1733 2 et ses compagnes Ă  la chasse au sanglier. Chanteloup Louis de Boulogne Diane et ses compagnes se reposant aprĂšs la chasse. Chanteloup Salle 105 - Salon vert. Hyacinthe Collin de Vermont 1693-1761 Darius donnant sa fille Mandane en mariage Ă  Cyrus. François Boucher 1703-70 Sylvie fuyant le Loup qu’elle a blessĂ©. Personnage du drame pastoral du Tasse, Amyntas » 1573. Le berger Amyntas aime la chasseresse Sylvie, vouĂ©e Ă  Diane donc Ă  la virginitĂ©. AttaquĂ©e par un loup qu’elle a blessĂ©, elle s’enfuit mais lĂąche son voile, qui se teinte du sang de l’animal. Amyntas, trouvant le voile, croit Sylvie morte et se tue. Sylvie, apprenant sa mort, avoue enfin l’amour qu’elle lui portait, et meurt Ă  son tour. histoire proche de Pyrame et ThisbĂ© » JugĂ©e trop violente, la fin de l’histoire a Ă©tĂ© modifiĂ©e et réécrite au 18e siĂšcle ; et c’est cette nouvelle version que Boucher a illustrĂ©e AprĂšs sa tentative de suicide en se jetant du haut d’une falaise, Amyntas revient Ă  la vie dans les bras de Sylvie. François Boucher 1703-70 Amintas revient Ă  la vie dans les bras de Sylvie. D'aprĂšs Le Tasse. ChanteloupEn 1756, le duc de PenthiĂšvre, petit-fils de Louis XIV et de Mme de Montespan, commande Ă  F. Boucher, pour son hĂŽtel de Toulouse actuelle banque de France une suite de 4 compositions inspirĂ©es par Aminta, poĂšme dramatique de Torquato Tasso, Ă©crit en 1581, et racontant les amours contrariĂ©es du jeune berger Aminte pour Sylvie, chaste nymphe de Diane deux de ces toiles sont toujours dans leur lieu d’origine Sylvie soulageant Philis d’une piqĂ»re d’abeille » – Sylvie dĂ©livrĂ©e par Aminte ». Les deux autres furent transportĂ©es au chĂąteau de Chanteloup – acquis par PenthiĂšvre en 1786 – oĂč elles seront saisies en 1794. Puis affectĂ©es au musĂ©e des Beaux-Arts de Tours. Ec. française 18e Portrait de Louis du Tens François Boucher Apollon rĂ©vĂ©lant sa divinitĂ© Ă  la bergĂšre IssĂ© ou Issa - 1750. CommandĂ© par la marquise de Pompadour pour son chĂąteau de CrĂ©cy. Puis au chĂąteau de Chanteloup. Saisie 1794. Henri Deshays 1729-65 Pygmalion voyant sa statue s'animer. Vincent 1746-1816 Orythie enlevĂ©e par BorĂ©e. Brenet 1828-92 PrĂ©sentation de JĂ©sus au Temple. Boucher 1703-70 Apollon couronnant les Arts. Projet pour le rideau de l’opĂ©ra du Palais Lancret 1690-1743 4 panneaux. Sujets tirĂ©s de contes de La BergĂšre couronnĂ©e - Les Lunettes. Flagellation d'un villageois par des RĂ©mois - Le Berger indiscret ou La bergĂšre endormie. Nicolas Lancret Les Lunettes, tirĂ© du conte de La Fontaine. Un jeune blondinet s’était introduit dans un couvent de nonnes en se faisant passer pour une fillette. Il n’avait pas 15 ans, il passa pour sƓur Colette. Il sĂ©duit AgnĂšs, une jeune nonne, qui dut Ă©largir sa ceinture », et donna naissance Ă  un enfant. Scandale dans l’abbaye. La Prieure envoie la nonne en prison et enquĂȘte. Les murs sont hauts, il est impossible de pĂ©nĂ©trer dans l’abbaye, alors le loup est dans la bergerie, un garçon dĂ©guisĂ© en fille. Elle ordonne que toutes les nonnes se dĂ©shabillent. Le garçon attacha son sexe avec un fil. Mais le garçon est en prĂ©sence des 20 nonnettes nues devant lui. Et quand la prieure qui portait des lunettes observa de prĂšs le garçon, le fil se rompit et le membre en se redressant brutalement fit voler les lunettes. Les vieilles nonnes empoignent le garçon, l’attachent Ă  un arbre, le dos Ă  l’air, et vont chercher dans les cuisines, verges, balais et disciplines pour le jeune meunier passe par lĂ , coureur de filles, il s’étonne de voir le garçon attachĂ©. Il lui demande pourquoi il est ainsi. Le garçon lui fait croire que c’est parce qu’il n’a pas voulu cĂ©der aux avances des nonnes. Le Meunier rit, le dĂ©lie, et lui propose de prendre sa place. Le garçon se sauve. Les vieilles nonnes reviennent et accomplissent le chĂątiment, malgrĂ© les promesses du Meunier de les rendre heureuses. Louis TocquĂ© Portrait du duc de Richelieu, petit-neveu du cardinal. Perronneau 1715-83 Autoportrait. Salle 106. Salon gris. HouĂ«l 1735-1813 Plusieurs paysages qui Ă©taient les dessus-de-portes du salon de musique. Montre diffĂ©rents aspects du domaine de Chanteloup. HouĂ«l Vue de Paradis, prĂšs de Chanteloup. Chanteloup Hubert Robert 1733-1808 Cascade sous un pont en ruines. Proche des compositions de Valence. Salle 107. Salon jaune Alexandre Roslin 1718-93 Portrait de M. Flandre de Brunville -Portrait de Mme Flandre de Brunville. Harmonie des vĂȘtements rouges et noirs, avec des parures blanches, sur fond sombre. Louis-Michel van Loo atel. Portrait du duc de Choiseul. Simon Oeben attr. Bureau-cartonnier du duc de Choiseul Antoine Vestier 1740-1824 Portrait de Jean Theurel, doyen des VĂ©tĂ©rans pensionnĂ©s du roi au rĂ©giment de Touraine. Reçu Ă  l'AcadĂ©mie en 1786. Salle 108. Salon Ă  la Vignon Tours 1593-1670 TĂȘte de jeune fille. petit format Anonyme France XVIIe L'Automne ou La Rixe. D'aprĂšs Abraham Bosse Tours 1604-76 - Les Cinq sens. Cinq toiles d'aprĂšs les gravures d’Abraham Bosse. Le thĂšme des 5 sens est le plus souvent prĂ©texte Ă  vanter les plaisirs de la vie. A. Bosse a mis ses contemporains dans leurs occupations quotidiennes. Les sens sont indiquĂ©s en latin dans un petit mĂ©daillon Gustus – Auditus - Odoratus - Tactus - Visus. Dans Le GoĂ»t, atmosphĂšre raffinĂ©e, opulence du dĂ©cor, luxe des objets, Ă©lĂ©gance des costumes, dĂ©licatesse des attitudes. Au centre de la table est servi un artichaut, lĂ©gume particuliĂšrement en vogue depuis le XVIe s. L'arriĂšre-plan complexe Ă©voque l’Egypte d’oĂč proviendrait ce lĂ©gume considĂ©rĂ© comme ’aphrodisiaque’’, introduit Ă  la Cour par Catherine de MĂ©dicis. Dans L’OuĂŻe, un concert de musiciens. A l’arriĂšre plan Ă  droite, un tableau reprĂ©sentant uns scĂšne de bataille = le fracas des armes ; soit, le bruit en opposition Ă  la musique harmonieuse L'Odorat Le Toucher. Une scĂšne Ă©rotique Abraham Bosse d'aprĂšs La Vue Hyacinthe Rigaud 1659-1743 Portrait du PĂšre Guyet de Chevigny, Ă  75 ans. Ec. française 17e La Mort de Ste CĂ©cile. Sur albĂątre. Salle 109. Salle des Vignon. Claude Vignon Tours 1593-1670 La Circoncision. Le Grand PrĂȘtre, entourĂ© d’une foule nombreuse, effectue la circoncision de l’enfant. Belle composition organisĂ©e en deux registres. De gauche Ă  droite le passĂ©, le prĂ©sent, le futur axe de l’histoire.De bas en haut la terre et le ciel. Les deux axes de cette composition forment une croix Ă  l’intersection de laquelle est placĂ© l’ le panneau central, Dieu le PĂšre apparaĂźt dans le Saint des Saints, les pieds posĂ©s sur les chĂ©rubins de l’arche d’Alliance. Il tient l’encensoir dans sa main droite pour montrer qu’il participe Ă  la scĂšne, et Ă©tablit la filiation de JĂ©sus ; en prĂ©sentant le livre ouvert, Dieu manifeste son alliance avec les hommes. Au-dessous, l’enfant est source de lumiĂšre. MoĂŻse, Ă  gauche, avec les tables de la Loi, Ă©tablit la liaison avec le passĂ©. A droite, la prophĂ©tesse Anne, Marie et scĂšne de gauche Ă©voque l’ancienne Alliance avec le peuple hĂ©breu ; c’est un monde clos, sans ouvertures sur l’extĂ©rieur. Le lumiĂšre divine effleure le chandelier Ă  7 branches, les statues des prophĂštes adossĂ©es Ă  la double colonne, le lecteur dans la chaire, mais elle s’affaiblit peu Ă  peu e arrivant vers le droite, les anges dans le ciel regardent la scĂšne, et certains sonnent de la trompette ; sur terre, une procession s’avance, tous les regards convergent vers l’enfant. Une grande ouverture dans l’angle droit permet au regard de sortir et de voir au centre du paysage une colonne surmontĂ©e d’une boule, c’est l’avenir avec le nouvel axe du monde l’ peut y voir aussi la reprĂ©sentation des diffĂ©rentes Ă©tapes de la vie de sources lumineuses dans la partie supĂ©rieure et sur les en 1994, pour 750 000 F aux collectionneurs amĂ©ricains Frankel, aprĂšs l’expo Vignon ». - CrĂ©sus rĂ©clamant le tribut Ă  un paysan de Lydie 1629. Influence du Caravage. Belle composition traitĂ©e en clair obscur. A droite, le roi revĂȘtu d'habits vivement colorĂ©s, bleu, vert, rouge, jaune, blanc et or. A gauche, deux jeune gens encadrent le paysan pauvre. Belle nature morte au premier plan livres de comptes, feuilles, piĂšces d'or. Le contraste entre la duretĂ© du roi et la dĂ©tresse du vieillard crĂ©e une intensitĂ© dramatique trĂšs théùtrale. EmpĂątements somptueux. Valeur de VanitĂ© ». Claude Vignon attr. Ă  Le Spadassin. Jacques Blanchard 1600-38 St Antoine AbbĂ©. Clair obscur ; sobre composition ; main gauche posĂ©e sur un crĂąne. Saisie rĂ©volutionnaire en 1794. Pierre Patel 1605-76 Paysage avec repos pendant la fuite en Egypte. D'aprĂšs Georges de La Tour Les Larmes de St Pierre. Copie ancienne, original perdu 1646.Claude François, dit FrĂšre Luc 1614-85 Mater Dolorosa. Salle 110. Salle des Etats. Italie 17e deux pendants. La Mort de ClĂ©opĂątre – Procris et CĂ©phale. Chanteloup Jean Jouvenet 1644-1717 Le Centenier aux pieds de JĂ©sus. Envoi de II Restout le jeune 1692-1768 deux ou Extase de St BenoĂźt - La Mort de Ste Scholastique, sƓur de St BenoĂźt. 1730 CamaĂŻeu de gris, bleu-gris, et brun. Saisie rĂ©volutionnaire Ă  l'abbaye de Bourgueil, Lamy 1685-1743 Assomption de la Vierge. Grande toile. Michel-Nicolas-Bernard LĂ©piciĂ© 1735-84 Mathatias grand prĂȘtre juif tue un juif idolĂątre et l’officier du roi Antiochus qui forçaient le peuple Ă  sacrifier aux idoles, et fait renverser l’autel. Envoi Valentin de Boulogne St Jean Ă  Patmos – St Luc – St Mathieu – St Marc. Jean-Simon BerthĂ©lemy 1743-1811 Manlius Torquatus condamnant son fils Ă  mort pour s’ĂȘtre, malgrĂ© sa dĂ©fense, engagĂ© dans un combat singulier avant la bataille. Titus Manlius Torquatus, consul en 340 avt soumit le peuple latin, et sacrifia son fils pour rĂ©tablir la discipline au sein de l’armĂ©e romaine. Envoi de 1803. Orazio Riminaldi 1593-1630 Le Supplice de PromĂ©thĂ©e. Superbe nu. Composition Ă  rapprocher du St SĂ©bastien de A. de Bellis OrlĂ©ans. AttribuĂ© Ă  Guido Reni au 17e s. Attribution toujours discutĂ©e. Son pendant Samson tuant les Philistins avec une mĂąchoire d’ñne » est au musĂ©e de Grenoble.Michel Corneille 1603-64 Le Massacre des Innocents. PlutĂŽt de son fils. Envoi 1803. expo OrlĂ©ans Salle 111. Pierre Gobert 1662-1744 attr. Portrait prĂ©sumĂ© de Mlle de Charolais pinçant de la guitare ». Nicolas de LargilliĂšre 1656-1746 Portrait de M. Roze-Moussard, fabricant de soieries Ă  Tours. TrĂšs Ă©lĂ©gant et raffinĂ©, superbe en habit de l'artiste en habit rouge - Portrait d'un magistrat. Joseph Parrocel 1646-1704 Foire de Bezons. InfluencĂ© par Jacques Courtois, il peint des batailles. Avec ce sujet exceptionnel, il lance la vogue des FĂȘtes galantes. Collection de Louis XIV, du comte de Toulouse son fils, du duc de PenthiĂšvre ; se trouvait Ă  ChĂąteauneuf-sur-Loire, puis Ă  Chanteloup. Hyacinthe Rigaud 1659-1743 attr. Portrait prĂ©sumĂ© de Mlle Duclos. Revenir vers les salles de peintures du nord. Salle 112. Arnold van Brounckurst XVIe Portrait de Lord William Cecil, Lord II van Nieulandt, dit Guglielmo Terranova 1584-1635 L'Annonce aux bergers. ScĂšne nocturne ; clair obscur trĂšs brutal. TrĂšs Ă©loignĂ©e des habituels paysages italianisants. En haut Ă  droite, un ange surgit d'une trouĂ©e lumineuse dans le Bertoja 1544-74 Le Jugement de PĂąris. PĂąris, jeune homme nu, remet la pomme Ă  II Francken 1581-1642 La PitiĂ© du seigneur - L'EnlĂšvement d'HĂ©lĂšne. CortĂšge de figures en mouvement, sentiment van Cleve attr. Ă  Vierge allaitant l' Metsys attr. Ă  Vierge Ă  l'enfant. Anonyme. Anvers vers 1520 Adoration des Mages. Beau triptyque. Au centre, Vierge Ă  l’enfant et 2 Mages Melchior et Gaspard. Balthazar sur le volet de droit ; Joseph sur le volet de Pierre Coecke 1502-50 La Sainte Famille. G. GrĂ©goire – Volet D. La donatrice religieuse avec son saint patron, Jean-Baptiste. Ensemble de triptyques flamands XVIe. Salle 113. Johan Georg Platzer 1704-61 AllĂ©gorie. Composition foisonnante et tumultueuse. reprĂ©sentant du baroque autrichien. Ami de Janneck.Franz Karl Palko 1724-67 L'apothĂ©ose de St Jean NĂ©pomucĂšne. Etude prĂ©paratoire pour une voĂ»te. Franz Christoph Janneck 1703-61 RĂ©surrection de Lazare. TrĂšs belle Ɠuvre finement peinte ami de Platzer. Composition pyramidale. Au centre, JĂ©sus, vĂȘtu d'une tunique bleu clair et d'un manteau rose ; Ă  gauche, Lazare se redresse dans son tombeau. Marthe de dos. Autour, une foule nombreuse ; attitudes et expressions trĂšs diverses des spectateurs. ArriĂšre plan de ruines Georg Trautman 1713-69 Incendie Ivo Leicher 1727-1811 Le martyre de Ste ThĂšcle. PremiĂšre sainte de l'Ă©glise d' GĂŒnther 1705-88 Apollon et Marsyas. Esquisse du plafond de l’opĂ©ra de Stuttgart. Salle 114. Jan Joseph van Goyen 1703-61 Marine. petite Palette monochrome. Allaert van Everdingen 1621-75 Cascade en Teniers le jeune 1610-90 Buveur. Bartholomeus van der Helst Portrait de jeune Femme 1630-40. TrĂšs beau ; grande fraise et fine dentelle blanches. Rembrandt Harmensz van Rijn 1606-69 Fuite en Egypte 1625. Peint Ă  19 ans. Esquisse pour une Ɠuvre jamais rĂ©alisĂ©e. EntrĂ© au musĂ©e comme Ɠuvre anonyme hollandaise. Rendue Ă  Rembrandt en 1956 ; dĂ©sattribuĂ©e 1997 au profit de GĂ©rard Dou. Tableau redonnĂ© Ă  Rembrandt en 2000. Petite Ɠuvre de jeunesse traitĂ©e en clair ter Borch 1617-81 Portrait d'homme. VĂȘtu de noir ; collerette blanche. Joris van Son Nature morte au Fromage. Belle et forte. Joris van Son Fruits entourant un mĂ©daillon de la sainte de Heem 1631-95 Fleurs dans une bouteille de verre. Attr. Ă  Ambrosius Bosschaert le vieux 1573-1621 Vase de fleurs. Papillon, libellule, mouche, insecte, chenille. Hendrick Cornelis van Vliet 1611-75 IntĂ©rieur de la Oude Kerk de Delft. Rubens 1577-1640 Envoi 1803. Ex-voto Vierge Ă  l'enfant et donateurs. Alexandre Goubau et sa femme Anne Antoni. La Vierge, en haut Ă  droite, porte une robe rouge et un manteau bleu. Les donateurs sont en bas Ă  gauche. A la mort, en 1604, d’Alexandre-Jean Goubau, grand aumĂŽnier de la cathĂ©drale d’Anvers, son Ă©pouse, Anne Antoni, commande Ă  Rubens cet ex-voto destinĂ© au monument funĂ©raire du couple, situĂ© dans la chapelle des maçons de la cathĂ©drale. Rubens, qui Ă©tait alors en Italie ne reviendra qu’en 1608. Il s’agit donc d’un portrait posthume du donateur. Pieter Molijn 1595-1661 Paysage avec figures. A droite, un vieil arbre tordu. GĂ©rard Seghers Attr. Ă  Le Reniement de St Pierre. Clair obscur. H. Maria Werts Bouquet de fleurs dans une carafe. AprĂšs la salle 114, revenir Ă  l’escalier central. Dans l’escalier Louis-Michel van Loo 1707-71 Portrait de Melle SallĂ©, danseuse de l'opĂ©ra. Charles Armand 1645-1720 Paysage avec Apollon et la sybille de Cumes, DĂ©iphobĂ©. Morceau de rĂ©ception Ă  l'AcadĂ©mie royale de peinture en 1673. Vue de l'escalier Coypel La ColĂšre d'Achille en bas, Ă  gauche DeuxiĂšme Ă©tage. Salle 202. Joseph Vivien 1657-1734 Portrait d’un abbĂ©. Alexandre Roslin 1718-93 Portrait du comte du Cluzel. Jean Restout Le Repos pendant la Fuite en Egypte Pierre Subleyras 1699-1749 Le songe de Joseph. Pierre Subleyras Adoration des rois Mages esquisseCarle van Loo Sacrifice de ManuĂ© 1721.-Agonie de St Augustin. Belle esquisse presque en grisaille ; peinte avec assurance. Henri-Pierre Danloux Portrait d’Antoine-Marie, comte du Cluzel 1786. Pierre Peyron 1744-1814 Prix de Rome 1773. -Agar et l'Ange. Dans le dĂ©sert, avec IsmaĂ«l, endormi Ă  gauche. Envoi de Rome 1780. Salle 203. Hue Vue des Cascatelles de Tivoli et du temple de la Sybille. 1786 Louis Cazin 1784-1819 Paysage montagneux avec guerriers. Joseph-BenoĂźt SuvĂ©e 1743-1807 La Vestale Tuccia tenant le crible. Joseph Taillasson 1745-1809 TimolĂ©on Ă  qui les Syracusains amĂšnent des Combette 1770-1840 Portrait de famille Michel-Martin DrĂŽlling Jeune adolescent au bord d'une Fontaine. Jeune garçon nu et imberbe, un peu androgyne. Erotisme dĂ©licat. JeanJules-Antoine Lecomte-du-NouĂż 1842-1923 Eros-Cupidon 1873 Augustin-Louis Belle Agar dans le DĂ©sert 1819 Ec. Angelica Kauffmann Diane dĂ©couvrant la grossesse de Callisto – Pluton enlevant Proserpine. Salle 204. Louise-JosĂ©phine Sarrazin de Belmont 1790-1870 2 jolies toiles pendants traitĂ©es avec sensibilitĂ©. ElĂšve de Pierre-Henri de Valenciennes, paysagiste romantique. Belle lumiĂšre. Vue du Forum le matin. -Et Vue du Forum le soir. Emile Signol 1804-92 ScĂšne antique – MĂ©lĂ©agre reprend les armes sur les instances de son Ă©pouse. Deux esquisses RichĂ© 1791-1878 Fleurs, raisins blancs et noirs. Beau bouquet de Boulanger 1806-67 Portrait d'HonorĂ© de Balzac. Esquisse d’un portrait Fragonard 1780-1850 Guerrier FĂ©ron 1802-76 Louis-Philippe et sa famille aux ruines du chĂąteau de Pierrefonds, Ă  l’occasion du mariage de la princesse Louise avec le roi des Vinchon 1789-1855 Au cours d’une visite nocturne des galeries de Versailles, le roi Louis-Philippe et sa famille admirent la statue de Jeanne d’Arc par Marie d’OrlĂ©ans. Karl Girardet 1813-1871 Vue de la ville de Tours depuis le chĂąteau des Tourelles 1853 – acquis en 2020 Karl Girardet La CathĂ©drale et le palais archiĂ©piscopal avant 1855 Karl Girardet La Lanterne de Rochecorbon 1852 Alphonse Gaudar de Laverdine 1780-1804 Roland furieux. Belle Ă©tude prĂ©paratoire du grand tableau de ChĂąteauroux. Salle 205. peintres orientalistes. EugĂšne-Romain Thirion 1839-1910 Judith victorieuse. Debout au centre, altiĂšre, elle porte une robe verte trĂšs beau travail de matiĂšre, et un corsage blanc ; elle s'appuie sur le sabre qu'elle vient d'utiliser. A droite, plusieurs soldats soutiennent la tĂȘte d'Holopherne posĂ©e sur un drap rouge. LĂ©on Belly 1827-77 Plusieurs Decamps 1803-60 Singe au miroir EugĂšne Delacroix 1798-1863 Les ComĂ©diens ou Bouffons arabes. 1847 ThĂ©odore ChassĂ©riau 1819-56 Cavaliers arabes devant une boutique de marĂ©chal-ferrant. esquisseNarcisse BerchĂšre 1819-91 Sakieh sur les bords du Nil - Paysage. EugĂšne Vidal Marabouts dans la MosquĂ©e de Constantine 1874 Ă  gauche EugĂšne Giraud 1806-81 Femmes d'Alger, IntĂ©rieur de Cour 1859 Ă  droite Salle 206. Alphonse Legros 1837-99 Portrait du pĂšre de l’artiste. Edgar Degas Calvaire. Etude d'aprĂšs Mantegna Augustin Feyen-Perrin 1826-88 Velpeau allant procĂ©der Ă  l'autopsie d'un cadavre Ă  l'hĂŽpital de la CharitĂ©. Renvoie au tableau de Rembrandt, La Leçon d’anatomie ». courant rĂ©aliste. Grand dessin au musĂ©e de l’Assistance publique Ă  Paris. Georges Moreau de Tours 1848-1901 Un Egyptologue. Belle toile Brascassat Le Mouton Leleux 1820-85 Robert-Fleury 1837-1911 Les vieilles de la place Navone Ă  Santa Maria della Desgoffe Nature morte au Casque circassien. Poignard et poire Ă  poudre. Beaux effets. Salle LĂ©pine Caen, la Douane. Claude Monet 1840-1926 Un Bras de la Seine prĂšs de VĂ©theuil. Peint depuis son bateau-atelier. legs Mme LefĂšvre p. 115Jean BĂ©raud "Parisiennes". 2 petites huilesLĂ©on Bonnat Portrait de Mlle de Nouille. Fade. Beau traitement de la robe blanche et des Debat-Ponsan 1847-1913 Plusieurs Ɠuvres. Une tentative de travail Ă  la maniĂšre des impressionnistes un jardin, plat et peu lumineux. -Le petit Bernard jouant dans l' le bal. ScĂšne d'intĂ©rieur intimiste. Le peintre et sa famille. La mĂšre donne le sein Ă  son enfant avant de partir au bal robe de soirĂ©e ; l'homme en frac, attend patiemment. Edouard Debat-Ponsan Simone Debat-Ponsan dans sa loge Ă  l'OpĂ©ra 1908 FĂ©lix Ziem 1821-1911 Vue sur la Corne d'Or et Constantinople - Venise et le Grand LĂ©andre 1862-1930 Portrait de Georges Courteline. Desbois 1851-1935 Torse de Sisyphe. Rodin Balzac drapĂ©. Bronze. Antoine Bourdelle Montauban 1861-1929 Buste d’Anatole France. Torse nu. Bronze. Salle Cazin 1841-1901 Le DĂ©gel Jean-Charles Cazin Agar et IsmaĂ«l dans le DĂ©sert. Marie Cazin 1844-1924 Les OubliĂ©es. Grande Ă©bauche Ă  la grande toile. Salle 209. Marcel Loyau 1895-1936 Groupe Ă©questre. Centaure ou Le Centaure Chiron et centaure porte en croupe un jeune archer nu. Beau bronze. Salle 210. Salle Olivier grandes toiles abstraites de DebrĂ©. Deux bronzes. Vieira da Silva La Voie de la Sagesse. Alberto Giacometti. Bronze Pierre Buraglio Rue ClĂ©ment-Marot acquisition 2015 Salle dans le goĂ»t de Bernard Palissy Charles-Jean Avisseau – LĂ©on Brard – Joseph Landais, etc. Dans l'escalier, vers le rez-de-chaussĂ©e Blin de Fontenay 2 Bouquets de de Champaigne Paysage avec St Zosime. ou Saint Zozime donnant la communion le viatique Ă  sainte Marie l’Egyptienne. Une des 4 reprĂ©sentations de saints dans un paysage peintes pour l’appartement d’Anne d’Autriche au Val-de-GrĂące Ă  Paris 2 dans les rĂ©serves du Louvre – une au musĂ©e de Mayence. Rez-de-ChaussĂ©e Donati Creti 1671-1749 Jeune Garçon tenant une page d'Ă©criture. Ste Marthe - Ste Marie-Madeleine. Debout, elle tient un crĂąne contre son ventre. CamaĂŻeu gris-vert. Sensible, Bazzani 1690-1769 St Antoine de Padoue et l'enfant JĂ©sus. St Antoine serre l'enfant JĂ©sus contre lui ; scĂšne pleine de Conca 1676-1764 Adoration des Mages. Ec. vĂ©nitienne fin 16e L’entrevue de Judith et Holopherne. Provient de Chanteloup. Attr. Ă  Andrea Vicentino influence de VĂ©ronĂšse. VĂȘtue de son costume de joie et parĂ©e de tous ses bijoux, Judith s’était faite aussi belle que possible pour sĂ©duire les regards de tous les hommes ». BĂ©thulie, en JudĂ©e, Ă©tait assiĂ©gĂ©e par les Assyriens. Collection de primitifs italiens En 1963, le musĂ©e reçoit la collection 38 peintures et 12 sculptures du peintre et collectionneur Octave Linet 1870-1962 constituant ainsi la plus grande collection de Primitifs italiens aprĂšs celles du musĂ©e du Louvre et du Petit-Palais d'Avignon. Naddo Ceccarelltelier de Lippo Vanni 14e Couronnement de la Vierge et Christ d'Andrea Florence, 1377-1451 Les FunĂ©railles de St BenoĂźt. Naddo Ceccarelli Sienne, 14e 2 panneaux d’un diptyque. L'Annonciation - L'Adoration des Mages. Panneau 1 L'ange Gabriel haut ; la Vierge, l'enfant et un Mage agenouillĂ© bas.Panneau 2 La Vierge en haut ; les 2 autres Mages en bas.Niccolo di Tommaso Bologne, 15e Joseph d' di Pietro fin 14e Vierge Ă  l'enfant dite Vierge aux cerises. La Vierge tend une grappe de cerises Ă  l' de Cima da Conagliano 1470-1518 3 panneaux d’un cassone » coffre de mariage. Les FunĂ©railles de Marcus Plautius et Orestilla. ThĂšme de la fidĂ©litĂ© conjugale masculine. ArtĂ©mise buvant les cendres de Mausole. ThĂšme de la fidĂ©litĂ© Ă  la mĂ©moire d’un Ă©poux. ArtĂ©mise boit les cendres de son Ă©poux le roi Mausole aprĂšs l’avoir fait incinĂ©rer. Elle fait Ă©lever Ă  Halicarnasse un monument funĂ©raire, le MausolĂ©e, l’une des 7 Merveilles du monde. Antonio Vivarini 1415-1476 Deux panneaux sur fond de feuilles d' Antoine de Padoue - St Louis de di Tano Fei fin 14e di Paolo 1417-82 La Vierge et l'enfant. Fond rouge, probablement en raison de l'usure de la feuille d'or. Lorenzo Veneziano 14e Les Anges musiciens et Le Couronnement de la Vierge 1372 2 panneaux rĂ©unis rĂ©cemment. Tempera sur bois de peuplier. Le choix de la palette, composĂ©e d’orange pour l’estrade en bois, de vert, de rode, de bleu lapis pour les vĂȘtements, et de gris pour les carnations, est une constante chez Lorenzo Veneziano. Grand novateur de l’école vĂ©nitienne de la seconde moitiĂ© du Trecento, le peintre a su se dĂ©gager trĂšs tĂŽt du style rigide byzantin, et introduire souplesse et rĂ©alisme. Provient d’un polyptyque dĂ©membrĂ© d’une Ă©glise de Bologne. Deux autres Ă©lĂ©ments du retable achetĂ©s en 2005 Les FunĂ©railles de St Jean-Baptiste – La Crucifixion. Andrea Mantegna nĂ© prĂšs de Vicence, 1431-1506 Deux panneaux cĂ©lĂšbres, chefs-d'oeuvre du musĂ©e. Envoi du MusĂ©um central Ă  la fin de l’annĂ©e 1456 que Gregorio Correr, abbĂ© commandataire du monastĂšre de San Zeno, Ă  VĂ©rone, commande au jeune Mantegna travaillait Ă  Padoue le retable pour un maĂźtre-autel de l’église. -Le Christ au Jardin des Oliviers. La composition est faite selon trois triangles emboĂźtĂ©s les uns dans les autres. Premier triangle Ă  gauche, le mont Sion surmontĂ© de la ville de JĂ©rusalem. A droite, le mont des Oliviers pas d’oliviers, mais un oranger et un citronnier, avec JĂ©sus en priĂšre, au sommet d’une pyramide. Dans la partie infĂ©rieure, les 3 disciples endormis, avec de G. Ă  D. Jacques, Jean son frĂšre, et Pierre autre triangle plus petit. Au-dessus de JĂ©sus un ange lui tend un calice pour recueillir le sang. Le troisiĂšme grand triangle contient la montagne de la RĂ©surrection couleur de feu montagne reprise dans le troisiĂšme panneau, la RĂ©surrection.Au pied de la colline, les soldats Romains sont prĂ©cĂ©dĂ©s par Judas qui tourne le dos Ă  JĂ©sus et Ă  la vie. La lumiĂšre vient de lapin - et deux ruches environnĂ©es d’abeilles image de la concorde et de la communautĂ© parfaites, mĂ©taphore de l’Eglise ; image aussi de l’obĂ©issance un monastre bĂ©nĂ©dictin est comparĂ© Ă  une ruche. La ruche est l’antithĂšse de la trahison de Judas. -La RĂ©surrection. Mouvement vertical, JĂ©sus dressĂ©, sort de son tombeau environnĂ© de rayons de lumineux ; la grotte forme une espĂšce d’arc de triomphe monumental. Le Christ est entourĂ© de fins rayons d’or et de tĂȘtes d’angelots. DrapĂ© remarquablement traitĂ©. Diverses attitudes et expressions des soldats. Un bouclier au centre fait d’une carapace de tortue ; Ă  droite, une Ă©pĂ©e cassĂ©e. Le 3e panneau central de la prĂ©delle, La Crucifixion, est au Louvre. On retrouve Ă  l’arriĂšre-plan la ville de JĂ©rusalem. La prĂ©delle Ă©tait surmontĂ©e de 3 grands panneaux, qui sont toujours Ă  VĂ©rone restituĂ©s en 1815.Panneau central Vierge Ă  l’enfant assise sur un de gauche G vers D St Pierre – St Paul – St Jean l’EvangĂ©liste – San de droite D vers G St Jean-Baptiste – St GrĂ©goire – St Laurent – St BenoĂźt. En 1956, tentatives pour rĂ©unir les 3 Ă©lĂ©ments de la prĂ©delle, Ă  Tours. Mais le Louvre propose de les rĂ©unir Ă  Paris contre compensations. Refus de la municipalitĂ© de Tours avec juste raison, et statu quo. Giovanni Battista Moroni 1520-78 Portrait d'homme. Finesse dans l’interprĂ©tation psychologique. Ec. de Fontainebleau 16e Le Bain de Diane. Octobre 2013 - TrĂšs belle exposition temporaire consacrĂ©e Ă  François-AndrĂ© Vincent 1746-1816 François-AndrĂ© Vincent St JĂ©rĂŽme dans le dĂ©sert Montpellier BĂ©lisaire rĂ©duit Ă  la mendicitĂ© secouru par un officier des troupes de l'Empereur Justinien 1776 - Montpellier DĂ©cembre 2015 - Exposition temporaire consacrĂ©e Ă  Louis-François Cassas 1756-1827 Ruines de Palmyre 1785 - Tours Dans le parc du musĂ©e une sculpture Just Becquet 1826-1907 Faune jouant avec une panthĂšre
MusĂ©edes Beaux-Arts Tours: sons et lumiĂšres rennaissance - consultez 337 avis de voyageurs, 896 photos, les meilleures offres et comparez les L'exposition sur l’Ɠuvre d'Emile Friant au MusĂ©e des Beaux Arts Ă©tant finie depuis maintenant deux mois, vous pouvez toujours aller admirer l'un de ses tableaux les plus emblĂ©matiques, dĂ©pĂŽt du MusĂ©e d'Orsay "La Toussaint", prĂ©sentĂ© et rĂ©compensĂ© au Salon de 1889. Émile Friant, considĂ©rĂ© comme le dernier naturaliste, propose avec cette huile sur toile de 250 x 334 cm peinte en 1888, sa vision d'un moment cĂ©lĂ©brĂ© chaque annĂ©e pour honorer les disparus la Toussaint. Le tour de force technique que reprĂ©sentent les grandes plages de blanc et de noir oĂč le peintre fait jouer de multiples variations lui valut un succĂšs immĂ©diat. VĂȘtus de noir, une fillette, deux femmes, un homme et jeune femme semblent se hĂąter, les bras chargĂ©s de chrysanthĂšmes. Au-delĂ  des grilles du cimetiĂšre de "PrĂ©ville", de nombreuses silhouettes, toutes vĂȘtues de sombre, constituent le cortĂšge qui va cĂ©lĂ©brer ses morts. Ce deux femmes seraient-elles de la mĂȘme famille ? On peut l'imaginer. La fillette, en tĂȘte du cortĂšge, arbore un chaperon noir en guise de couvre-tĂȘte d'oĂč s'Ă©chappe une belle tresse. Avec son chapeau haut-de-forme, sa canne coincĂ©e sous son avant-bras gauche et sa foisonnante moustache, l'homme suit le mouvement des femmes de sa famille. La jeune femme porte un gros pot de chrysanthĂšme ; il doit ĂȘtre pesant ! AdossĂ© au pilier d’une des portes d'entrĂ©e du cimetiĂšre, un aveugle emmitouflĂ©, les jambes sous une couverture et le tĂȘte couverte d'une capuche, implore la charitĂ© des passants, pancarte posĂ©e contre son torse et gobelet dans ses mains. _____________________ Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits rĂ©servĂ©s ActivitĂ©sau MusĂ©e des Beaux-Arts. Le MusĂ©e Amusant. propose six offres de mĂ©diation : L’heure des Tout-Petits et Viens jouer au musĂ©e. Un dimanche aprĂšs-midi par mois, les collections de peinture et de sculpture et l’exposition Martin de Tours, le rayonnement de la CitĂ© sont Ă  l’honneur.
MusĂ©e des Beaux-arts – Tour 41 Belfort, Tour 41-MusĂ©e des Beaux-arts, 17 septembre 2022, Belfort. MusĂ©e des Beaux-arts – Tour 41 17 et 18 septembre Belfort, Tour 41-MusĂ©e des Beaux-arts Un parcours allant de l’art mĂ©diĂ©val au dĂ©but de l’art moderne Belfort, Tour 41-MusĂ©e des Beaux-arts Rue Georges Pompidou, 90000 Belfort Belfort 90000 Territoire-de-Belfort Bourgogne-Franche-ComtĂ© Nombreuses places de stationnement Ă  accessibles aux handicapĂ©s. 0384542551 La Tour 41 est Ă©rigĂ©e entre 1687 et 1703 par Vauban pour renforcer le site, nouvelle frontiĂšre du royaume de France. Il s’agit d’une tour bastionnĂ©e, c’est-Ă -dire une tour pentagonale faisant saillie sur l’enceinte, avec des chambres de tir permettant de dĂ©fendre les alentours et de croiser les angles de vue. L’intĂ©rĂȘt national des fortifications de Belfort a rendu possible leur classement au titre des Monuments Historiques. Dans cet Ă©crin laissĂ© par Vauban, restaurĂ© en 2019, le musĂ©e des Beaux-arts propose une lecture didactique et chronologique des courants artistiques prĂ©sents au sein de ses murs. La collection des Beaux-arts des MusĂ©es de Belfort comprend environ 6 900 Ɠuvres d’art illustrant notamment la peinture et la gravure de la fin du XVĂšme siĂšcle en France, Espagne et Allemagne; l’art religieux du XVIIĂšme siĂšcle Ă  travers Rubens et Pourbus; les mutations artistiques du XIXĂšme siĂšcle paysage en plein air, modernisation de l’expression dans le portrait peint et la sculpture. La collection belfortaine est particuliĂšrement riche en arts graphiques et dispose d’une collection d’art contemporain originale, fondĂ©e sur la sculpture ou les installations Chevalier ou Collin-ThiĂ©baud. Le visiteur peut dĂ©couvrir ainsi la richesse de la collection belfortaine, mise en lumiĂšre par une signalĂ©tique qui offre des clĂ©s de lecture. Le musĂ©e des Beaux-arts renouvelle chaque annĂ©e tout ou partie de ses collections afin d’offrir au regard la diversitĂ© du patrimoine local. La Tour 41 construite entre 1687 et 1698 fait partie du dispositif de dĂ©fense imaginĂ© par Vauban. Aujourd’hui, le musĂ©e propose une lecture didactique et chronologique des courants artistiques au sein de ses murs. Un espace est Ă©galement dĂ©diĂ© au sculpteur Camille LefĂšvre qui a donnĂ© son fonds d’atelier et sa collection Ă  la Ville de Belfort. Une section est consacrĂ©e actuellement Ă  la sculpture et une autre au photographe AndrĂ© Villers. Dates et horaires de dĂ©but et de fin annĂ©e – mois – jour – heure 2022-09-17T110000+0200 2022-09-18T173000+0200 © Ville de Belfort Cliquez ici pour ajouter gratuitement un Ă©vĂ©nement dans cet agenda Belfort, Tour 41-MusĂ©e des Beaux-arts Belfort Territoire-de-Belfort Belfort Territoire-de-Belfort Belfort Territoire-de-Belfort
musĂ©edes beaux arts. Visites guidĂ©es. les chefs d'Ɠuvres du Palais Fesch. -. Le vendredi 26 aoĂ»t et les vendredis 2 / 9 / 16 / 23 et 30 septembre 2022. Exposition temporaire. "La Grande Bellezza, L’Art Ă  Rome au XVIIIe siĂšcle, 1700-1758". -.
Au premier Ă©tage de l’aile Louis XII, six salles sont entiĂšrement consacrĂ©es Ă  la prĂ©sentation des collections de peinture et de sculpture. Le musĂ©e des Beaux-Arts du chĂąteau de Blois prĂ©sente prĂšs de trois cents Ɠuvres, peintures, sculptures et objets d’art qui retracent l’histoire des arts europĂ©ens du XVIe au XIXe siĂšcles. Parmi les chefs-d’Ɠuvre exposĂ©s, il faut distinguer les tableaux de Cousin, Stella, Boucher, Ingres ou ChassĂ©riau ou bien les sculptures de Lemoyne, David d’Angers et PrĂ©ault. Un accent particulier est mis sur le genre du portrait au XVIIe siĂšcle ou bien encore sur l’art troubadour qui, au dĂ©but du XIXe siĂšcle, s’attache Ă  raconter de maniĂšre sentimentale et théùtrale l’histoire des grands hĂ©ros nationaux du Moyen-Ăąge et de la Renaissance comme Jeanne d’Arc ou François Ier. Histoire du musĂ©e Un musĂ©e dans un chĂąteau OĂč l’on trouve l’architecture et l’histoire, on attend des collections. Quand l’architecture a caractĂšre d’exception, on attend les chefs-d’Ɠuvre. S’il ne reste plus rien aujourd’hui des collections des rois de France au chĂąteau de Blois, le musĂ©e des Beaux-Arts vous invite, dans les anciens appartements du roi Louis XII, Ă  un parcours inattendu Ă  travers les arts depuis la Renaissance jusqu’à la fin du XIXe siĂšcle. Le musĂ©e des Beaux-Arts du chĂąteau de Blois se dĂ©ploie dans les six salles du premier Ă©tage de l’aile Louis XII depuis 1869. En effet dĂšs l’époque de la RĂ©volution, des voix s’élĂšvent Ă  Blois comme un peu partout ailleurs en France pour demander la crĂ©ation d’un musĂ©e destinĂ© notamment Ă  la formation des artistes. En 1810, un dĂ©cret impĂ©rial accorde aux villes la nu-propriĂ©tĂ© des Ă©difices militaires et c’est en tant que caserne que le chĂąteau de Blois devient 1850, Pierre-Stanislas Maigreau-Blau, maire de Blois, est Ă  l’origine de la crĂ©ation du musĂ©e qui s’installe alors dans l’aile François Ier, Ă©coutons-le dĂ©fendre son projet " Il n’y a pas de chef-lieu de dĂ©partement en France qui ne soit aujourd’hui dotĂ© d’un musĂ©e. [
] Il serait superflu d’examiner les avantages de ces sortes d’établissements ; On sait de quel encouragement puissant ils sont pour les arts et les sciences, par les modĂšles ou les collections qu’ils offrent Ă  l’étude". Ainsi l’armĂ©e libĂšre-t-elle peu Ă  peu les espaces du chĂąteau qui sont investis par les peintures, sculptures, et autres objets d’art prĂȘtĂ©s dans un premier temps par les collectionneurs privĂ©s lors d’expositions temporaires, puis peu Ă  peu lĂ©guĂ©s Ă  la ville et qui s’ajoutent aux envois de l’Etat et aux achats sur le marchĂ© de l’art pour constituer le patrimoine artistique des BlĂ©sois. La musĂ©ographie actuelle, qui remonte Ă  la rĂ©novation de 1995, a pour ambition de concilier le cadre du dĂ©cor grandiose voulu par l’architecte FĂ©lix Duban et les exigences d’un musĂ©e moderne. L’idĂ©e directrice est de donner au visiteur le sentiment qu’il traverse les appartements anciens d’un prince contemporain et collectionneur, dont le goĂ»t raffinĂ© et Ă©rudit transparaĂźt par l’exposition d’Ɠuvres rares, surprenantes et belles. Ainsi a-t-on privilĂ©giĂ© les tentures de velours aux tons soutenus, les vitrines du XIXe siĂšcle et l’accrochage serrĂ©. C’est ce parti prix qui fait toute l’originalitĂ© du musĂ©e des Beaux-Arts du chĂąteau de Blois. La salle d'actualitĂ© Paul Renouard, peintre et illustrateur Cette salle accueille deux expositions par an, qui permettent au public de dĂ©couvrir des Ɠuvres habituellement en rĂ©serve. Cela permet aussi au public de mieux connaĂźtre le travail de l’équipe de conservation restaurations, acquisitions rĂ©centes et actualitĂ©s scientifiques. Ainsi, il est possible d’exposer plus rĂ©guliĂšrement les dessins et les gravures qui ne peuvent ĂȘtre exposĂ©s Ă  la lumiĂšre que pendant de courtes durĂ©es. Ces expositions sont avant tout destinĂ©es au public local et offrent l’occasion de frĂ©quenter pĂ©riodiquement notre musĂ©e des Beaux-Arts. Exposition actuelle Paul Renouard Cheverny 1845 ; Paris 1924 peintre et illustrateur De condition modeste, c’est Ă  l’ñge de 14 ans que Paul Renouard quitte Cheverny pour trouver du travail Ă  Paris. En 1868, alors qu’il est employĂ© comme peintre en bĂątiments, Isidore Pils remarque ses croquis et esquisses sur les murs de la cour de l’École des Beaux-Arts et le fait entrer dans son atelier. Il exĂ©cute avec lui les dĂ©corations intĂ©rieures de l’OpĂ©ra, puis rĂ©alise seul, en 1875, les fresques du plafond du grand escalier. C’est le dĂ©but d’une brillante carriĂšre. La multiplication des gazettes et publications imprimĂ©es Ă  cette Ă©poque ouvre un vaste champ Ă  l’illustration. De 1875 Ă  1880, Paul Renouard collabore Ă  L’Art, Ă  L’Illustration, Ă  Paris illustrĂ©. En 1884, il entre comme dessinateur au Graphic de Londres. Son talent y fait merveille et il se dĂ©tourne de la peinture pour une production graphique extrĂȘmement personnelle. Il obtient la mĂ©daille d’or aux expositions universelles de 1889 et 1900, il exerce comme professeur Ă  l’École des Arts DĂ©coratifs et se lie d’amitiĂ© avec les peintres Weerts et Degas. Il voyage beaucoup, suit une expĂ©dition en Tunisie, puis rĂ©side Ă  Washington oĂč il Ă©tudie la vie parlementaire des États-Unis. DĂ©cĂ©dĂ© en janvier 1924, Paul Renouard est enterrĂ© au petit cimetiĂšre de Chambon-sur-Cisse. En 1926, Ă  l’initiative de l’École de la Loire dont il fut le prĂ©sident, un buste est rĂ©alisĂ© par Albert Chartier, un de ses Ă©lĂšves aux Arts DĂ©coratifs, et inaugurĂ© dans les jardins de l’évĂȘchĂ©. DĂšs 1922, suite Ă  l’acquisition par la ville de l’album Paul Renouard, son oeuvre sur la guerre 1914-1917, complĂ©tĂ© d’un don important de l’artiste, sont inaugurĂ©es au MusĂ©e rĂ©gional de Blois, alors musĂ©e d’art contemporain situĂ© dans l’ancien Ă©vĂȘchĂ©, les salles entiĂšrement dĂ©diĂ©es Ă  Paul Renouard. La collection est complĂ©tĂ©e par des achats importants entre 1927 et 1935, puis par le don May en 1971. Au total ce fonds comprend sept peintures et environ 550 dessins et gravures. L’Ɠuvre de l’illustrateur Artiste intimement liĂ© Ă  son Ă©poque, l’oeuvre de Paul Renouard est un reflet vivace des choses vues et vĂ©cues. D’un trait sobre et rapide il fixe les gestes et expressions des personnages les plus divers, depuis les chefs d’État jusqu’aux dockers de la Tamise. Il saisit le mouvement et il traduit en gravures les grands Ă©vĂ©nements europĂ©ens procĂšs Dreyfus, procĂšs Zola, jubilĂ© de la reine d’Angleterre, sĂ©ances de la Chambre des DĂ©putĂ©s, expositions universelles, premiĂšre guerre mondiale. Il est Ă©galement virtuose dans ses Ă©tudes d’animaux. L’illustration Ă  la fin du XIXe siĂšcle Il ne faut pas oublier la part importante qui revient aux artistes de la fin du XIXe siĂšcle dans le domaine de l’image destinĂ©e Ă  la diffusion. La multiplication des gazettes et publications imprimĂ©es connaĂźt une extension qui ouvre un vaste champ Ă  l’illustration. La reproduction de la photographie par des procĂ©dĂ©s mĂ©caniques n’est pas encore nĂ©e et les artistes, tout comme aux siĂšcles passĂ©s, gardent encore le privilĂšge de rĂ©aliser des oeuvres reproduites en lithographie comme en gravure, sur cuivre ou sur bois. Les revues illustrĂ©es C’est par l’illustration de revues que Paul Renouard devient cĂ©lĂšbre non seulement en France mais Ă  l’étranger. Il est sollicitĂ© pour relater les scĂšnes d’actualitĂ© en des sĂ©ries de compositions dessinĂ©es au cours des cĂ©rĂ©monies et des grandes fĂȘtes officielles. Il exĂ©cute le portrait de grands personnages, tel le prĂ©sident Loubet ou Waldeck-Rousseau, ainsi que des croquis d’audience au procĂšs Dreyfus ou autres grands procĂšs du moment. Ses dessins paraissent dans L’Art, L’Illustration, le Paris illustrĂ©. Il devient le collaborateur attitrĂ© du Graphic en Angleterre ou il s’attache aux scĂšnes de la vie courante. Les thĂšmes chers Ă  Paul Renouard L’OpĂ©ra L’ambiance du théùtre de l’OpĂ©ra devient rapidement familiĂšre Ă  Paul Renouard et est pour lui une grande source d’inspiration. L’étude de la danse notamment le passionne. Paul Renouard frĂ©quente l’OpĂ©ra pendant 18 ans et accumule croquis et notes, Ă  la classe de danse, au foyer, dans les coulisses. En 1868 l’adaptation d’Hamlet, puis en 1872 celle d’AĂŻda, sont pour lui une source d’étude et de dĂ©lectation inĂ©puisable. Il saisit sur le vif le public, les acteurs Ă  l’OpĂ©ra de Paris et Ă  Londres Théùtre Royal Drurylane et publie en 1880 un luxueux album de 30 eaux-fortes. Les expositions universelles Paul Renouard se plaĂźt Ă  rendre les effets de mouvements de foules aux grandes expositions internationales. En 1889 et 1900 il collabore Ă  la Revue de l’Exposition universelle de Paris. Ce sont les nombreux dessins du trottoir roulant appelĂ© “Rue de l’avenir”, de la construction du Grand-Palais, du Palais de l’électricitĂ©, les ouvriers sur la tour Eiffel, sans oublier le rhinocĂ©ros du TrocadĂ©ro rĂ©alisĂ© par Henri Jacquemart pour l’Exposition universelle de 1878 et aujourd’hui sur le parvis du musĂ©e d’Orsay. Il illustre Ă©galement l’Exposition universelle de LiĂšge en 1905 Ă  l’occasion du 75e anniversaire de l’indĂ©pendance de la Belgique. Les croquis d’animaux Paul Renouard est inimitable dans ses Ă©tudes d’animaux. Ses gravures originales consacrĂ©es aux volailles, chiens, chats, rĂ©vĂšlent ses dons d’observateur caustique du geste et de l’expression. Ces gravures Ă©taient probablement destinĂ©es Ă  illustrer le livre intitulĂ© Croquis d’animaux par Renouard. La guerre de 14-18 La Grande Guerre bouleverse Paul Renouard et lui inspire des dessins oĂč le rĂ©alisme saisissant est liĂ© Ă  l’émotion. En 1917 il rĂ©alise un album Paul Renouard, son oeuvre sur la guerre, 1914-1917, comprenant dix eaux-fortes et vingt lithographies. Il dĂ©peint notamment de saisissants portraits de groupes des “gueules cassĂ©es”, les invalides de guerre.
Undimanche aprĂšs-midi par mois, les collections de peinture et de sculpture et l’exposition Martin de Tours, le rayonnement de la CitĂ© sont Ă  l’honneur. Ludiques et dĂ©calĂ©es, ces visites sont des moments de convivialitĂ© et de partage. RĂ©servation conseillĂ©e au 02 47 05 68 73 Les crĂšches
Si vous vous trouvez Ă  Lyon un premier vendredi du mois, tentez cette expĂ©rience !Le MusĂ©e des Beaux-arts vous propose chaque mois de vivre un moment privilĂ©giĂ© Ă  la dĂ©couverte d'une thĂ©matique, d'une exposition, d'une Ă©poque
Dans une atmosphĂšre dĂ©tendue, la visite s'enrichit d'animations tout public, en rĂ©sonance avec le thĂšme de la soirĂ©e contes, danse, chant, concerts, films
 tandis que des intervenants prĂ©sentent des Ɠuvres une parenthĂšse culturelle Ă  savourer de 18 Ă  22h ! Voir le programme sur le site du musĂ©e
Informations pratiquesTarif 5 €3 € de 18 Ă  25 ansEntrĂ©e gratuite pour les jeunes de moins de 18 ans, les personnes non imposables, demandeurs d'emploi, handicapĂ©s, bĂ©nĂ©ficiaires du RSA et RMI et dĂ©tenteurs de la carte musĂ©e ou de la carte culture de la Ville de Lyon. EntrĂ©e gratuite avec la Lyon City CardLes nocturnes du musĂ©e sont proposĂ©es chaque premier vendredi du mois de 18h Ă  22h sauf en dĂ©cembre, aoĂ»t et septembre. Le restaurant et la boutique du musĂ©e restent ouverts Ă  cette 04 72 10 17
LeMusée des Beaux-Arts de Tours sera fermé exceptionnellement du lundi 17 au vendredi 21 décembre 2018 pour cause de travaux sur le perron du bùtiment. En revanche, les visites de groupes et
Pour les nuits d'Ă©tĂ©, profitez du Son et LumiĂšre sur la facade du MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours, c'est gratuit ! Du 30 juin au 5 septembre 2021, retrouvez la 3Ăšme Ă©dition des Nuits Renaissance, spectacle gratuit projetĂ© tous les soirs sur la façade du MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours Grace Ă  ce son et lumiĂšre, vous plongerez au cƓur des grands Ă©pisodes de la Renaissance. Quand Tous les soirs, Ă  la tombĂ©e du jour, 22h45 en juillet et 22h15 en aoĂ»t et septembre. Pour quel public en famille avec vos ados et moyen-grands enfants attention le son peut ĂȘtre assez fort Attention les places limitĂ©es, la rĂ©servation est obligatoire sur le site de la ville de Tours ! Dites que vous venez de la part de Kidiklik ! A LIRE AUSSI Notre article >>> Retrouvez toutes les idĂ©es pour un superbe Ă©tĂ© en Touraine, dans notre dossier spĂ©cial Ă©tĂ© Notre sĂ©lection >>> les immanquables de la Touraine avec les enfants
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Sonet lumiÚre « Les nuits Renaissance »: projeté tous les soirs du 30 juin au 5 septembre 2021, sur la façade du musée des Beaux-Arts de
Chaque soir, jusqu'au 30 juillet, le quartier des Beaux-Arts s'illumine Ă  Limoges. Deux spectacles son et lumiĂšre sont projetĂ©s pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Une centaine de personnes se rĂ©unissent tous les soirs devant le musĂ©e des Beaux-Arts de Limoges. Deux spectacles en son et lumiĂšre sont projetĂ©s sur la façade du cinĂ©ma de 1000 mÂČ A partir de 22h30, les lumiĂšres animent le palais de l’évĂȘchĂ© avec des histoires de princesses, de gĂ©ants, des contes du Limousin. C’est une vĂ©ritable prouesse graphique et artistique. Deux crĂ©ations d’une vingtaine de minutes de Thierry Chenavaud. durĂ©e de la vidĂ©o 02 min 04 Son et LumiĂšre Ă  Limoges ‱ ©F3 Limousin
Mairiede Tours Mairie de Tours 1 Ă  3 rue des Minimes - 37926 TOURS CEDEX 9 Horaires : lundi au jeudi : 8h30-13h et de 14h Ă  17h; vendredi : 8h30-13h et de 14h Ă  16h30; Contact : Tel : 02 47 21 60 00 Fax : 02 47 21 69 36 Contacter la Mairie
Le dessinateur Louis-François Cassas, nĂ© au siĂšcle des LumiĂšres en Touraine, avait peu Ă  peu sombrĂ© dans l’oubli. Le MusĂ©e des beaux-arts de Tours s’emploie depuis quelques annĂ©es Ă  faire renaĂźtre son admirable exposition rassemble 115 dessins et aquarelles provenant de l’important fonds Cassas du musĂ©e tourangeau, de prestigieuses institutions françaises et Ă©trangĂšres, comme le Metropolitan Museum de New York, le National Trust de Londres et, pour la premiĂšre fois en France, de la collection du marquis de Bristol Ă  Ickworth Suffolk.De l’Italie au Levant Si Cassas est ignorĂ© en France, c’est parce qu’il est restĂ© toute sa vie dessinateur et qu’il n’est jamais passĂ© Ă  la peinture », estime Annie Gilet, conservatrice en chef du musĂ©e. Cette derniĂšre a consacrĂ© sa thĂšse Ă  cet artiste, dont les talents ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s par Aignan-Thomas Desfriches, riche nĂ©gociant orlĂ©anais, lui-mĂȘme dessinateur et grand collectionneur, alors que le jeune homme se destinait, selon les vƓux de son pĂšre, Ă  devenir ingĂ©nieur des Ponts et par deux puissants mĂ©cĂšnes, le duc de Chabot et le comte de Choiseul-Gouffier, ce grand voyageur a passĂ© plus de dix ans de sa vie en Italie et au Levant, oĂč il fut l’un des premiers artistes europĂ©ens Ă  croquer les riches provinces de l’Empire ottoman, entre 1784 et lignes d’horizonLa scĂ©nographie chronologique de cette rĂ©trospective nous conduit sur les routes des Alpes, des grands lacs italiens, dans le Trieste, Ă  Naples et dans la capitale italienne, oĂč ­Cassas sĂ©journa Ă  l’AcadĂ©mie de peinture et de sculpture sans avoir jamais pu tenter le prix de dessins trĂšs aĂ©riens de paysages, de navires marchands, de monuments – aux formats comparables pour certains Ă  des peintures –, Ă©blouissent par leur sensibilitĂ© poĂ©tique, la prĂ©cision des dĂ©tails, la rigueur de la composition hĂ©ritĂ©e de sa formation scientifique et la finesse de la lumiĂšre. TrĂšs apprĂ©ciĂ© par les aristocrates anglais, Cassas suscita aussi l’admiration de Goethe pour ses admirables lignes d’ Ă©galement quelques maquettes d’architecture antique, trĂšs Ă  la mode Ă  cette Ă©poque, dont ­Cassas faisait l’acquisition pour complĂ©ter les collections de ses gĂ©nĂ©reux donateurs. Une salle est aussi consacrĂ©e Ă  ses dessins des temples de Palmyre, en rĂ©sonance avec la cruelle actualitĂ© syrienne. La destruction de ces trĂ©sors confĂšre Ă  ces Ɠuvres une inestimable valeur d’archive. LatroisiĂšme Ă©dition des Nuits Renaissance, spectacle son et lumiĂšre gratuit projetĂ© sur la façade du musĂ©e des Beaux-Arts, aura lieu du 30 juin au 5 septembre. Avec, comme l'an dernier, une jauge "Entour" Installation de Raffaella Crispino. Enclos en brique rĂ©alisĂ© au milieu de l'atrium du musĂ©e . L’exposition actuelle du MusĂ©e des Beaux-Arts de Tournai rassemble autour de Raffaella Crispino, un ensemble de connexions entre le propos de l’artiste et les Ɠuvres du musĂ©e. Raffaella Crispino a investi le centre de la tortue », forme architecturale choisie par Horta pour sa conception du musĂ©e, avec Entour » une installation vĂ©gĂ©tale entourĂ©e d’un mur. Ce mur de briques fait rĂ©fĂ©rence au systĂšme d’enclosure nĂ© en Angleterre Ă  partir du 16iĂšme siĂšcle consistant Ă  dĂ©limiter les terrains et crĂ©er des propriĂ©tĂ©s. Jusqu’à cette Ă©poque les terres Ă©taient en effet un bien collectif. Le recours Ă  l’enclosure aura pour consĂ©quence de dĂ©favoriser les couches les plus pauvres de la sociĂ©tĂ©. En antagonisme Ă  ce phĂ©nomĂšne de domination des riches, le film Il mutuo Appoggio » l’Entraide de l’artiste, est prĂ©sentĂ© dans une des ailes ou plutĂŽt dans une des pattes de la Tortue-MusĂ©e ». Il aborde la thĂ©orie de Piotr Kropotkine 1842-1921 via de courts monologues d’une sĂ©rie de jeunes filles apparaissant dans un environnement vĂ©gĂ©tal qu’elles racontent, en caressant des doigts et de longs regards extatiques diverses feuilles, plantes et graines. Ce contemporain de Darwin, prĂ©fĂ©rait Ă  la thĂšse la loi du plus fort », la croyance en l’évolution des espĂšces grĂące Ă  un comportement innĂ© de solidaritĂ© reliant tous les ĂȘtres vivants des rĂšgnes animal, vĂ©gĂ©tal et humain dans un besoin de survie collective. L’ambiance du film au climat prĂ©raphaelite fait Ă©cho au sublime romantique prĂ©sent dans les Ɠuvres de la collection du musĂ©e. Le film de Raffaella Crispino aborde aussi en parallĂšle du mur ovale et fermĂ© de l’installation Entour » l’impact des privatisations terriennes sur les femmes guĂ©risseuses cultivant leurs plantes mĂ©dicinales. Ces femmes se rebellant contre ce dĂ©but de systĂšme capitaliste furent progressivement taxĂ©es de marginales car non soumises aux nouvelles rĂšgles en vigueur. Cela aboutit Ă  la chasse aux sorciĂšres dĂ©crite notamment par l’historienne et militante Silvia Federici. La forme en amande de l’Ɠuvre centrale fait songer Ă  la forme vulvaire oĂč s’inscrit le christ dans certains tympans d’églises romanes comme la basilique Sainte-Marie-Madeleine de VĂ©zelay. Mandorle, passage Ă  la vie de toute crĂ©ation ? Amandier, associĂ© Ă  l’idĂ©e de vie nouvelle ? Ou symbole de la connaissance vĂ©ritable ? La forme allongĂ©e de l’Ɠuvre Entour » fait aussi songer Ă  un bateau et renvoie Ă  toutes ces plantes qui ont voyagĂ© par terre et mers pour arriver dans nos contrĂ©es. L’installation abrite d’ailleurs non seulement des espĂšces vĂ©gĂ©tales mais une banque de semences conservĂ©es dans un congĂ©lateur. IntitulĂ©e A ouvrir dans 30, 50 , 100 ans », cette conservation visant la sauvegarde de graines Ă  long, voire trĂšs long terme met en aplomb la courte durĂ©e de vie humaine face au dĂ©veloppement des Ă©cosystĂšmes naturels. Par terre et par mers ont aussi voyagĂ© des Ɠuvres d’art comme l’immense toile L’Abdication de Charles Quint » de Louis Gallait qui a fait le tour d’Europe par chemins de fer au 19iĂšme siĂšcle. Ce tableau monumental trĂŽnant dans une des salles du musĂ©e des Beaux-Arts de Tournai se dĂ©plaça enroulĂ©e sur un grand cylindre de bois. Autre voyage, celui des grains de riz cachĂ©s dans les tresses de ces africaines vendues comme esclaves. Symbole Ă  la fois de rĂ©sistance et de survie, ces coiffures ont Ă©tĂ© filmĂ©es par Rafaella Crispino. Cette derniĂšre, amoureuse d’histoires de plantes et de leurs improbables destinĂ©es a aussi rĂ©alisĂ© et exposĂ© de grandes phytotipies », sur panneau textile. Pour ces empreintes vĂ©gĂ©tales, l’artiste a sĂ©lectionnĂ© des spĂ©cimens de graines qui se sont mixĂ©es avec nos plantes indigĂšnes lorsqu’elles ont dĂ©barquĂ© sur nos terres aprĂšs diverses pĂ©ripĂ©ties dont vous pouvez dĂ©couvrir la source en allant du cĂŽtĂ© de Tournai. Outre cette exposition temporaire, il est Ă  rappeler que l’architecture de ce musĂ©e fut conçue par Victor Horta qui soignait le moindre dĂ©tail de ses crĂ©ations mĂȘme des Ă©lĂ©ments habituellement non investis comme ici les clenches de porte en forme de pattes de tortue. Le musĂ©e des Beaux-Arts de Tournai est en soi un tĂ©moignage de la vision proche de la nature chĂšre Ă  Horta. Dans de nombreuses civilisations la tortue reprĂ©sente la Terre-MĂšre. Ce symbole est doublĂ© chez Horta par la prĂ©sence d’une carapace verriĂšre. Ce centre lumineux a d’ailleurs Ă©tĂ© choisi par Raffaella Crispino pour y dĂ©ployer son installation vĂ©gĂ©tale. A noter que cette mĂȘme lumiĂšre altĂšre et dĂ©grade malheureusement les Ɠuvres de la collection. Un important chantier va par ailleurs dĂ©buter fin 2023 sous la direction de l’Atelier d’architecture Pierre Hebbelinck, pour rĂ©nover l’ensemble du musĂ©e en gardant l’esprit d’ouverture Ă  la lumiĂšre insufflĂ© par Horta. Dans sa nouvelle version, le musĂ©e dĂ©diera sa partie centrale verrĂ©e Ă  un espace public, comme un jardin urbain ouvert vers la ville. A suivre
 Judith Kazmierczack Open Field >18/09/2022 au MusĂ©e des Beaux-Arts de Tournai Dans le cadre du Festival Europalia TrainsTracks MusĂ©edes Beaux-Arts Tours: Beau musĂ©e mais son et lumiĂšre dĂ©cevant - consultez 335 avis de voyageurs, 896 photos, les meilleures offres et Le MusĂ©e des Beaux-Arts - Tours fait partie des nombreux musĂ©es Ă  visiter dans le dĂ©partement de l'Indre-et-Loire situĂ© dans la rĂ©gion Centre-Val de Loire. La ville de Tours vous accueillera pour une visite en famille ou entre amis. Vous pourrez ensuite avoir l'occasion de dĂ©couvrir cette ville en vous promenant Ă  travers ses musĂ©e peut vous informer par tĂ©lĂ©phone sur les visites de groupe ainsi que sur la maniĂšre de les organiser. Il peut Ă©galement vous donner les actualitĂ©s concernant les collections prĂ©sentes actuellement ou bien s'il existe un vestiaire afin d'y dĂ©poser les affaires qui pourraient vous dĂ©ranger durant votre collections et les expositions que vous pourrez admirer Ă  l'intĂ©rieur de ce musĂ©e concernent le thĂšme soin de vous assurer des jours et des horaires d'ouverture de ce musĂ©e avant de vous y rendre en consultant la fiche ci-dessous. Certains musĂ©es proposent des journĂ©es spĂ©ciales pour les enfants ou des journĂ©es thĂ©matiques. Beaux-ArtsLes Beaux-Arts est un nom donnĂ© principalement Ă  l'architecture, aux arts plastiques comme la sculpture, la peinture ou encore la Tarif normal 6 € Demi-tarif 3 € jeunes de 12 Ă  18 ans et autres cas informations auprĂšs du musĂ©e GratuitĂ© Premier dimanche du mois, enfants de moins de 12 ans, Groupes scolaires et autres cas informations auprĂšs du musĂ©e Tarifs donnĂ©s Ă  titre informatif, seuls les tarifs sur le site officiel du musĂ©e font Ouvert du mercredi au lundi de 9h Ă  12h45 et de 14h Ă  18h, et de 9h Ă  18h pendant les expositions temporaires Si l'ouverture de musĂ©es, permettant au public d'admirer le patrimoine artistique de l'État doit beaucoup Ă  la RĂ©volution Française, les rois de France prirent leur part dans le dĂ©veloppement de l'art, jouant souvent un rĂŽle de mĂ©cĂšne. Ainsi, Henri IV entreprit de faire construire la grande galerie du Palais du Louvre, servant ainsi de lieu de travail pour les artistes et d'exposition des Ɠuvres au annuelle 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre, 25 dĂ©cembreSuggestion Pour un sĂ©jour culturel plus complet dans la rĂ©gion et profiter plus amplement de son patrimoine culturel et historique, pourquoi ne pas visiter un chĂąteau et admirer son architecture remarquable ? Le ChĂąteau de Tours se trouve justement non loin et vous offrira l'expĂ©rience unique de plonger dans l'histoire de France et des grandes familles locales ainsi que l'occasion de prendre de magnifiques photos. Il se situe seulement Ă  140 m du MusĂ©e des Beaux-Arts – Tours, alors n'hĂ©sitez pas ! LemusĂ©e des Beaux-Arts est classĂ© Monutes Historiques en 1926. Horaires du MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours. Le musĂ©e est ouvert du mercredi au lundi. Lundi : 9h30 - 12h45 / 14h00 - 18h00; Mercredi > dimanche : 9h00 - 12h45 / 14h00 - 18h00; FermĂ© le mardi; FermĂ© le 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre, 25 dĂ©cembre; Tarifs Description de l'Ă©vĂ©nement Tous les soirs du 4 juillet au 6 septembre 2020Son et lumiĂšre Ă  22h45 en juilletOuverture des portes du jardin Ă  22h, fermeture des portes Ă  22h45Son et lumiĂšre Ă  22h15 en aoĂ»t / septembreOuverture des portes du jardin Ă  21h30, fermeture des portes Ă  22h15Cette mesure de fermeture des portes s'applique en respect de la rĂ©glementationInformations pratiques Les rĂ©servations sont ouvertes une semaine avant la date du spectacle ; elles sont possibles jusqu’à 30 minutes avant la une rĂ©servation pour le 15 juillet sera possible entre le 8 juillet et le 15 juillet Ă  sur la façade du MusĂ©e des Beaux-ArtsFRÉQUENCE 1 reprĂ©sentation / soirDURÉE 20 minutesSpectacle gratuitNombre de places limitĂ©La distanciation d’un mĂštre entre 2 personnes devra ĂȘtre non admis, par mesure d'hygiĂšne. Ou trouver MusĂ©e des Beaux-Arts de Tours 18 Place François Sicard, 37000 Tours, France
Jardindu Musée des Beaux-Arts, Place François Sicard, 37000 Tours, France Ajouter à mon agenda : + Description de l'événement 3Úme édition du son et lumiÚre « Les Nuits Renaissance » Tous les soirs jusqu'au 5
6€ Tarif plein Entrez dans ce grand vaisseau de verre, installĂ© sur l’üle de la Moselle, contempler les Ɠuvres qui l’habitent rĂȘvez au panthĂ©on gallo-romain peuplĂ© de crĂ©atures hybrides, penchez-vous sur les paysages classiques pour deviner le moment oĂč le peintre a saisi la lumiĂšre, et soyez troublĂ© par les productions contemporaines. À l’occasion des 25 ans de sa rĂ©novation, le MusĂ©e dĂ©partemental propose un nouveau parcours permanent de ses collections Beaux-Arts. Cette opĂ©ration de grande ampleur... Lire la suite Entrez dans ce grand vaisseau de verre, installĂ© sur l’üle de la Moselle, contempler les Ɠuvres qui l’habitent rĂȘvez au panthĂ©on gallo-romain peuplĂ© de crĂ©atures hybrides, penchez-vous sur les paysages classiques pour deviner le moment oĂč le peintre a saisi la lumiĂšre, et soyez troublĂ© par les productions contemporaines. À l’occasion des 25 ans de sa rĂ©novation, le MusĂ©e dĂ©partemental propose un nouveau parcours permanent de ses collections Beaux-Arts. Cette opĂ©ration de grande ampleur modifie profondĂ©ment la visite. Il permet au visiteur d’admirer prĂšs de 200 Ɠuvres, dans un cheminement le conduisant du 16e siĂšcle au dĂ©but du 20e siĂšcle sur prĂšs de 860 mÂČ, soit prĂšs du double de la superficie depuis la rĂ©ouverture du musĂ©e en 1992. Cette nouvelle prĂ©sentation montre l’immense richesse des collections Beaux-Arts, qu’il s’agisse de toiles, de sculptures, ou encore d’objets d’art. Les Ɠuvres d’artistes majeurs y figurent, tels que Rembrandt, de La Tour, van Goyen, Pannini, Claude GellĂ©e, Furini, Vlaminck, etc. Enfin, plus de 110 Ɠuvres sont Ă  dĂ©couvrir, aprĂšs plusieurs dizaines d’annĂ©es en rĂ©serves et d’importantes restaurations. Elles promettent de belles surprises au visiteur, mĂȘme habituĂ© des lieux. La mĂ©diation a Ă©tĂ© renouvelĂ©e pour l’occasion, permettant Ă  chacun de s’approprier les Ɠuvres par le biais de diffĂ©rents dispositifs. Des visites guidĂ©es encadrĂ©es par des mĂ©diateurs sont proposĂ©es pour les groupes sur rĂ©servations. Des audioguides sont Ă©galement disponibles français, anglais, allemand pour accompagner le visiteur dans sa dĂ©couverte du musĂ©e. Fermeture le mardi et le dimanche matin ainsi que le 1er mai, 1er Sur rĂ©servation pour les groupes Afficher moins Langues parlĂ©es ClientĂšles acceptĂ©es Individuels Groupes Contacter par email Voir tous les avis Prestations ActivitĂ©s Expositions temporaires ConfĂ©rences Atelier pour adultes Atelier pour enfants Concerts Services Animaux refusĂ©s Animaux refusĂ©s Tarifs Tarifs Adulte 6 € Groupe 3 € Visite libre enfant individuel Gratuit Tarif rĂ©duit 3 € Ouvertures Toute l'annĂ©e Lundi 0930 - 1230 1400 - 1730 Jeudi 0930 - 1230 1400 - 1700 Vendredi 0930 - 1230 1400 - 1730 Samedi 1030 - 1230 1400 - 1800
LemusĂ©e des Beaux-Arts de Tours est installĂ© dans l'ancien palais Ă©piscopal de la ville, proche de la cathĂ©drale dans le Vieux-Tours.. Un jardin Ă  la française s'Ă©tend devant le palais Ă©piscopal du XVIII e siĂšcle, qui a gardĂ© une partie de son dĂ©cor d'origine. Un cĂšdre du Liban, classĂ© Arbre Remarquable de France, orne la cour du musĂ©e et on peut voir dans cette mĂȘme cour, dans
l'essentiel Jusqu’au 1er octobre, le musĂ©e des Beaux-Arts de Carcassonne met en lumiĂšre les femmes au travers de son exposition temporaire intitulĂ©e "Les Exceptionn’Elles". Grandes oubliĂ©es de l’histoire de l’art et d’une institution trop ancrĂ©e dans la tradition, les femmes d’hier, "si peu reprĂ©sentĂ©es mais sources d’inspiration", retrouvent peu Ă  peu leurs lettres de noblesse. Muses, allĂ©gories, dĂ©esses, femmes fortes de l’Histoire, de la religion, travailleuses
 toutes ces femmes sont propulsĂ©es sur le devant de la scĂšne du musĂ©e des Beaux-Arts de Carcassonne. Jusqu’au 1er octobre, dans le cadre de son exposition temporaire intitulĂ©e "Les Exceptionn’Elles", le musĂ©e carcassonnais met en valeur ces dames au travers d’Ɠuvres rĂ©alisĂ©es entre le XVIIIe et le XXIe siĂšcle. Des Ɠuvres sorties des rĂ©serves du musĂ©e "Cette exposition met en lumiĂšre les femmes de nos collections. Nous avons sorti ces Ɠuvres longtemps restĂ©es dans nos rĂ©serves par manque de place ou parce qu’elles Ă©taient dans un mauvais Ă©tat, fait part Émilie Frafil, la directrice du musĂ©e des Beaux-Arts. Il y a aussi des Ɠuvres que l’on a l’habitude de croiser dans le parcours des collections permanentes mais qu’on a tendance Ă  balayer du regard. LĂ , elles sont mises en Ă©vidence." L’entrĂ©e de l’exposition est consacrĂ©e aux portraits de femmes et Ă  leurs apparats. Elles se prĂ©parent pour des mondanitĂ©s pour ĂȘtre portraiturĂ©es. À l’image de La Femme en rouge, un tableau de 1874 signĂ© Servais Detilleux. AccoudĂ©e Ă  sa coiffeuse, face Ă  son miroir, cette femme, on ne la voit pas, on l’imagine. "Nous trouvons ce tableau tellement beau et intriguant. Nous nous sommes longtemps demandĂ© qui se cachait derriĂšre cette femme coquette", lance Émilie Frafil. AprĂšs plusieurs semaines d’enquĂȘte, le rĂ©gisseur d’Ɠuvres du musĂ©e rĂ©ussit Ă  dĂ©couvrir de qui il s’agit "C’était une cantatrice belge qui a un temps Ă©tĂ© mariĂ©e Ă  un peintre. Plus tard, elle a Ă©pousĂ© un mĂ©decin de Carcassonne. À la mort de son Ă©pouse, le mari a lĂ©guĂ© trois portraits d’elle au musĂ©e des Beaux-Arts et une partie de ses livres Ă  la bibliothĂšque de Carcassonne". Marie Petiet, artiste peintre limouxine Dans la seconde salle, des peintures reprĂ©sentant les femmes dans la mythologie rythment le parcours. Des reprĂ©sentations de saintes et disciples, Ă©voquent Ă©galement la femme dans la religion. Sans oublier tous ces tableaux de femmes artistes ou encore de celles qui ont marquĂ© l’Histoire. Trois d’entre eux sont le fruit d’une collaboration avec le musĂ©e Petiet de Limoux. "Marie Petiet Ă©tait une artiste peintre. Il nous semblait naturel d’intĂ©grer certaines de ces Ɠuvres dans notre sĂ©lection. Notamment son autoportrait", dĂ©taille la directrice. La derniĂšre salle de l’exposition temporaire est consacrĂ©e aux travaux de plusieurs Ă©coles de la ville. Des travaux on ne peut plus singuliers et colorĂ©s et, un brin anachronique. "Nous leur avons demandĂ© de rĂ©interprĂ©ter plastiquement certaines de ces Exceptionn’Elles pour raconter l’Histoire Ă  leur façon." iQZlOX.